984/13 avril 1917: un avion français battu au-dessus de Baconnes (51)

Un avion français battu au-dessus de Baconnes

baconnesL’avion du Lieutenant Pierre Malaguti (escadrille 217) a été abattu le 13 Avril 1917 dans les environs de Baconnes (marne)
Le Pilote Mdl Pierre Fourcade s’en est sorti indemne
Le Lieutenant Malaguti et L’autre membre de l’équipage ,le caporal  Jules Gailland,mitrailleur, ont été griévement blessés
Il s’agit probablement du Caudron Philochar de la photo
cf ci – joint ce qui est mentionné dans Le CCRO
« Aprés combat contre 3 avions,un avion de la R 217 capote prés de Baconnes-Le Mdl Fourcade (pilote) indemne,  lt Malaguti obs, et caporal mitrailleur Gailland  griévement blessés  »

2-baconnes

source: http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/aviation-1914-1918/avion-abattu-1917-sujet_1712_1.htm

La carrière de l’éléphant détruite par l’artillerie française (Aisne)

elephant-tete1Lors de la préparation d’artillerie préalable à l’offensive française du 16 avril 1917, ces carrières sont la cible de l’artillerie.

C’est  ce violent bombardement qui aurait provoqué vers le 13 avril 1917 l’effondrement d’une grande partie de la voute à l’entrée de la carrière de l’éléphant ou bien le résultat d’explosions de mines placées par les allemands eux-mêmes.

On constate en tout cas que les deux entrées de la carrière sont dans le même état, complètement effondrées sur une surface importante.

Les carrières du secteur « tomberont » le 17 avril et reprises par les français.

source: http://www.memoire-et-fortifications.fr/memoire/creutes-et-carrieres/la-creute-de-l-elephant-elephant-hohle/

Journal de guerre du vendredi 13 avril 1917 à travers Le Miroir

Entre Somme et Oise, la lutte d’artillerie a continué pendant la nuit avec une certaine violence, notamment dans la région d’Urvillers.
Au sud de l’Oise, nos troupes, après une préparation d’artillerie, ont attaqué les positions allemandes a 1’est de la ligne Coucy-la-Ville-Quincy-Basse. Après un vif combat, nous avons repoussé l’ennemi jusqu’aux lisières sud-ouest de la haute forêt de Coucy. Plusieurs points d’appui importants sont tombés entre nos mains malgré la résistance de l’ennemi qui a laissé de nombreux cadavres sur le terrain et des prisonniers. Au nord-est de Soissons (secteur de Laffaux), canonnade. Au nord de l’Aisne, nos patrouilles ont fait une quarantaine de prisonniers.
A l’est de Sapigneul, nous avons chassé l’ennemi de quelques éléments de tranchées qu’il occupait encore. En Champagne, nous avons arrêté deux coups de main.
Sur le front anglais, le temps continue à être humide et nuageux. Nos alliés ont enlevé deux importantes positions au nord de Vimy, des deux côtés de la rivière Souchez. Ils ont fait des prisonniers. Ils ont brisé deux attaques des Allemands à la pointe nord de la côte de Vimy.
On signale des émeutes sanglantes à Sofia.
Sur le front d’Orient, canonnade autour de Monastir.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/avril17.html

Les habitants de Biache Saint-Vaast  (Pas de Calais)évacués en Belgique

Le 13 avril 1917 toute la population civile est évacuée vers la Belgique (plus de 2000 habitants), le 14 octobre 1918 les premiers habitants de retour de leur exil, découvre un village totalement détruit, même l’église n’a pas échappé à cette folie destructrice. L’église St-Pierre fut reconstruite après 1918.

source: http://www.biachesaintvaast.fr/pageLibre00010f92.aspx

Une lettre de Marcelin Cailleau

Le 13 -04 -1917

Chers parents,

Je viens de recevoir votre lettre qui m’a fait plaisir car il y avait quatre ou cinq jours que je n’avais pas de vos nouvelles.
Pour le moment je suis toujours au camps 8 mais je n’espère pas y faire un bien long séjour. Nous nous attendons à partir tous les jours. Il parait que le 9ème corps est troupe de poursuite allors nous attendons que l’attaque soit déclanchée pour partir à la poursuite desBoches, s’ils veulent bien s’en aller.
Enfin faut espérer qu’ils voudront bien partir mais je ne crois pas
que nous allions jusqu’à Berlin probablement que l’on s’arrêtera avant.
Chers parents vous me demandés si j’ai passé de bonnes Pâques
elles n’étaient pas mauvaise, meilleurs que vous sans doute.
Nous étions au repos dans un gentil patelin. Nous avons eu la
musique tout le jour. Nous avions fait une petite marche mais
nous n’étions pas fatigués.
Le soir à sept heures nous avons fait la retraite aux flambeaux
nous avons passé dans toutes les rues de la ville avec la musique
en tête. Nous chantions tous à tue tête allors vous voyez que l’on
ne s’ennuyer pas trop. Le moral était bon ce soir là. Je crois qu’à
Taizé vous n’avez pas eu tout ça.

La suite sur http://lettres14-18.ouvaton.org/spip.php?article2

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