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1409/12 juin 1918

12 juin 1918 combats de Belloy (Oise)

Des brancardiers français parcourent le champ de bataille de Belloy, le 12 juin 1918, c’est-à-dire, un jour avant l’arrêt des combats. Ils prennent en charge le corps d’un soldat tombé pendant les combats de Belloy du 11 juin menés par les hommes de la 152e division d’infanterie, où est rattaché le 125e régiment d’infanterie. Le jour de l’attaque contre Belloy, le régiment compte de lourdes pertes. En effet, 12 officiers sont perdus, 55 soldats sont tués, 41 disparus et 246 blessés.

Référence : SPA 50 W 2166 Belloy, Oise, cadavre d’un soldat allemand. 12/06/1918, opérateur Jacques Ridel.

Un soldat allemand tué lors de la bataille de Belloy demeure étendu sur le sol. Le 11 juin, les défenseurs allemands de Belloy tiennent en échec l’avancée française, soutenue par les chars du groupement III. En effet, la quasi-totalité des chars Schneider engagés sont détruits ou gravement endommagés par les tirs directs des batteries de 105 mm et de 77 mm.

source: http://archives.ecpad.fr/wp-content/uploads/2010/06/1918-06.pdf

Du côté de la légion russe

A 2h du matin, le 12 juin 1918, nos positions reçoivent le premier marmitage qui va durer jusqu’à midi. Comme devant Soissons, elles s’étirent sur un grand front et il faudra tenir coûte que coûte.
Sans souci des cadavres amoncelés, par onze fois, l’infanterie allemande s’avance et par onze fois elle est reçue au corps à corps et repoussée. Mais il faut faire appel à tous les hommes disponibles pour faire face à ces assauts bien supérieurs en nombre, on emmène en première ligne tout ce qu’on peut trouver à l’arrière et nos braves territoriaux font également le coup de feu. Pour moi, un des quatre survivants de la 2-9, ce 12 juin 1918 fut une grande victoire pour la D.M. Comme le 26 avril, comme le 30 mai, notre secteur est resté inviolé.
En trois semaines, nos pertes atteignent 94 officiers et 4139 hommes.
Fin juin, on se reconstitue à Rethondes et la Légion russe à Attichy.
Le 30 juin 1918, le 4e R.T.T. nous quitte et la Première Brigade Marocaine, qui comprend déjà la Légion étrangère où une élite de volontaire appartenant à quarante-deux nations se couvre de gloire, est complétée par le Bataillon russe aux ordres du Capitaine Loupanoff, avec le 12e Bataillon Malgache, les 27e et 43e Bataillons Sénégalais.
La Légion russe, dont la célébrité assure le recrutement, pose tout de même, par la présence de son drapeau national au milieu des drapeaux alliés, un grave problème au gouvernement français. Les Bolcheviks, ont le sait, ont cessé le combat et considèrent nos volontaires comme « traitres ». Outre de possibles complications internationales, il faut préserver les prisonniers que les Allemands et les Soviets ne veulent pas reconnaître comme combattants réguliers.

la suite sur http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/lieux/1GM_CA/cimetieres/russes/saint_hilaire/Gazette%20de%20Michka%20N°12.pdf

Ca bouge sur le front italien

Le 3 juin 1918, la 24e division remonte sur l’altipiano, et le 126e s’installe en réserve de division.

Le 12 juin, l’offensive est décidée. La 24e division attaquera avec ses trois régiments en ligne, le 50e à droite, le 126e en soutien au milieu, le 108e à gauche en liaison avec les Italiens.
De leur côté, les Autrichiens se préparent aussi à l’offensive. Les aviateurs français et les patrouilles de nuit signalent l’arrivée de convois et de troupes importantes.

La suite sur http://www.quemeneven1418.org/juin1918_front_italien/

(Aviation) l’as canadien Langley Frank Willard Smith abattu

Langley Frank Willard Smith

Langley Frank Willard Smith, « As » canadien de la WW1, 8 victoires aériennes dont 2 en collaboration au sein du 4N Sqn du RNAS, est tué le 12 juin 1918 pendant l’interception de 16 bombardiers Gotha allemands. Fraîchement transformé sur Sopwith « Camel », son appareil perd une aile et s’écrase près de Bruges, en Belgique.

