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1457/30 juillet 1918

Les américains dans la guerre

Les 29 et 30 juillet, plusieurs tentatives de l’infanterie sur le Bois Meunière avec ou sans artillerie restent sans résultat. Le Bois Meunière est bombardé jour et nuit par les batteries.

Le 31 juillet, les officiers de liaison signalent de bonne heure que des reconnaissances sont entrées dans le bois sans difficulté et que l’infanterie les suit. Les commandants de groupe se portent aussitôt en avant, et les batteries se tiennent prêtes à se déplacer. Une résistance se manifeste sur la ligne Ferme Reddy-Ferme Courteaux-Bois de Rognac, de nouvelles positions sont occupées (…)

La 3e D.I. U.S. est relevée à Ronchères

(…)Le 30 Juillet, la 3ème Division est relevée par la 32ème. La 3ème Division U.S. est restée en ligne depuis le début de Juin et a combattu superbement, ses pertes sont de 6600 tués ou blessés. Le même jour la 28 ème Division attaque, deux fois, après une courte mais intense préparation d’artillerie, après des combats à la baïonnette et avec l’aide de la 32 ème Division, elle prend enfin le bois. Dans son élan la 28ème Division atteint les premières maisons de Cierges mais doit se replier sur le bois d’où elle repousse une contre-attaque allemande à la tombée du jour (…)

Le Bois des Grimpettes. L’attaque de la 28e Divisions U.S

(….)Pendant la nuit du 30 au 31 Juillet la 32ème Division U.S. relève la 28ème D.I.U.S., qui vient de perdre, en 3 jours, 1400 tués ou blessés. Le soir de sa victoire le Colonel Martin déclare que la prise du « Bois des Grimpettes » s’est faite « comme à la parade » !

Le dossier et des témoignages à  lire sur http://1418bd.free.fr/labase/dospromVillers_sur_F_finjuillet1918.pdf

Mort du poète américain Joyce Kilmer

Le poète américain Joyce kilmer en tenue de sergent du 165e régiment d’infanterie en 1918 – (Source : Wikimedia Commons).

Le poète américain Joyce Kilmer, tué le 30 juillet 1918 à l’âge de 31 ans par un sniper allemand d’une balle dans la tête, est enterré dans le cimetière américain Oise-Aisne. La République française lui décerna la Croix de guerre à titre posthume.

source: https://www.guerre1914-1918.fr/tag/monuments-americains/

Pour en savoir davantage sur le poète américain Joyce Kilmer : (fr.wikipedia.org) et (en.wikipedia.org)

Reconnaissance des carrières aux environs de Dormans

Rapport du chef de bataillon Maugenest commandant le génie de la 73e DI au sujet de la reconnaissance des carrières prescrites par la lettre du 28 juillet 1918 du colonel commandant le génie du 3e CA

Les résultats de la reconnaissance à laquelle le commandant du génie divisionnaire a procédé le 30 juillet 1918 sont les suivantes :

Les carrières au nord ouest de Reuilly marquées sur la carte au 80.000e sont sans doute d’anciennes carrières, envahies par la végétation, elles ne comportent aucune trace d’exploitation, l’emplacement en est d’un accès difficile. Il résulte toutefois de l’examen des trous de projectiles que l’ouverture des carrières est possible dans toutes les collines au sud de la Marne.

Il en est du même des carrières marquées sur la carte au 80.000e au sud de Sauvigny, ce sont d’anciennes carrières envahies par le taillis et d’un accès difficile. De même les carrières situées au sud de Vassieux correspondent à d’anciennes exploitations dont l’emplacement est occupé par des vignes.

Par contre, les carrières situées à l’est du château de Dormans sur la route Champaillet-Dormans sont en pleine exploitation, une équipe du 24e RIT est en chantier ; il n’a pu être établi pour le compte de quel service cette exploitation était poursuivie. La pierre est de qualité variée de bons éléments et de matériaux sans consistance.

Une importante carrière marquée en A sur le plan ci-joint comporte 25 mètres cube de pierre extraite en carrière, 30 mètres cube sur le bord de la route. L’outillage comprend un chemin de fer funiculaire avec voie de 0,60, câble métallique de traction, treuil à engrenage pour régularisation de la traction et 86 bennes.

La voie ferrée a été coupée en 15 points par le bombardement, mais il existe un stock d’éléments de 2 mètres qui en permettra la réparation. Le câble métallique est coupé en 5 points. Sa réparation sera délicate en raison des épissures à créer.

