1397/31 mai 1918: le char Renault FT 17 entre en action dans l’Aisne

Le char Renault FT 17 sur le terrain

C’est depuis Saint-Pierre-Aigle, dans l’Aisne, que fut engagé pour la première fois le char léger Renault, le FT-17, le 31 mai 1918 après l’offensive allemande sur le Chemin des Dames débutée quatre jours plus tôt.

Lire aussi http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/le-char-renault-ft-17

http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/theme-char.htm

Le soldat Henri Cabrol sauve le lieutenant Kleber Dupuy dans l’Aisne

Le 30 mai , les allemands bombardent Tigny avec violence . A 14 heures 500 à 600 allemands débouchent du bois de la Cote 176 , se récipitant à l’assaut en poussant des cris féroces …les mitrailleuses et les

fusils mitrailleurs aidés par le bombardement brisent net l’élan de l’ennemi.

Le caporal Astié  ( jeune normand de la classe 1918 ,qui a reçu l’ordre de ravitailler son bataillon arrive en plein combat , conduisant un caisson à cartouches … il doit traverser un glacis de prés d’un kilomètre où

les balles sifflent continuellement … il lance sonn attelage à plein galop et réussit à pénétrer dans le village , permettant aux défenseurs de prolonger la résistance.

Sur notre droite un fléchissement se produit … les bois au sud-est de Parcy-tigny  tombent aux mains des allemansds et leurs éléments avancés tiennent la corne sud du bois de Mauloy …. la droite du régiment se

trouve complètement débordée et le front à défendre , déjà considérable , est augmenté de deux kilomètres .

Le 31 mai à 8 heures , le bombardement allemand commence l’attaque ennemie sur le saillant constitué par les villages de Tigny et Parcy-Tigny  que défendent les 1ers et 3èm bataillons du 7ème R.I.

Ils subissent des pertes élevées … toute résistance devenant impossible les survivants du 3ème batailllonsont obligés de se replier sur Parcy-Tigny que défend apiniâtrement le 1er bataillon

Une contre attaque tentée par la 3 ème CIE   ( commandée par le lieutenant kléber Dupuy ) échoue . Cette compagnie est presque anéantie , le Lieutenant Dupuy a une jambe à moitié arrachée .

Le soldat Henri Cabrol ( un des 15 rescapés de Souville )   se précipite vers lui et l’emporte en lui disant :  » il ne faut pas que vous restiez entre les mains de l’ennemi ‘

« Ce brave soldat parcourt ainsi 1500 m sous les balles allemandes , mais sauve son chef »

Grâce au courage, à l’abnégation, à l’altruisme d’Henri Cabrol,  non seulement le lieutenant Dupuy n’est pas prisonnier  mais   » maîtrisant sa douleur , cet officier puise

dans sa grande vigueur morale le courage d’expliquer clairement à son chef de corps la situation de son Bataillon

source: http://httpdupuyblogspotcom.unblog.fr/2017/06/30/le-soldat-henri-cabrol-sauve-le-lieutenant-kleber-dupuy-le-31mai-1918-lors-de-la-bataille-de-laisne/

Journal du vendredi 31 mai 1918

La bataille s’est poursuivie sans arrêt sur notre front.
Nos troupes ont énergiquement maintenu les abords ouest de Soissons, d’où l’ennemi n’a pu déboucher malgré ses tentatives répétées.
Plus au sud, des combats d’une extrême violence se sont déroulés dans la région de la route de Soissons à Hartennes et sur le front Fère-en-Tardenois-Vezilly, où nos troupes, soutenues par nos réserves, se sont opposées à la masse de l’ennemi avec une ténacité inlassable.
A droite, les troupes franco-britanniques sur le front Brouillet-Thillois, ainsi qu’au nord-ouest de Reims, ont brisé tous les assauts et gardé leurs positions.
Sur le front britannique, l’ennemi a attaqué la position connue sous le nom de Fortin de la route A, au nord-ouest de Festubert. Il a été complètement repoussé.
Nos alliés ont entrepris une heureuse opération de détail aux environs de Merris. Ils ont quelque peu amélioré leur ligne, fait quelques prisonniers et capturé une mitrailleuse.
Aux environs de Locon, les troupes anglaises ont effectué un raid contre les tranchées ennemies et ramené des prisonniers.
L’artillerie ennemie s’est montrée active à l’est de Villers- Bretonneux et dans les secteurs d’Hinges et de Robecq.

Premier bombardement sur Montreuil-sur-Mer (62)

L’offensive allemande de mars 1918 provoque un nouvel exode massif de populations civiles. Dès le mois d’avril, de nombreux réfugiés affluent à Montreuil qui renoue avec la situation de 1914. En mai 1918, près de 20.500 réfugiés sont présents dans le seul canton de Montreuil. Devant cette arrivée massive de civils en détresse, les hôpitaux du secteur sont très vite saturés d’autant plus que de sévères épidémies de grippe, de rougeole et de dysenterie font leur apparition dans l’arrondissement. Le moral de la population civile est au plus bas et un vent de panique s’installe avec la propagation de rumeurs alarmistes. « On colporte qu’Arras est prise, que St Pol est en ruines, que les Allemands ont percé nos lignes » ne peut que constater le sous-préfet le 30 mars 1918. Ce traumatisme psychologique s’accentue avec le 1er bombardement aérien que connaît Montreuil le 31 mai 1918. Les bombes des aviateurs allemands font alors quelques dégâts matériels et une première victime militaire, le sergent Coolie. Le G.Q.G est une nouvelle fois pris pour cible le 21 août 1918 vers 22h30. Le bombardement fait deux nouvelles victimes parmi les militaires : le caporal anglais Benson et le lieutenant français De Hees.

source: http://www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr/lhistoire/larriere/montreuil-sur-mer-coeur-de-larmee-britannique-sur-le-front-ouest.html

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