Par ailleurs:

John Arthur Vessey, « As » britannique de la WW1, 5 victoires aériennes obtenues en collaboration avec ses pilotes en qualité d’observateur-mitrailleur au sein du 45 Sqn du RFC, perd la vie lors de la collision en vol entre son Sopwith 1½ « Strutter » A8299 et un autre « Strutter » de son Sqn, le A8244. Les occupants des deux appareils sont tués.

Otto Rosenfeld, pilote de l’aviation impériale allemande, détenteur de 4 victoires aériennes homologuées au sein de la Jasta 12, est abattu et sérieusement blessé.
Affecté en novembre 1917 à la Jasta 41, il enregistrera 8 victoires supplémentaires et deviendra un « As ».
Fritz Loerzer, « As » allemand de la WW1, 11 victoires aériennes au sein des Jasta 6 et 26, est abattu au dessus de Cutry, près de Longwy, et capturé.
Il terminera la guerre comme prisonnier.

source: http://www.crash-aerien.news/forum/ww1-la-grande-guerre-t28679-930.html

Journal du mercredi 12 juin 1918

L’ennemi a continué sa pression en direction d’Estrées et de Ribécourt.
A gauche, la résistance de nos troupes a été efficace. l’ennemi n’a pu enlever ni le Ployron, ni Courcelles. Le village de Mery, perdu par nous, a été repris.
Au centre, le principal effort des Allemands s’est porté sur le front Belloy-Marquéglise. Une puissante attaque menée avec de gros effectifs, a réussi à nous rejeter d’abord jusqu’à l’Aronde, mais, par un magnifique retour offensif, nos troupes ont refoulé l’ennemi sur tout ce front et rétabli leurs positions sur la ligne sud de Belloy et de Saint-Maur, sud de Marquéglise et de Vandélicourt.
A notre droite, des combats violents se sont livrés dans le massif boisé, au nord de Dreslincourt. L’ennemi, qui avait accumulé dans cette région de grandes forces, a pu atteindre Antoval, obligeant nos troupes à reporter leur ligne de résistance à l’ouest et au sud de Ribécourt.
Les troupes australiennes ont exécuté avec un plein succès une opération de détail dans le voisinage de Morlancourt. Leur ligne a été avancée de près d’un demi-mille et sur une largeur d’un mille et demi. Elles out capturé deux cent trente-trois prisonniers, vingt et une mitrailleuses et un mortier de tranchées.
Nos alliés britanniques ont accompli des raids heureux au sud de la Scarpe et à l’est de la forêt de Nieppe. Combat d’artillerie à l’ouest de Lens.
Sur le front italien, l’artillerie ennemie a essayé à plusieurs reprises de développer des actions partielles entre la Vallarsa et le val Astico. Elle a été vigoureusement contrebattue.
A l’est de Capo Sile, les patrouilles italiennes ont mis en fuite la garnison des premières lignes ennemies, capturé une mitrailleuse, vingt-quatre bombardes et du matériel de guerre. Cinq avions autrichiens ont été abattus.
Deux petits torpilleurs italiens ont attaqué une division navale austro-hongroise formée de deux dreadnoughts et de dix contre-torpilleurs. Les dreadnoughts ont reçu l’un deux, l’autre une torpille. Les unités italiennes sont rentrées indemnes.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/juin18.html

1387/21 mai 1918: un nettoyeur de tranchées en Italie 

Un nettoyeur de tranchées en Italie 

En forêt de Hesse Secteur Italien. Un nettoyeur de tranchées. Photo prise le 21 mai 1918 par Maurice Boulay.  ECPAD

source; http://centenaire.org/fr/dans-le-monde/europe/italie/litalie-dans-les-collections-de-lecpad