Les stocks extraits sont très ordinaires, mais suffisants pour un empierrement de routes en temps de guerre.

Le commandant du génie divisionnaire, vu l’importance de l’outillage de la carrière en question, a prescrit au lieutenant commandant la compagnie 26/53 à Soilly de consacrer une section à la remise en état de la voie et du câble.

source: http://souterrains.vestiges.free.fr/spip.php?article76

Aviation: apparition du joker comme insigne

Le Ltt Paul Dumas demande au Sgt René Legrand, un pilote qui a fait les Beaux-Arts, de lui trouver un nouvel insigne. Il modifie un joker, la carte symbole de chance, en l’associant à son commandant d’unité, une manière de rappeler que son chef était un joueur de carte invétéré. Le 1st Ltn Arthur C. Kimber a été le premier pilote à voler avec cet insigne, le 30 juillet 1918 – Dessin Albin Denis.

source: http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille085.htm

Dessin de guerre de Copieux

Albert COPIEUX (1885-1956), La Marche en avant. Une Route de la Victoire, 1918, gouache sur papier. © MuMa Le Havre / Charles Maslard

Ce dessin, daté du 30 juillet 1918, représente le moment de la sortie des tranchées, précédant l’attaque. À l’arrière-plan, des soldats marchent au pas, le fusil à l’épaule. Copieux, signale de manière grinçante la présence de la mort sur cette “Route de la Victoire” empruntée par les Poilus. Au premier plan, un sol ravagé, déformé par les batailles, les jets d’obus et parsemé de cadavres humains et animaux.

Petite contribution du Siam à la guerre

Lorsque le corps expéditionnaire siamois débarqua à Marseille le 30 juillet 1918, le sort de la guerre était déjà joué après l’échec de l’offensive allemande du printemps qui faillit bien changer le cours des événements malgré l’arrivée massive des Américains. Il n’en était de loin pas de même lorsqu’un an plus tôt le roi prit la décision de faire entrer son pays en guerre. La contribution de Siam fut certes mineure en termes d’effectifs envoyés au front, ne comprit pas de pertes au combat mais constitua cependant une étape cruciale dans la longue route de l’admission du Siam dans ce qu’il est convenu d’appeler « le concert des nations ». Le prix à payer fut celui de 19 morts, tous de jeunes hommes, tous volontaires, membres de la force expéditionnaire envoyée en France par le roi Rama VI en 1918. Leur souvenir perdure gravé dans la pierre du « monument des militaires volontaires » (อนุสาวรีย์ ทหาร อาสา anusawari thana asa) situé au centre de Bangkok, à l’angle nord-ouest de Sanam Luang (สนามหลวง – « le terrain royal »).

source: http://www.alainbernardenthailande.com/2015/02/le-memorial-de-bangkok-a-la-memoire-des-19-militaires-siamois-morts-au-cours-de-la-grande-guerre.html

Journal du mardi 30 juillet 1918

Au nord de la Marne, nos troupes ont continué leur marche en avant.
Dans la région de l’Ourcq, malgré la résistance de l’ennemi, qui s’efforçait d’empêcher le passage de la rivière, nous avons réussi à jeter des éléments avancés sur la rive nord. Nous avons pénétré dans Fère-en-Tardenois. Au nord-est de la forêt de Ris, nous avons atteint Champvoisy.
Sur notre droite, nos troupes ont enlevé Anthenay, Olizy-Violaine, et rapproché sensiblement leurs lignes de la route de Reims à Braisne.
En Champagne, deux tentatives ennemies précédées de bombardement, dans la région des Monts, ont été repoussées.
Les Anglais ont effectué des avances au sud est d’Arras et dans les environs de Loos. Ils ont fait des prisonniers et capturé des mitrailleuses. Dans le secteur de Givenchy leurs patrouiles ont ramené d’autres prisonniers et une mitrailleuse.
Les aviateurs britanniques ont attaqué les ouvrages militaires et les bâtiments ancrés dans le port de Cattaro. Des dommages importants ont pu être constatés, notamment à la station d’aviation et à celle des sous-marins.
Les aviateurs de la marine ont efficacement bombardé la station d’aviation de Zagosta où un incendie important a été observé.
Nos alliés, malgré le violent tir de l’ennemi, n’ont subi aucune perte au cours de ces opérations.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/juillet18.html

1213/28 novembre 1917: Vallotton termine un tableau à Châlons-sur-Marne

Torpillage du Jeanne conseil (ex Endymion)

Cargo à passagers, lancé le 8 décembre 1880 par les chantiers Palmers Shipbuilding Co. (Yard 427), sous le nom de Endymion, numéro officiel officiel 82843. pour Hall Brothers, Londres.

