L’art doit-il parler à l’esprit ou au coeur? Doit-il pour surprendre provoquer des interrogations ou susciter une émotion? Telle sont les questions qu’il est difficile de ne pas se poser en parcourant l’exposition de Thomas Venet présentée au premier étage des halles du Boulingrin jusqu’au 21 septembre.
Dans un travail très personnel où il combine des points, des lignes et des tâches correspondant à autant de cartes d’état-major ou de plans pour évoquer les monts de Champagne, le Chemin des dames, la main de Massiges, le printemps 1918 , etc, l’artiste contemporain tente dans une démarche très personnelle d’intellectualiser en noir et blanc l’évocation de la Première guerre mondiale.
« Ca manque un peu d’explication individuelle pour chaque travail »note un visiteur qui n’a sans doute pas eu en main le carnet de visite de l’expo.
« c’est un autre regard, une belle oeuvre »note un autre visiteur. « Chaque toile interpelle. On ressent beaucoup. Une très belle exposition, vigoureuse, énergique qui génère des émotions. On imagine le travail de recherche qui a été nécessaire pour ces réalisations« note un autre. »
-« Very interesting »commente une australienne qui ne manque pas d’accompagner son commentaire par trois points d’interrogation ????
Plus terre à terre, cette phrase sur le livre d’or de l’expo: « l’art moderne est à l’Art ce que le Mac Donald est à la grande cuisine. Beurk. »
Et vous, qu’en pensez-vous?
Jusqu’au 21 septembre sous les halles du Boulingrin. A voir les jours du marché les mercredis, vendredis et samedis.