(suite) Poursuite des bombardements sur Valenciennes

Le lendemain, 21 mai 1918, comme il fallait s’y attendre, par deux fois, la sirène nous réveilla, l’électricité fut coupée, et sans fausse honte, chacun cette fois, descendit dans sa cave, après la leçon de la veille. Mais cette fois, les avions, après avoir essayé une violente canonnade continuèrent leur chemin sans avoir été touchés.
A la suite des accidents produits par les bombes, la Mairie recevait le 24 mai 1918, de la Commandanture, l’avis par lequel la Gendarmerie était chargée de trouver des caves pouvant autant que possible résister aux bombes. Une inscription sur la rue devaient les désigner comme telles. Les habitants de ces maisons étaient priés d’en permettre l’accès en tout temps.
En effet à la suite de cette circulaire, lorsque la sirène signalait l’approche des avions, vous pouviez toujours entrer dans une cave pour vous mettre à l’abri. Aussi, dès la moindre alerte, les rues étaient-elles désertes. Des soldats allèrent même de maison en maison, pour faire le recensement des caves indiquant le nombre d’hommes que l’on pouvait y mettre, s’assurant également de leur solidité.

Les attaques aériennes se multipliaient, le temps étant particulièrement propice.

source: http://civils19141918.canalblog.com/archives/2011/07/27/21689563.html

La carte postale du jour

Journal du mardi 21 mai 1918

Actions d’artillerie assez violentes dans la région de Hangard et au sud de l’Avre. Nos patrouilles, opérant à l’ouest de Castel, ont fait des prisonniers.
Au nord-ouest de Reims, vers Bermericourt, nos détachements ont pénétré jusqu’à la troisième tranchée ennemie, opéré de nombreuses destructions et ramené des prisonniers dont un officier, et du matériel. De leur côté, les Allemands ont tenté des incursions sur nos lignes, dans la région de Vauclerc et au bois des Chevaliers, sans obtenir de résultat.
Les Anglais ont entrepris avec succès une action locale à Ville-sur-Ancre. Ils ont pénétré dans les positions allemandes situées aux abords de ce village, qu’ils ont pris. 360 prisonniers et 20 mitrailleuses ont été capturés. Les pertes de nos alliés sont légères.
Ils ont réussi un raid et infligé des pertes à l’adversaire au sud-ouest de Meteren. Ils ont fait des prisonniers près d’Albert et brisé une offensive près d’Hinges.
Les Américains ne signalent sur le front qu’une activité d’aviation.
Un raid aérien, accompli par plusieurs escadrilles, a eu lieu sur Londres. On signale 37 tués et 156 blessés. 4 avions ennemis ont été abattus.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/mai18.html

1219/4 décembre 1917: les Français en Italie

Journal du 28 ème RI

plan_grugiesL4 décembre 1917.-De 0h30 à 0h45, un avion de bombardement lance une dizaine de bombes sur la région de Grugies.
Journée et nuit assez calmes, dans le CRD et le CRF.

Un tir exécuté par notre AT sur la tranchée de la Drave à 13 heures, provoque une violente riposte de l’artillerie allemande sur le CRB et la droite du CRD.

De nombreux avions ennemis ont traversé nos lignes pendant la nuit, pour aller bombarder notre zone arrière.

Vers 6 heures, l’observatoire Eugène signale des bruits de klaxons venant de droite (origine éloignée) et une très légère odeur de gaz.

Extrait du JO du 29 novembre 1917 (Réserve)
Par décret du Président de la République en date du 25 novembre 1917, sur la proposition du Président du Conseil, ministre de la Guerre, M. Martin, du 28e I, est promu à titre définitif au grade de Lieutenant de Réserve pour prendre rang du 7 octobre 1917.

Extrait du JO du 29 novembre 1917. Passage des Officiers de la classe 1914 dans la réserve.
Par décision ministérielle du 13 novembre 1917, les officiers d’infanterie à TT dont les noms suivent, nommés officiers de l’Active comme appartenant à ce moment à une classe d’active ou suivant le sort de cette classe, cessent d’appartenir comme Officiers de l’armée active, à compter de la date à laquelle cette classe est passée elle-même dans la réserve, et sont nommés avec le même grade Officiers de réserve à titre temporaire pour prendre rang de la date depuis laquelle ils jouissent de ce grade :
Colleville (M.E.), sous-lieutenant (1)
Le Roy (H.M.P.E), idem
Pourny (E.A.B.), idem

http://vlecalvez.free.fr/JMO_decembre1917.html

Indépendance de la Finlande

Le 6 décembre 1917, la Finlande s’émancipe de la Russie et proclame son indépendance en profitant des désordres occasionnés par la guerre de 1914-1918 et les Révolutions russes de 1917.