Il mesure 291.3 x 37.3 x 24.5 pieds pour un tonnage de 2416 brt, 1447 net. Il est propulsé par un moteur deux cylindres (36″ & 68″- 45″) fabriqué par le constructeur, d’une puissance de 242 NHP.

Vendu en France, à l’armement E. Hulin de Rouen, en 1896, il prend le nom de Villequier. Il passe en 1906 sous le pavillon de J. P. Dallest, à Marseille puis en 1909 à l’armement Prosper Durand, Marseillle & Alger.

En 1911, il est cédé à l’armement bordelais la Société Les Affreteurs Reunis (1), où il prend le nom de Jeanne Conseil.

Le naufrage : Le 28 novembre 1917, il est torpillé et coulé par le sous-marin UB 59 (Erwin Waßner) (2) à 28 milles dans SW de la Pointe de Poulains, alors qu’il effectue un voyage de Alger à Rouen sous les ordres du capitaine Charles Saunier.

Sur les 31 hommes d’équipage, il y aura 15 victimes.

source: http://www.archeosousmarine.net/jeanneconseil.html

http://www.wreck.fr/jeanneconseil.htm

Vallotton termine un tableau à Châlons-sur-Marne

020

Trop âgé pour combattre, Félix Vallotton (1865-1925) décrit son désarroi dans son journal au fil des mois. En juin 1917, il obtient de participer aux missions d’artistes aux armées et fait quelques croquis à proximité  du front. Soumis à des délais très brefs, il réalise avec difficulté plusieurs toiles au mois de juillet. Ses « toiles de guerre » sont exposées en octobre 1917 au Musée du Luxembourg avec celles d’autres peintres missionnés.

Insatisfait, après avoir rempli ses obligations vis-à-vis de l’Etat, il continue à travailler sur ce thème, s’appuyant sur des croquis datant de sa mission.

Le 28 novembre 1917, il note dans son journal : « Terminé un souvenir du cimetière militaire de Châlons, je voulais noter cette expression parfaite du carnage mathématique qui est notre ordinaire depuis trois ans ».

source: http://argonnaute.u-paris10.fr/Blog-des-collections/p43/Le-Cimetiere-de-Chalons

Journal du mercredi 28 novembre 1917 à travers Le Miroir

Actions d’artillerie assez vives en Belgique, dans la région de Juvincourt et sur le front du bois Le Chaume.
En Champagne, un de nos détachements a pénétré dans les tranchées allemandes au nord-est de Prunay. Après avoir exploré les positions, il est rentré, au complet dans ses lignes.
Sur la rive droite de la Meuse, nous avons exécuté avec succès une opération de détail au nord de la cote 344 et réduit un îlot de résistance ennemi.
Sur la rive gauche, aux abords de Béthincourt, nous avons fait des prisonniers. De même en Lorraine, nous avons réussi un coup de main près de Nomény.
Les Anglais ont brisé une contre-attaque au coin nord-est du bois de Bourlon.
En Macédoine, nous avons repoussé de petites attaques bulgares. Canonnade dans la région de Monastir.
L’aviation anglaise a bombardé la gare de Drama et les environs de Sérès.
Les Austro-Allemands ont lancé une forte attaque sur les positions italiennes du col Berretta, à l’est de la Brenta. Ils ont été obligés de se replier après avoir subi des pertes très élevées et en laissant des prisonniers.
En Albanie, l’ennemi a également subi un échec au sud-est de Berat.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html

1190/5 novembre 1917: Une étude parle de la caverne  du dragon (02)

Un article d’Etudes du 5 novembre 1917 parle de la caverne  du dragon (02)

Dans un article des « Etudes » du 5 novembre 1917 il est écrit à propos de la célèbre Caverne : «  Vendredi 29 juin 1917, Couloirs où l’on rampe au milieu d’invraisemblables débris, trous où l’on se glisse, salles immenses à demi comblées par des éboulis des voûtes : vastes galeries taillées dans la pierre, barrées de sacs de terre par endroits : vestibule étroit auquel on accède par un puits que remonte, verticale, une échelle branlante de quatre ou cinq mètres, escalier à pic encombré de poilus de garde. Les hôtes d’hier ont été surpris là en pleine vie courante, et tout le démontre : le poste de secours, ses paillasses, ses brancards sanglants, ses tables couvertes de flacons et de compresses, les galeries munies de couchettes, les dépôts de munitions, de fusées, de grandes, de vivres. Çà et là des renflements, ici sont enterrés des soldats allemands…Et partout des équipements, des casques, des sacs, des capotes, des masques, des cartouches-signaux, des chargeurs, des baïonnettes, des masses d’objets hétéroclites.  Pour lumière, des bouts de bougie et des ronds de stéarine ».

