Les Noirs Americains a Bruyeres (Vosges)
La 92e Division US est composee exclusivement d’elements Africains Americains et fut constitutee tout d’abord sur papier le 24 octobre 1917 dans l’Armee Francaise. La Division comprenait la 183e Brigade d’Infanterie avec les 365e et 366e Regiments d’Infanterie et la 184e Brigade avec les 367e et 368e Regiments. La Division est reellement organisee le 27 Octobre 1917 au Camp Funston, Kansas. Leur insigne represente un bison d’ou leur surnom de Buffalo Soldiers.
Le Major General Charles Ballou prend le commandement de la Division le 29 Octobre 1917. Le 7 aout 1918, la 92e Division se deplace par etapes pour se diriger vers son premier secteur de combat. Quittant Bourbonne-les-Bains, la 92e Division US arrive en gare de Bruyeres-en-Vosges. Le train de transport du 365e Regiment d’Infanterie decharge les troupes.
Il faudra le service de 500 camions militaires lourds et 3 jours et 3 nuits pour transporter la Division. La 92e Division US etablit son Quartier General a Bruyeres-en-Vosges le 7 aout 1918 ou elle reste une douzaine de jours. Pendant son sejour a Bruyeres-en-Vosges, la Division est equipee pour ses missions au front. Le 21 out 1918 quittant Bruyeres-en-Vosges definitivement, la 92e Division monte ne ligne marchant vers Saint-Die et prend position de son secteur a Frapelle le 25 aout 1918.
Torpillage du croiseur-cuirassé Dupetit-Thouars

Les Allemands quittent le fort de Condé (Aisne)
Lorsque le 16 avril 1917 l’offensive du Chemin des Dames est lancée, les troupes de Von Kluck évacuent la position. En octobre 1917, les généraux Pershing et Franchet d’Esperey viennent observer le champ de bataille depuis le fort. Le 27 mai 1918, la contre-offensive germanique enfonce les lignes alliées. Le fort de Condé-sur-Aisne est bombardé et prit d’assaut le 28 mai 1918. En août 1918, les poilus français reprennent position dans le secteur de l’Aisne. Les Allemands le quittent le 7 août 1918 après avoir enlevé leurs pièces d’artillerie. L’ouvrage, ruiné en partie et rendu inutile, est désarmé après-guerre avant d’être abandonné en 1927.
La carte de pain est pré-découpée
Le courrier des lecteurs du Figaro de la période de la Grande Guerre est très riche d’informations. Le 7 août 1918 une lectrice explique comment gérer au mieux les cartes de rationnement de pain.
«Nous recevons d’une de nos plus obligeantes lectrices la lettre très intéressante que voici, dont nous la remercions:
Les cartes de pain, qui sont nécessaires, sont bien incommodes. Au restaurant, ou chez des amis, on n’a pas toujours sous la main les ciseaux ou le canif permettant de détacher proprement le ticket du jour. Alors les cartes sont mal déchirées et prennent un aspect désordonné.
Il m’est venu une idée que vous voudrez peut-être soumettre à vos lecteurs: j’ai piqué, à la machine à coudre, mes cartes de pain, en long et en large, en suivant les traits de séparation des tickets; il en est résulté un pointillé qui permet de détacher des tickets aussi vite et aussi proprement qu’on détache les timbres d’un carnet.
Je fais cette piqûre sans fil, de sorte qu’il n’en résulte aucun frais.
Quant à la perte de temps, je ne crois pas qu’on puisse mettre plus de cinq minutes à piquer à la machine à coudre les cartes de pain d’une nombreuse famille.» écrit Le Figaro du 7 août 1918.
Journal du mercredi 7 août 1918
Nous avons atteint la Vesle en plusieurs points à l’est de Fismes. Les arrières-gardes ennemies ont opposé une vive résistance notanmment entre Muizon et Champigny. Nos éléments légers ont néanmoins réussi à prendre pied sur la rive droite en divers endroits. Fismes est en notre possession.
Au nord-ouest de Reims, nous avons gagné du terrain jusqu’au village de la Neuvillette, que l’ennemi défend avec énergie.
Sur la rive gauche de l’Avre, entre Castel et Mesnil-Saint-Georges, les Allemands ont été contraints d’abandonner une partie de leurs positions devenues intenables à la suite de notre avance du 23 juillet. Nous avons occupé Braches, pénétré dans Hargicourt et porté nos lignes aux lisières ouest de Courtemanche. Nous avons fait des prisonniers.
Les Anglais ont repoussé un détachement allemand au sud d’Arras.
En Macédoine, canonnade sur la Strouma et le Vardar.
Lutte d’artillerie et combat de patrouilles au sud de Huna et devant le front serbe.
Sur le front italien, le Dosso Alto (cote 703) a été enlevé aux Autrichiens. L’occupation a été consolidée sous la protection efficace de l’artillerie. Des groupes ennemis qui tentaient une résistance ont été maîtrisés. 4 officiers et 172 soldats autrichiens ont été capturés. Un détachement français a fait 125 prisonniers à l’est d’Asiago; à l’ouest d’Asiago, raid heureux des Anglais.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/aout18.html