Les Français en Italie

 mont tomba

Le 4 décembre, les unités françaises montent en ligne. Les chasseurs alpins de la 47e D.I .A. reprennent le Monte Tomba le 30. Fantassins, chasseurs, artilleurs, sapeurs vont tenir leurs secteurs jusqu’en mars 1918. Foch rappelle la 10e armée sur le front Ouest, sauf le 12e C.A. qui devient les F.F.I. (Forces françaises en Italie) commandées par le général Graziani.

Le dossier sur:

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-francais-en-italie-1917-1918

 

Journal du mardi 4 décembre 1917

Dans la région de Saint-Quentin et au nord du bois des Fosses, des coups de main ennemis sur nos petits postes sont restés sans succès.
Entre la Miette et L’Aisne, dans la région à l’est de Reims, et sur la rive droite de la Meuse, la lutte d’artillerie a été assez violente.
En Woëvre, après un vif bombardement l’ennemi a prononcé une attaque sur nos positions au nord de Flirey. Nos feux ont arrêté et refoulé l’assaillant, qui a subi des pertes élevées. Des prisonniers sont restés entre nos mains.
Dans les Vosges, une tentative de coup de main sur nos petits postes de la région de Violu a complètement échoué.
Les Anglais ont exécuté une opération de détail au nord-est d’Ypres. Quarante-cinq bâtiments et fortins ont été capturés sur la crête principale au nord de Passchendaele.
Sur le front de bataille de Cambrai, les troupes britanniques se sont repliées par ordre et sans intervention de l’ennemi du saillant aigu formé par le village de Masnières. Dix attaques allemandes ont été repoussées sur ce front.
Dans la région de Bourlon, nos alliés ont capturé des mitrailleuses et des prisonniers.

http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/decembre17.html

 

1203/ 18 novembre 1917: Sur le front italien

Sur le front italien

Les alliés viennent en aide aux Italiens, et en novembre 1917, des troupes françaises et britanniques commencent à affluer sur le front italien de manière consistante, 6 divisions françaises et 5 britanniques. C’est ainsi que le 18 novembre 1917, le 126e régiment d’infanterie (24e division), dans lequel Yves Jain sert comme sergent, commence à embarquer en train puis en camions pour l’Italie .
Le régiment est d’abord regroupé dans le secteur de Custozza (région de Vérone), en réserve générale avec la 24e division d’infanterie, prête à barrer la vallée de l’Adige. Il y reste presque deux mois avant d’être cantonné à 15 kms au nord de Vicence (nord-est de Vérone) en réserve d’armée avec la 24e DI.

source: http://www.quemeneven1418.org/juin1918_front_italien/

Création d’une école d’aérostation

Le 18 novembre 1917, le ministre de la Marine décide la création à Saint-Cyr d’une école d’aérostation. En revanche, les radiotélégraphistes (ou TSF) sont formés à Rochefort (17) qui abrite aussi l’école des ballons libres.

source: http://www.colsbleus.fr/articles/9567

Journal du dimanche 18 novembre 1917 à travers Le Miroir

Activité des deux artilleries au nord de Courtecon; nous avons repoussé, en lui infligeant des pertes, un détachement ennemi qui tentait d’aborder nos lignes dans cette région.
Les Anglais ont exécuté une opération avec succès vers Passchendaele. De nouveaux éléments de défense ennemis sur la crête principale, y compris une ferme, fortement organisée, sont tombés aux mains de nos alliés avec un certain nombre de prisonniers.
Les Italiens ont repoussé des détachements austro-allemands, qui, sous la protection de l’artillerie, tentaient de franchir la Piave inférieure. Ils ont anéanti une partie de ces troupes et capturé plusieurs dizaines d’officiers et plusieurs centaines de soldats.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html

1195/10 novembre 1917: une école de chars à Bourg ( Haute-Marne)

Le Bataillon débarque à Marseille en gare d’Arenc et reçoit l’ordre d’aller occuper la partie du camp Delorme qui lui est affecté.