Le jeudi 5 juillet, il est encore mentionné : « Nous avons fouillé les papiers déchirés par les Allemands, dans le PC de la grotte avant leur reddition. Avons trouvé des morceaux de plans directeurs et un ou deux documents intéressants. Ai rapporté un manuel militaire allemand-français avec une série de questions peu banales. Vous avez beaucoup de poules ? Fournissez-moi trois cents œufs. Comment ? Vos poules ne pondent pas ? En ce cas, elles sont inutiles, nous allons les prendre et les saigner. Choisissez entre les œufs et les poules ! ». Enfin un beau plan directeur allemand est mis au jour. Il est monté sur bois, avec une réglette de zinc et de précieuses indications en surcharge. C’est un poilu qui l’a découvert.

source: http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.fr/2017/06/25/25-juin-1917-lincroyable-prise-de-caverne-dragon/

« La vache a dut faire un veau »

Le 5 novembre

Chère soeur

Je suis de relais (?) à la compagnie et je les ai trouvé au repos, La vache Blanche a dut faire veau (?) j’espère que cela c’est tres bien tirer , C’est de la part de ton frère qui t’aime et t’embrasse de tout coeur,

Léon

source: http://leontouchais.canalblog.com/archives/2013/02/13/26407816.html

Journal du lundi 5 novembre 1917 à travers Le Miroir

Au nord du Chemin des Dames, l’activité de l’artillerie reste très marquée dans la région de Pinon-Vauxaillon.
Au nord-ouest de Reims, un coup de main ennemi a échoué.
Sur la rive droite de la Meuse, à la suite d’un violent bombardement, les Allemands ont prononcé deux attaques successives sur notre front, au nord du bois le Chaume. Nos feux ont dispersé les assaillants en leur infligeant de fortes pertes.
Dans la région de Damloup, un coup de main ennemi est resté sans succès. Nos patrouilles ont fait un certain nombre de prisonniers.
Dunkerque a reçu plusieurs bombes d’avions. Pas de victimes.
En Macédoine, activité d’artillerie réciproque dans la région Vardar-Doiran, dans la boucle de la Cerna, et au nord de Monastir.
Le communiqué italien signale une vive activité d’artillerie sur le front du Tagliamento. Nos alliés résistent à une forte pression sur leur aile gauche. MM. Painlevé et Lloyd George sont parti pour Rome où le chef d’état-major britannique les a précédés.
Les Russes ont coupé court a des tentatives de fraternisation sur leur front.
Les Anglais ont fait plus de 400 prisonniers sous Gaza.
M. Terestchenko, ministre des Affaires étrangères de Russie, a pris nettement position contre M. Skobelef, ancien ministre et l’un des chefs du Soviet.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html

« Préserver l’art de l’ennemi »: exemple de Charleville

https://books.google.fr/books?id=SLFwjEN8uFMC&pg=PA257&lpg=PA257&dq=5+novembre+1917&source=bl&ots=KiywtZM833&sig=CGYsevEieq0614Z63DOFW4V6DdU&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjsttX9nPzWAhWLuhQKHf_mATo4ChDoAQgsMAE#v=onepage&q=5%20novembre%201917&f=false

(Aviation) Guynemer glorifié dans les écoles

Guerre 1914-1918. La glorification de Guynemer dans les écoles, le 5 novembre 1917. La lettre du commandant Brocard est lue à l’école communale de la rue de Marseille (Xème arr.). Photographie parue dans le journal « Excelsior » du mardi 6 novembre 1917.

Guerre 1914-1918. La glorification de Guynemer dans les écoles, le 5 novembre 1917. La lettre du commandant Brocard est lue à l’école communale de la rue de Marseille (Xème arr.). Photographie parue dans le journal « Excelsior » du mardi 6 novembre 1917.

