La guerre finira en… juin 1918
Les prophéties qui fleurissent un peu partout dans la presse, comme ici dans Le Figaro du 26 septembre 1917, sont le reflet d’un espoir permanent d’une prochaine victoire de la France.
«Un journal occultiste très sérieux, Psychic-Magazine nous annonce, sous la signature de M. “E. C., ancien polytechnicien”, une paix prochaine. Le signataire de cet article a cru pouvoir établir les pronostics suivants, en se basant tant sur la vision d’un sujet en état de somnambulisme que sur des déductions astrologiques:
21 septembre 1917 – Offensives heureuses pour nous. (La récente victoire des Anglais lui donne raison pour cette prophétie).
9 novembre 1917 – Ralentissement et presque arrêt des actions.
16 novembre – Fin des hostilités.
La paix définitive serait signée en juin prochain. Nous verrons bien.» écrit Le Figaro du 26 septembre 1917.
source:
Le duc de Connaught décore un zouave aux Invalides
Avion allemand abattu près de Hoéville
Avion allemand abattu près de Hoéville le 26 septembre 1917
(Marine) Le Jacqueline coulé par les Allemands
Quatre-mâts de la Cie A.D. Bordes.
Torpillé le 25 septembre 1917 par le sous-marin U-101 (KL Karl Koopmann).
GPS :46°21N et 09°44W
source: http://www.genealogie22.com/guerre-14-18/index.php?title=Jacqueline
Le Martiniquais Pierre Réjon pilote de chasse
Pierre Réjon est né, comme son ami Guibert Jean-Marie, en 1895 à La Trinité (Martinique). Alors qu’il avait été admis comme élève ingénieur à l’École des Arts et Métiers à Paris et qu’il venait de fêter ses 19 ans, il s’est engagé le 22 août 1914 au 33e régiment d’infanterie.
En juillet 1917, il devient élève pilote, dans le sillage de l’Afro-Américain Eugene Bullard, (breveté en mai 1917) et de son compatriote martiniquais André Parsemain.Sans oublier, dans le camp d’en face, le Turc Ahmet Ali Celikten.
Pierre Réjon est breveté à son tour le 26 septembre 1917 à Istres, devenant ainsi l’un des quatre premiers pilotes militaires afro-descendants de l’histoire.
Stagiaire à Avord, près de Bourges (Cher) en octobre-novembre 1917, il devient pilote de chasse fin décembre 1917.
source: http://www.une-autre-histoire.org/pierre-rejon-biographie/
Une attaque par gaz dans les mines de Béthune

Durant la nuit du 25 au 26 septembre 1917, alors que 2 téléphonistes anglais étaient envoyés dans la mine afin de réparer les lignes téléphoniques endommagées par les travaux français, les allemands se mirent à bombarder le puits N°9 d’abord avec des obus classiques puis à l’yperite. Les mineurs français reçurent l’ordre de remonter.
Vers minuit, le 38e régiment de pionniers allemand déversa environ 8 tonnes de chloropicrine, un suffocant utilisé depuis avril 17, dans la fosse N°8 (pour une description de ce gaz on se reportera à l’excellent site dédié à la guerre des gaz).
Les systèmes de ventilation, si précieux aux mineurs afin de renouveler l’air au fond des concessions, vont ici se révéler mortels : moins de 4 heures sont nécessaires au gaz afin de parcourir les 6 km séparant les fosses 8 et 9, et atteindre également le puits de la fosse N°12.
source: http://souterrains.vestiges.free.fr/spip.php?article46
lire aussi http://mineurdefond.fr/articles.php?lng=fr&pg=914&mnuid=442&tconfig=0
Les ouvrières tourangelles en grève
Une nouvelle grève éclate le 26 septembre 1917. Les ouvrières réclament des augmentations de salaire. Ce jour-là :
« 40 ou 50 femmes, débauchées de l’atelier militaire du quai de la Poissonnerie, sont venues à 11 heures, manifester sur la place Velpeau, espérant entraîner dans leur mouvement de grève, les ouvrières du magasin régional (…). »
Le même jour, un deuxième rapport de police signale :
« Un commencement de grève a eu lieu à la Maison Leffressine, quai de la Poissonnerie, où l’autorité militaire occupe 250 femmes à la réparation d’effets. Ce matin vers 10 heures, une certaine effervescence a régné dans le personnel, et l’autorité militaire a renvoyé tout le monde. Ce soir il y a 45 grévistes : 33 mécaniciennes et 12 manutentionnaires ».
Le soir même, une réunion est organisée à la bourse du travail, à laquelle assistent 350 femmes.
« Ils ont décidé qu’une délégation se rendrait auprès de l’Intendant général, lui soumettrait les revendications et exigerait une réforme pour vendredi [soit deux jours après la réunion] ou samedi au plus tard, et que si cette réforme ne leur donnait pas satisfaction, tous les ateliers seraient en grève le lundi matin »
https://larotative.info/1917-1918-les-ouvrieres-1886.html
Journal du mercredi 26 septembre 1917 à travers Le Miroir
Nos avions ont effectué diverses opérations de bombardement : 10000 kilos de projectiles ont été jetés au cours de ces opérations, notamment sur les gares de Cambrai, Luxembourg, Longuyon, Brieulle. Plusieurs incendies ont éclaté dans les bâtiments bombardés.
Nos alliés britanniques ont exécuté avec succès un coup de main à l’est d’Epehy : ils ont fait un certain nombre de prisonniers. L’ennemi qui tentait d’enlever un poste avancé au nord-est de Lens, a été rejeté à la suite d’un combat à la grenade.
Activité d’artillerie aux alentours d’Ypres.
Au petit jour, et grâce à un épais brouillard, l’ennemi a lancé une forte contre-attaque à la hauteur de Towerhamlet et du bois du Polygone. Il a été repoussé sur la plus grande étendue de ce front, mais en deux points, au nord de la route Ypres-Menin au au sud du bois du Polygone. Il a réussi à pénétrer dans les tranchées. Il a été ensuite rejeté des positions qu’il avait occupées. Nos alliés ont rétabli tout leur front.
Les Italiens ont brisé une offensive autrichienne au Monte Nero et d’autres attaques à l’est de Gorizia.
Les Russes ont arrêté une attaque allemande en Livonie et réussi un coup de main sur le front roumain.
Dans une note complémentaire au Vatican, l’Allemagne promet de reconnaître l’indépendance de la Belgique sous des conditions qui lui donneraient un pouvoir de tutelle sur ce pays. On considère toutefois que ce premier pas a coûté au Kaiser.
Guynemer est déclaré disparu.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/septembre17.html