Du 11 au 15 novembre

Ordre n° 1 : Des bagarres ayant eu lieu entre les Canaques et les Zouaves, les IN des 1ère et 2ème Compagnies, CM et SHR resteront consignés au camp jusqu’au départ. Un officier des 1ère et 2ème Compagnies restera en permanence au camp et dès 17 H, des sentinelles seront placées aux deux issues des baraques occupées par ces unités. Les commandants des 1ère et 2ème Compagnies réuniront leurs hommes, leur feront une théorie morale et calmeront les esprits.

Le lieutenant DELMAS devançant la colonne quittera Marseille le 16.

La suite sur http://www.bmp-1916.com/novembre-1917.php

Une école de chars à Bourg ( Haute-Marne)

Une école des chars à Bourg : Le 10 novembre 1917, le capitaine Georges Patton installe l’école des chars à Bourg. Le 22 février 1918, 200 hommes sont formés et rejoignent le front. L’utilisation des chars a largement contribué à la victoire des Alliés.

source: http://www.langres.fr/les-ecoles-de-guerre-americaines-198

Sur l’incorporation de la classe 1917

Le  général Gallienni est entendu à la Chambre des députés par la commission de l’armée sur l’incorporation immédiate de la classe 1917.
Voir aussi :  la séance du 30 novembre 1915, discussion du projet de loi relatif à l’appel sous les drapeaux de la classe 1917

Le traumatisme de Caporetto (suite)

La bataille de Caporetto (24 octobre – 12 novembre 1917), soit la douzième bataille de l’Isonzo, a représenté un traumatisme profond pour la nation italienne. Aujourd’hui encore, dans le langage courant, le mot « Caporetto » est synonyme de défaite, de désastre. Si la Grande Guerre a été la « frattura epocale » (Mario Isnenghi) qui a inauguré le XXe siècle, Caporetto a été, dans le cadre de la catastrophe européenne et notamment pour l’Italie, un traumatisme dans le traumatisme, de surcroît pluriel. Plus d’un après la Strafexpedition (expédition punitive) lancée par les Autrichiens en mai-juin 1916 contre le front italien, et à la suite de l’épuisement des troupes par la guerre de position, depuis l’été 1917 les Hauts Commandements autrichiens obtiennent de l’Allemagne des renforts, des divisions d’élite rompues aux techniques de l’attaque. En septembre 1917, sous le commandement, entre autres, du Général Otto von Below, les unités allemandes appliquent la stratégie de l’encerclement et du lancement de gaz asphyxiants. Leur première attaque a lieu le 24 octobre 1917 sur une ligne montagneuse comprise entre Plezzo et Tolmino (aujourd’hui en Slovénie), prenant les troupes italiennes, non préparés par le Général en chef Luigi Cadorna à une guerre de défense, totalement au dépourvu. Entre Plezzo et Tolmino, à la hauteur du village de Caporetto, s’ouvre la grande vallée du Frioul. C’est là que les troupes d’assaut autrichiennes et allemandes ouvrent une brèche qui les conduit, longeant le cours de l’Isonzo, vers les plaines, au-delà du fleuve Tagliamento, jusqu’à un autre fleuve célèbre, le Piave. Entre le 24 octobre et le 12 novembre, les soldats italiens – arrachés depuis 1915 à leur vécu et à leurs habitudes par la conscription nationale obligatoire, soumis déjà à la violence des combats sur les montagnes orientales, aux conditions inhumaines des tranchées et aux bouleversements sensoriels, perceptifs et plus largement physiques – sont repoussés par les Autrichiens, et subissent le choc supplémentaire d’une défaite assortie de l’accusation de désertion et de trahison par les Hauts Commandements.

la suite sur https://www.fabula.org/actualites/le-traumatisme-de-caporetto-histoire-litterature-et-artscolloque-internationalparis-9-et-10_79686.php