© Excelsior – L’Equipe / Roger-Viollet

source: http://www.parisenimages.fr/fr/galerie-collections/72344-35-guerre-1914-1918-glorification-guynemer-ecoles-5-novembre-1917-lettre-du-commandant-brocard-est-lue-a-lecole-communale-rue-marseille-xeme-arr-photographie-parue-journal-excelsior-du-mardi-6-novembre-1917

« Peut-on mépriser de la sorte les pauvres combattants? »

La lettre d’Edmond X écrite le 5 novembre 1917. Edifiante.

https://www.archives71.fr/arkotheque/client/ad_saone_et_loire/_depot_arko/articles/95/2c-lettreedmondx05-11-1917.pdf

 

1185/31 octobre 1917: Les missions d’artistes aux armées en 1917

Une saucisse allemande s’écrase près de Troyes

Le 31 octobre 1917, Le Figaro égaie ses colonnes d’une comparaison entre le zeppelin échoué sur les arbres près de Troyes, et une saucisse.

«Troyes.-Une saucisse allemande s’est échouée sur les arbres de la route d’Amonce à Dienville, près de Bar-sur-Aube. Elle mesure 14 mètres de hauteur sur 5 mètres de diamètre et est ornée de la croix noire.

 Il n’y avait personne dans les nacelles.» écrit Le Figaro du 31 octobre 1917.

La bataille de Beersheba (Israël)  du 31 octobre  au 7 novembre 1917 )

A l’aube du 31 octobre 1917, 40.000 Britanniques montèrent à l’assaut de Beersheba, défendue par 5.000 Turcs, 16 pièces d’artillerie et 10 mitrailleuses.

Les défenses extérieures de la ville tombèrent instantanément.
Sur le secteur est, le corps monté du désert buta sur la colline de Tell es-Saba, à six kilomètres à l’est de Beersheba.  Solidement défendue, la colline ne fut prise que vers 15H00.
Au sud, 3 régiments de cavalerie légère australienne (1.600 hommes) percèrent les défenses turques et pénétrèrent dans la ville à la tombée de la nuit (18H00).
Allenby s’était emparé de Beersheba, de son système de distribution d’eau, de 1.200 prisonniers turcs et de 14 canons.

En savoir plus sur http://bataillescelebres.hebergratuit.net/beersheba/index.html?i=1#3BfKJ5DyBw2Q9U1X.99

Troisième bataille de Gaza

Après deux échecs successifs, en mars et en avril, Les forces britanniques ainsi que celles du Commonwealth lancent une troisième offensive dans la bande de Gaza afin de chasser l’armée turque. 88 000 hommes dirigés par le général sir Edmund Allenby sont mobilisés pour l’occasion contre seulement 35 000 défenseurs du côté turc. Feignant d’attaquer Gaza, les forces du Commonwealth se dirigent massivement vers Beersheba. Après une journée de bataille, l’armée turque doit entamer un repli de Beersheba.

source: http://www.linternaute.com/histoire/jour/evenement/31/10/1/a/59518/troisieme_bataille_de_gaza.shtml

Les missions d’artistes aux armées en 1917

Les missions d’artistes aux armées, instituées à l’automne 1916, viennent s’insérer dans un ensemble de manifestations et de programmes artistiques existants tournés vers la représentation de la guerre. Dès l’automne 1914, le général Niox, directeur du musée de l’Armée, accrédite avec l’accord du Grand Quartier Général, des peintres pour des missions aux armées. Elles prennent fin officiellement en octobre 1915, mais se poursuivent officieusement bien au delà de cette date2 . Les participants sont pour l’essentiel des artistes membres de la Société des peintres militaires, présidée par François Flameng, et accrédités peintres du ministère de la Guerre.

source: http://musee-armee.fr/fileadmin/user_upload/Documents/CERMA_extraits/MA_extrait-cerma-1-robichon.pdf

Le hangar à dirigeables d’Ecauseville

Au cours de la 1re Guerre mondiale, la marine française décida d’employer des dirigeables pour chasser les sous-marins allemands. Le 6 décembre 1916 fut créé le centre de dirigeable sur le site d’Ecausseville. Le terrain, situé au hameau de la Bazineric à Ecausseville, fut choisi, car il était protégé des vents dominants soufflant de l’ouest et permettait des décollages avec les vents ascendants. Le même jour, la marine émit une commande pour la construction de deux hangars en bois, long de 150 m, large de 20 m et d’une hauteur de 22 m. Le 1er hangar fut construit par la « Société Sainte-Baume et Garnier » entre janvier et août 1917. Il abrita le dirigeable Sea Scout SS 49/VA3 d’origine britannique. Sur le site furent également construits une usine à hydrogène et deux gazomètres.

