Vers la dissolution du 229 ème RI
Dans la nuit du 15 au 16 septembre, le régiment est relevé par le 11e et 12e bataillons de chasseurs à pied. Après relève, il est embarqué, en camions-autos, pour gagner les cantonnements de Francheville, Dampierre-sur-Moivre et Saint-Jean-sur-Moivre. Il y demeure jusqu’au 5 octobre inclus.
Le 6 octobre, il est embarqué en camions-autos, à 13 heures, et transporté à Rembercourt-au-Pots, Marats-la-Grande et Marats-la-Petite, où il prend ses cantonnements jusqu’au 14 octobre inclus.
La 41e division, à laquelle appartient le 229e R.I., est mise à la disposition de la II armée, à partir du 6 octobre.
La guerre sous-marine
Depuis le 13 mai 1917, Lorient est aussi la base nationale des bateaux-piège anti sous-marins, dits « bâtiments U ». Lorient assure le ravitaillement, le repos des équipages et les changements de camouflage. Ces bateaux-pièges naviguent dans le golfe de Gascogne et dans la Manche comme des cargos ordinaires, camouflant leur armement. Ils sont chargés de rechercher et de détruire les sous-marins ennemis. Le 3 octobre 1917, le Président de la République profite d’une visite officielle à Lorient pour décorer, en toute discrétion, l’équipage du « Marguerite VI », le premier bateau-piège de la guerre 14-18. D’autres navires sont construits à Nantes sous les noms de Meg, Jeanne et Geneviève, Michel-et-René, et finis d’être armés à Lorient.
Le Guide du permissionnaire est gratuit
Les poilus en permission peuvent retrouver un semblant de normalité. Une réintégration que souhaite faciliter le Guide écrit par le général Pétain et que Le Figaro nous présente le 3 octobre 1917.
«Le Guide du permissionaire. Ne souriez pas. C’est le général Pétain en personne qui vient de le faire éditer à 3. 000 000 d’exemplaires. Un joli tirage pour une première édition.
Le Guide renseigne les poilus sur les ressources qu’ils trouveront à leur disposition dans les gares où ils peuvent avoir à séjourner bureaux de renseignements, dortoirs, cantines, postes de secours sanitaires, salles de repos, douches, coiffeurs, télégraphie, distractions, etc.
Journal du mercredi 3 octobre 1917 à travers Le Miroir
Dans la région au nord-ouest de Reims, notre artillerie a dispersé des rassemblements ennemis.
Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d’artillerie a pris un caractère de grande ampleur pendant la nuit, depuis Samogneux jusqu’à Bezonvaux. Les Allemands ont, à deux reprises, attaqué nos tranchées dans le secteur de Beaumont. Nos feux ont, chaque fois, arrêté les assaillants en leur infligeant des pertes sensibles.
Des avions allemands ont attaqué de nouveau la ville de Dunkerque; le bombardement a causé de sérieux dégâts matériels. On signale de nombreuses victimes parmi la population civile.
En représailles, nos aviateurs ont jeté des bombes sur Stuttgart, Trèves, Coblentz et Francfort-sur-le-Mein.
2120 kilos d’explosifs ont été jetés sur les dépôts de Roulers, 6000 sur les gares de Metz-Sud, Woippy, Thionville, l’aérodrome de Chambley, etc.
Les Allemands ont tenté avec des troupes fraîches cinq attaques successives sur la partie du front britannique comprise entre la route Ypres-Reims et le bois du Polygone. Une sixième n’a pas été plus heureuse, et l’ennemi a subi à chaque fois des pertes considérables.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/octobre17.html
La carte postale du jour