Journal du samedi 10 novembre 1917

Nous avons exécuté avec succès des coups de mains en Argonne et sur la rive gauche de la Meuse, dans la région du bois d’Avocourt, nous avons ramené des prisonniers.
Deux attaques allemandes, précédées d’un violent bombardement, l’une sur nos positions du bois Le Chaume, l’autre en Lorraine, dans la région d’Arracourt, ont été repoussées. L’ennemi a subi des pertes sérieuses et laissé des prisonniers entre nos mains.
En Haute-Alsace, un de nos détachements a fait une incursion dans les tranchées allemandes au nord-ouest de Bisel (région de Seppois). Il a détruit les abris, capturé du matériel et est rentré au complet dans ses lignes.
Les Anglais ont réussi un coup de main à l’est d’Hargicourt.
Sur le front belge, activité d’artillerie aux abords de Dixmude et au sud de Nieuport.
En Macédoine, duel d’artillerie dans la région de Doiran et au nord de Monastir où nos tirs de destruction ont provoqué des explosions dans une batterie ennemie. Un monitor britannique a bombardé les batteries ennemies de Nechori, à l’embouchure de la Strouma.
Les Italiens ont achevé leur repli et se sont installés sur leurs positions de défense.
Les Anglais ont enlevé en Mésopotamie Tekkrit, à 185 kilomètres au nord de Bagdad.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html

1178/24 octobre 1917: reprise des carrières de l’Aisne

Reprise des carrières de l’Aisne

source: http://centenaire.org/en/node/4059

Lire aussi http://historyweb.fr/bataille-du-chemin-des-dames/

Il faudra attendre le 24 octobre 1917 pour que la bataille du Chemin des Dames se termine. Elle s’achèvera après une nouvelle offensive, cette fois soigneusement coordonnée entre artillerie et infanterie par Pétain. Elle portera sur le fort de la Malmaison – verrou de l’accès au plateau. Les allemands, finalement contraints d’évacuer le plateau… le reprendront en mai 1918.

source: http://grandeguerre1418.unblog.fr/2007/05/09/le-fort-de-la-malmaison-02-aisne/

Le 255 ème RI est dissous

Le 24 octobre 1917, le Régiment est dissous. Pour son comportement exemplaire et héroïque lors de l’offensive de décembre 1916 et lors de la préparation de l’assaut d’août 1917, le Régiment est alors cité à l’ordre de la 97° Division par le Général Lejaille. Le texte de la citation est le suivant : « sous le commandement du Lieutenant-Colonel Vérignon, qui a su faire passer dans l’âme de ses soldats les nobles sentiments dont il est animé, a mérité, partout où il s’est présenté, la réputation d’une unité vigoureuse, bien instruite, disciplinée et ardente. A eu, tout au cours de la campagne et notamment à l’attaque de la côte du Poivre le 15 décembre 1916 et lors des affaires du bois d’Avocourt en juin et juillet 1917, la plus brillante attitude et a donné spécialement l’exemple d’une admirable ténacité. »

source: http://jeanmichel.guyon.free.fr/monsite/histoire/foncinelehaut/vuillaume/1a.html

Conséquence de la révolution russe

Le 24 octobre 1917 Lénine s’empare du pouvoir et arrête la guerre. Un an après, le traité de Brest-Litovsk est signé entre la Russie et L’Allemagne.

Les Français en Italie

Conformément au pacte de Londres signé le 23 avril 1915. L’Italie a déclaré la guerre, le 23 mai 1915, à l’Autriche-Hongrie et le 23 août 1916 à l’Allemagne. Sur leurs théâtres d’opérations, les Italiens se battent dans les Dolomites et le Frioul, sur la Piave, l’Izonso, sur le plateau d’Asiago.

Sous les coups des Allemands et des Austro-Hongrois, le front s’écroule à Caporetto le 24 octobre 1917. Par la brèche, l’ennemi progresse de 28 km la première journée et met en déroute les 2e et 3e armées royales du général Cadorna.

La suite sur http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-francais-en-italie-1917-1918

La bataille de Caporetto

Cette bataille, également appelée 12e bataille d’Isonzo, oppose les troupes italiennes aux forces austro-allemandes dans le Nord de l’Italie. Elle se solde par une humiliante défaite italienne.