Le 31 octobre 1917, la marine décida de remplacer le 2e hangar (non construit) par une structure en béton afin d’abriter des dirigeables de type ZD3. Il fut construit selon les plans de l’ingénieur Henry Lossier (1878-1962) par la société Fourré et Rhodes entre le 12 novembre 1917 et le 18 août 1919. Le hangar a 150 m de longueur, une largeur à la base de 40 m et une hauteur de 31 m. Il est formé de trois parties accolées (non joint) chacune constituée de neuf fermes en béton armées réunies par des pannes. Le dossier complet sur https://www.lieux-insolites.fr/manche/dirigeable/dirigeable.htm

Journal du mercredi 31 Octobre 1917 à travers Le Miroir

La lutte d’artillerie a été assez active dans le secteur Braye-en-Laonnois-Hurtebise et sur la rive gauche de la Meuse.
Au nord-ouest de Reims, un coup de main sur une tranchée allemande à l’ouest de Brimont, nous a permis de faire subir des pertes sérieuses à l’ennemi et de ramener une vingtaine de prisonniers et du matériel.
Des avions allemands ont bombardé Dunkerque et Calais sans causer de victimes dans la population. La même nuit, Belfort a reçu plusieurs bombes: trois blessés dont une femme et un enfant. Saint-Dié a été également bombardée : un blessé. 4 avions allemands ont été abattus par nos pilotes et 12 contraints d’atterrir avec des avaries. Nos avions de bombardement ont lancé 2.000 kilos d’explosifs sur les gares et dépôts de Lichtervelde et de Gits, en Belgique. En outre, les gares de Maizières-lès-Metz, Longeville-les-Metz, Thionville, etc., ont reçu 7000 kilos de projectiles.
Le repli des troupes italiennes sur des positions assignées, a continué. La destruction des ponts sur l’Isonzo et l’action efficace des troupes de couverture, ont ralenti l’avance de l’ennemi. La cavalerie italienne est entrée en contact avec les avant-gardes ennemies.
Sur le front russe, les Allemands ont essayé, après un violent bombardement, de prendre l’offensive à Laovutsem. Ils ont été repoussés. Dans la région de Riga, ils ont subi un autre échec.
source:

 

Des lettres-aquarelles de Mathurin Meheut aux enchères le 24 mars

Sur le site du Télégramme de Brest

Une vingtaine de lettres écrites par Mathurin Méheut dans les tranchées de la Guerre 14-18, illustrées d’aquarelles, vont être vendues aux enchères, le 24 mars, à Tours (Indre-et-Loire), par Me Aymeric Rouillac. La mise à prix est fixée à 500 €. Cette correspondance de l’artiste, originaire de Lamballe, avec sa « marraine de guerre » – noble institution créée pour soutenir ou remonter le moral des troupes sur le front, en tout bien tout honneur – est particulièrement intéressante.

© Le Télégramme – Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/cotesarmor/encheres-des-lettres-aquarelles-de-mathurin-meheut-en-vente-le-24-mars-11-03-2015-10553234.php

(VIDEO)les Graffitis de soldats allemands au musée de la Mémoire des murs

Sur le site de France TV info

Pendant la Grande Guerre, des soldats allemands réfugiés dans une galerie souterraine proche de Noyon dans l’Oise ont gravé les murs pour combler l’attente et exorciser leur peur. Blasons, animaux, phrases : ces graffitis historiques ont été moulés et sont exposés jusqu’au 26 octobre au musée de la Mémoire des Murs à Verneuil-en-Halatte

http://culturebox.francetvinfo.fr/expositions/patrimoine/14-18-les-graffitis-de-soldats-allemands-au-musee-de-la-memoire-des-murs-195441

(Film d’animation): « Toiles de Front » : quelques notes de musique pour oublier la guerre

S’il n’y a qu’un document à voir ce week-end, c’est bien celui-ci. A rediffuser ,si ça vous plaît, ce document de France 3 Midi Pyrénées

Comment créer dans des moments tragiques ? Comment jouer de la musique au milieu d’une tranchée, pour tuer l’ennui avant de monter au front pour y tuer l’ennemi ou pour y laisser la vie ?

L’exposition « Toile de front »actuellement visible à Blagnac  nous replonge au cœur de la « Grande Guerre » de 14-18. Elle donne à voir et à entendre l’histoire de ces poilus musiciens qui tentaient de s’échapper de l’enfer grâce à quelques notes produites par des instruments de fortune.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/10/11/toiles-de-front-quelques-notes-de-musique-pour-oublier-la-guerre-569108.html