Le 507e régiment de chars de combat à Villiers-le-Sec (Haute-Marne)
Le Général BERDOULAT, Commandant le 20e Corps d’Armée, devant recommencer le 25 au petit jour une opération sur Villiers-le-Sec, obtint l’appui d’une compagnie de chars blindés pour cette nouvelle attaque.
Un bataillon du 79e Régiment d’Infanterie, appuyé par la section du Lieutenant BAGNERIS, attaqua le village par l’ouest. La section du Lieutenant RODET agit avec le 418e R. I. en débordant Villiers-le-Sec par le sud et, à gauche, la section SAMBART passant dans la zone du 160e R. I. devait flanc-garder l’attaque, puis se rabattre sur le parc et le château situés sur la route de Villiers à Pleine-Selve.
La section SAMBART sauta en partie sur un champ de mines et ne put accomplir sa mission. Mais les deux autres sections réussirent et le soir Villiers-le-Sec était aux mains du 79e R. I. qui y trouva beaucoup de matériel et 700 prisonniers.
Au cours de cette action, la section RODET fut prise à partie par deux pièces anti-chars. L’une fut détruite par un coup de 37 tiré par le Maréchal-des- Logis FUMERON ; le Lieutenant RODET cassa le percuteur de son canon en tirant sur l’autre, mais son mécanicien, le Brigadier MARTIN, fonça en quatrième vitesse sur la pièce anti-chars dont les servants furent si impressionnés qu’ils vinrent au-devant du char les mains levées.
L’accident survenu à la section SAMBART doubla le travail de la section BAGNERIS qui dut attaquer le parc et le château après avoir nettoyé le village. Cette section, admirablement dressée et commandée, sut conserver toute sa cohésion et rester dans la main de son chef pendant toute la journée. Le Lieutenant BAGNERIS dut en partie cette rare cohésion à l’extraordinaire bravoure du Chasseur blindé JEANDET, une mauvaise tête mais ayant du cœur. Ce chasseur assura volontairement la liaison entre les chars de sa section pendant le combat, sautant d’un appareil à l’autre, leur indiquant le chemin, désignant les objectifs, montrant les mitrailleuses et recueillant les prisonniers.
source: http://tableaudhonneur.free.fr/507eRCB.pdf
Charles Meyrand, du 261e R.I fusillé au Grand Camp
Charles Meyrand, du 261e R.I., est fusillé au Grand Camp. Condamné à mort le 10 juillet pour tentative d’espionnage et organisation de désertion.
source: http://www.archives-lyon.fr/archives/sections/fr/centenaire1gm/a_lyon_en_1418
Des Tchéquoslovaques délivrent le Vouzinois (ardenne)
La ville de Vouziers a le noble privilège d’être un des hauts lieux de l’amitié franco tchécoslovaque et l’école Masaryk a été édifiée pour perpétuer cette amitié.
Ce qui a fait se rencontrer les peuples français et tchécoslovaques, c’est le combat pour un idéal de paix fondé sur la liberté, la justice, la démocratie, la fraternité humaine et le refus de tout asservissement. Cet idéal a fait se lever les Tchèques et les Slovaques dans le Monde entier pour refuser le joug allemand et autrichien et pour accéder à leur indépendance. Ces volontaires appartenant aux 21e et 22e régiments, puis à la Brigade Tchécoslovaque, participèrent aux combats terribles entre les 19 et 25 octobre 1918 qui permirent la libération des communes de TERRON, VRIZY, VANDY et CHESTRES au prix de pertes énormes. 212 d’entre eux reposent au cimetière de CHESTRES.
source: http://sepia.ac-reims.fr/lyc-masaryk/-joomla-/images/stories/documents/masarykhistorique.pdf
Journal du vendredi 25 octobre 1918
Les Anglais ont livré de vifs combats sur le front de bataille de Valenciennes. Ils ont chassé l’ennemi du bois de Vendegies et se sont emparés des villages de Neuville, Salesches et Beaudignies, et des passages de l’Ecaillon. Une contre-attaque allemande vigoureuse à Vendegies a été repoussée.
Au nord de Valenciennes, nos alliés ont chassé l’ennemi de la forêt de Raismes, et capturé les villages de Thiers, Haute-Rive et Thun.
Combats acharnés à l’ouest de Tournai.
Nos troupes, sur le front de l’0ise, ont franchi le canal à l’est de Grand-Verly. Malgré des contre-attaques, elles se sont maintenues sur la rive est.
Entre Oise et Serre, lutte également vive dans la région de la voie ferrée, au nord de Mesbecourt. Nous avons fait des prisonniers. Au nord de Nizy-le-Comte, nous avons sensiblement élargi nos gains. A l’est de Vouziers, activité des deux artilleries.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/octobre18.html