La nouvelle armée austro-allemande sous le commandement de von Below lance une offensive le 24 octobre 1917 contre la IIe armée italienne. Il est soutenu par deux armées austro-hongroises. Les Allemands utilisent à la fois les tirs de barrage, les gaz et les lance-flammes, comme sur le front Ouest. Dès le début de l’offensive, les unités italiennes de premières lignes sont prises de panique et reculent. Le 25 octobre, les austro-allemands ont réussi une percée de 24 km. Le 27 octobre, le général Cardona ordonne le retrait des troupes italiennes qui se regroupent sur le Tagliamento début novembre.

Le bilan est terrible pour les Italiens qui perdent la moitié de leur artillerie, d’importants stocks de matériel et de vivres, ainsi qu’une bonne partie de la Vénétie. On compte 300.000 prisonniers italiens. Le général Cardona doit démissionner. Mais, malgré leur victoire, les troupes austro-allemandes ne parviennent pas à passer la rivière Piave tenue, jusqu’à la fin de la guerre, par les Italiens, les Français, les Britanniques et les Américains.

source: http://www.commemorer14-18.be/index.php?id=11193

lire aussi: http://bataillescelebres.hebergratuit.net/caporetto/index.html?i=1

 

Journal du mercredi 24 octobre 1917 à travers Le Miroir

Après une préparation d’artillerie qui a duré plusieurs jours, nos troupes se sont portées à l’assaut des puissantes organisations allemandes de la région d’Allemant et de la Malmaison. Sur tout le front d’attaque, nous avons largement progressé et nous avons fait 7500 prisonniers.
Au nord-ouest de Reims, actions d’artillerie assez vives au cours de la nuit. Trois coups de main dirigés sur nos petits postes à l’ouest de Bermericourt et à l’est de la Neuville, n’ont donné aucun résultat.
Sur la rive droite de la Meuse, la lutte d’artillerie a pris un caractère violent vers la cote 344.
Les Anglais signalent des succès vers Poel-Cappelle. A l’est de cette localité, ils ont opéré sur un front de 2 kilomètres et demi et se sont emparés d’un certain nombre de bâtiments fortement organisés et de redoutes bétonnées.
Un violent combat a coûté de nombreuses pertes à l’ennemi. Nos alliés ont poussé au delà de leur ligne d’objectifs.
Plus au nord, ils ont attaqué sur un front de 3800 mètres. Ils ont enlevé les défenses méridionales de la forêt d’Houthulst, ainsi qu’une nouvelle ligne de fermes organisées et de points d’appui. 200 prisonniers sont restés aux mains de nos alliés.

 

1115/22 août 1917

Journal du mercredi 22 août 1917

Assez grande activité des deux artilleries dans la région au nord de Vauxaillon et sur les plateaux de Cerny et de Craonne.
En Champagne, nos tirs de destruction sur les organisations allemandes du secteur de Saint-Hilaire ont provoqué l’explosion de réservoirs à gaz : nos reconnaissances ont trouvé peu après les tranchées ennemies évacuées et pleines de cadavres.
Sur le front de Verdun, la bataille a continué sur plusieurs points et s’est déroulée partout à notre avantage. Sur la rive gauche, nos troupes ont enlevé la côte de l’Oie, que nous occupons en entier, ainsi que le village de Régnéville. Sur la rive droite, au cours d’un attaque brillamment conduite, nous avons conquis Samogneux et tout un système de tranchées fortifié qui relie ce village aux organisations de la côte 344. Les contre-attaques déclenchées par les Allemands ont été repoussées par nos feux. Nous avons fait de nouveaux prisonniers qui n’ont pu être encore dénombrés.
Dans les Vosges, un coup de main ennemi sur nos petits postes de l’Hartmannswillerkopf n’a pas donné de résultat.
Les Anglais ont continué leur encerclement de Lens à l’ouest et au nord-ouest.
Les Italiens ont porté à 10400 le nombre de leurs prisonniers sur le Carso.
Les Russo-Roumains, après avoir subi un recul en Moldavie, ont repris l’offensive et regagné du terrain.
Le chancelier allemand Michaëlis a fait une déclaration devant la commission principale du Reichstag. Il a rendu hommage à l’initiative du Saint-Siège, tout en réservant sa réponse sur le fond; il a avoué que l’accord initial n’est pas établi là-dessus entre l’Allemagne et ses alliés.
Mr Venizelos songe à constituer une haute Cour pour juger les hommes politiques qui ont trahi la cause grecque depuis 1914 et dont le Livre Blanc signale les actes déshonorants.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/aout17.html

