Le camouflage, c’est de l’art
camouflage, Henri Bouchard, Jean-Louis Forain, Eugène Corbin, Abel Truchet, Auguste Herbin, Guirand de Scévola, Elie-Jules Le Goff, section de camouflage, faux arbres, fausses meules, atelier de Nancy, La Baïonnette, arbre-observatoire, Atelier de Châlons-sur-Marne, camouflage de chevaux, André Mare,
La section de camouflage, officiellement créée en 1915 par l’armée française, a pour vocation de dissimuler aux yeux de l’ennemi les troupes et le matériel militaire. Ce procédé marie les beaux-arts à la stratégie de guerre en profitant du talent d’artistes venus de tous horizons.
Dès la fin du mois d’août 1914, les premiers vêtements camouflés naissent d’une collaboration fructueuse entre Louis Guingot, peintre décorateur nancéen, et Eugène Corbin, administrateur des Magasins Réunis de Nancy. Pour dissimuler les couleurs voyantes des
uniformes français en ce début de guerre, Guingot, à partir d’une veste simple en toile, la peint selon une technique issue de son travail de décorateur. Il l’envoie par l’intermédiaire de Corbin aux Services des Armées de Paris qui découpent un échantillon de drap camoufléavant de le lui retourner mais la veste léopard n’est pas adoptée car dans le même temps l’armée française crée un uniforme bleu horizon plus discret. La découverte de Guingot voit cependant dès 1915 une application dans le camouflage de l’artillerie. Au cours de la guerre,sont créées différentes sections de camouflage dans laquelle sont mobilisés de nombreux peintres : André Mare, Jean-Louis Forain, Dunoyer de Segonzac, Jacques Villon (Gaston Duchamp, dit, 1875-1963).
Certains deviennent de véritables experts du camouflage à la fois des tenues et du matériel.

Le dossier complet passionnant sur: http://87dit.canalblog.com/archives/2017/03/21/35076076.html
Journal du jeudi 23 août 1917 à travers Le Miroir
Sur la rive droite, les tentatives ennemies au nord de la ferme de Mormont et à la cote 344 ont été repoussées.
Au nord du bois des Caurières, des attaques accompagnées de jets de liquides enflammés, n’ont pas eu de succès.
Le chiffre des prisonniers valides que nous avons fait atteint 6116, dont 174 officiers.
Des avions allemands ont jeté des bombes sur Geradmer.
Les troupes britanniques ont accompli une nouvelle progression aux abords de Lens.
Les Italiens ont porté à plus de 13000 le total de leurs prisonniers sur l’Isonzo.
Les Allemands dessinent une offensive dans la direction de Riga.
Les patrouilleurs anglais ont détruit un zeppelin dans la mer du Nord.
Dix avions allemands ont bombardé le littoral du comté de Kent, en faisant des victimes.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/aout17.html