Quiproquo autour d’une liaison
Le Figaro du 19 septembre 1918 nous raconte comment une erreur de traduction peut prêter à confusion.
«Un officier anglais, chargé d’une mission en Amérique, allait, il y a quelque temps, rendre visite, dans une petite ville de l’Ohio, à des amis dont le fils vient d’arriver sur notre front.
Le jeune Yank a écrit à ses parents. Sa lettre est joyeuse. Il leur dit que son colonel, content de lui, l’emploie pour des “liaisons”. Le mot est en français dans la lettre. Les parents ne savent pas le français. Ils ont donc consulté le dictionnaire, et ils y ont lu notamment: “Liaison. Relations illicites avec une femme.”
Nous ne comprenons pas, a dit le père, et nous n’osons pas demander d’explications à Jimmy. Mais nous sommes un peu ennuyés. L’officier anglais s’est empressé de rassurer les parents. […]» écrit Le Figaro du 19 septembre 1918.
Victoire d’Allenby à la bataille de Megiddo
La bataille de Megiddo a eu lieu entre le 19 et le 21 septembre 1918, elle opposait l’empire ottoman et l’empire allemand à la France et au Royaume-Uni. A l’issue de la bataille de Megiddo, la Palestine passe sous administration britannique. Les troupes victorieuses étaient dirigées par le général britannique Edmund Allenby qui a su limiter les pertes humaines. Après cette bataille, Allenby devint le premier vicomte Allenby de Megiddo.
Vote d’un emprunt de la Libération
L’emprunt de la Libération a été voté le 19 septembre 1918 et souscrit du 20 octobre au 24 novembre. C’est le 4e des emprunts de la Défense nationale qu’a lancé l’Etat auprès des Français pour financer l’effort de guerre. Comme pour les précédentes campagnes, les banques françaises ont prêté leur concours à l’Etat en incitant leurs clients à participer à l’opération à travers des affiches allégoriques exposées dans leurs agences. Dans son courrier le Commissaire délégué à l’Emprunt propose d’étendre la campagne de souscriptions au réseau du CNEP en Australie. La banque est en effet installée à Melbourne depuis février 1881 et Sydney depuis mars 1881.
Bataille de Doïran (Bulgarie)
En aucune guerre les Britanniques n’ont donné tant de victimes comme ce fut le cas à Doïran
Lloyd George, premier ministreLa bataille de Doïran illustre l’une des plus grandes et brillantes opérations militaires menées par l’armée bulgare lors de la Première guerre mondiale. Doïran est le nom d’un lac qui se situe actuellement à la frontière de la Grèce (nord-est) et de la Macédoine (sud-est). La frontière entre ces deux pays passe par le milieu du lac. Les environs du lac de Doïran sont devenus le théâtre macabre d’une des plus grandes batailles sur ce front en Europe, opposant les forces de l’Entente (France, Angleterre, Grèce) et l’allié de l’Allemagne – la Bulgarie. 3 ans durant l’armée bulgare garda de façon infaillible les positions de Doïran – 1916, 1917 et 1918.
(…)
L’attaque sur Doïran dura 4 jours et nuits, entre le 16 et le 19 septembre 1918 et fut précédée par un tir d’artillerie massif sur les positions bulgares d’une durée de 2 jours, totalisant plus de 160 000 obus. Des attaques parallèles au gaz ont été menées (14 attaques avec 10 000 obus).
Les combats se menèrent sans interruption et avec beaucoup d’acharnement, sur plusieurs axes d’attaques. La division de Pléven se lança avec toutes ses réserves contre l’adversaire qui était de plusieurs fois supérieur en nombre et le repoussa. Les pertes anglaises et grecques étaient de 11 673 hommes, 547 furent faits prisonniers. Du côté bulgare : 518 tués, 998 blessés et 1 210 disparus sans laisser de trace.
source: https://la-bulgarie.fr/la-bataille-de-doiran
Journal du jeudi 19 septembre 1918
Entre Ailette et Aisne, nous avons continué à élargir nos gains. Des attaques locales nous ont permis de progresser au nord et à l’est d’Allemant. Nous avons fait une centaine de prisonniers.
Nous nous sommes emparés, après un vif combat, d’un point d’appui fortement tenu par l’ennemi à l’est de Sancy.
Sur le front de la Vesle, les Allemands ont été trois fois repoussés devant nos positions de la région de Glennes. Huit avions ennemis ont été abattus. Nous avons lancé dix tonnes de projectiles sur des gares, des bivouacs et des terrains d’aviation ennemis.
Les Anglais ont livré d’importants combats au nord-ouest de Saint-Quentin. Ils ont pris un poste allemand à l’ouest de la Bassée et arrêté une attaque à l’est de Vierstraat. Ils ont abattu quarante-cinq avions allemands; vingt autres ont été contraints d’atterrir, désemparés.
La note autrichienne a été remise par le ministre de Suisse à M. Stephen Pichon.
Les bolcheviks ont été battus sur le front d’Arkhangel.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/septembre18.html