Protestation contre la guerre à Turin

Le 22 août 1917, à Turin (Italie) lors d’une manifestation de protestation contre la guerre et ses conséquences (le manque de vivres), une foule composée en majorité de femmes s’attaque à des magazins. La police intervient en tirant sur les manifestant(e)s, ce qui provoque des morts et des blessés. Dès le lendemain, la grève est générale à Turin, la première barricade est élevée tandis que la police occupe la Bourse du travail.
Le 24 août, l’état de siège est proclamé, mais les affrontements se poursuivront jusqu’au 26 août. Une église sera investie par la foule et la grande quantité de vivres qui se trouvait entreposée dans le couvent sera distribuée aux nécessiteux. Les anarchistes ont pris une part active à ces d’émeutes et notamment le compagnon Anselmo Acutis. Ces événements « fatti di Torino » se caractérisent par une féroce répression policière qui causera la mort de centaines de personnes.

source: https://www.facebook.com/enrage.e.s.org/posts/303386023166823

(Marine) Le paquebot Golo II coulé

Golo II : du nom d’une rivière corse,  petit paquebot de la compagnie Fraissinet, transformé en transport de troupes pendant la guerre 14-18. Construit à Newcastle en 1905. Longueur 80 mètres… 257 personnes se trouvaient à bord lorsqu’il a été torpillé non loin de Corfou par le sous-marin allemand UC22, le 22 août 1917. On rapporte que 37 « marins militaires » et un officier serbe ont péri dans son naufrage et que 4 officiers serbes ont été faits prisonniers par le sous-marin. Les rescapés ont été débarqués à Corfou.
Parmi les disparus se trouvait Jean Marie Boustouler de Ploujean (29), jeune quartier-maître timonier sur la « Hallebarde », contre-torpilleur de 300 t, assurant des escortes de sous-marins en Méditerranée centrale et en Adriatique.

source: http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/golo-croiseur-auxiliaire-sujet_280_1.htm

La bataille de la côte 170 (Loos) suite

Prévu à l’aube du 21 août 1917, l’assaut canadien fut contrarié par un tir de l’artillerie allemande et un assaut à la baïonnette de la 4è division allemande de la Garde.

Leurs communications mises à mal par les tirs d’artillerie ennemi et leurs positions de départ malmenées par l’assaut adverse, les Canadiens ne purent se coordonner pour lancer l’assaut prévu.  La progression canadienne, contrée par les mitrailleuses allemandes, fut mesurée et, au final, le résultat fut très mitigé.
Un nouvel assaut, lancé le 22 août, échoua en raison d’une mauvaise communication des ordres.  Les effectifs canadiens lancés à l’assaut du terril du Vert-Crassier furent anéantis et la majorité des hommes furent tués, blessés ou capturés.

Les mois de septembre et octobre furent relativement calmes, les Canadiens n’ayant plus les ressources suffisantes que pour aller de l’avant.
De leur côté, les Allemands ne tentèrent plus de reprendre les positions perdues devant Lens, préférant envoyer des effectifs livrer bataille à Passendale.

Au final, la bataille de la côte 70 se termina par une victoire tactique des Canadiens.  Ils n’étaient pas parvenus à capturer la ville de Lens mais avaient réussi à éloigner des effectifs allemands du secteur de Passendale.
Currie se montra pour sa part un commandant compétent et novateur.
La bataille avait coûté entre  20 000 et 25 000 hommes aux Allemands contre 9 000 aux Canadiens.
Aujourd’hui, occultée par la bataille, plus connue, de Passendale et par la bataille de la crête de Vimy, où s’illustrèrent les Canadiens, la bataille de la côte 70 est largement oubliée, même au Canada.
En savoir plus sur http://bataillescelebres.hebergratuit.net/cote70/index.html?i=1#TRQawrW8FmRff1Tu.99