Des Alsaciens-Lorrains posent devant le fort du prince de Württemberg

Près de Metz, au début du mois de décembre, des Alsaciens-Lorrains libérés du service militaire allemand, parés de cocardes tricolores, posent devant le fort du prince de Württemberg.
source: http://archives.ecpad.fr/wp-content/uploads/2010/06/1918-12.pdf
Le pont de Kehl à Strasbourg

Le pont de Kehl à Strasbourg est gardé d’un côté par des soldats français, de l’autre, par des sentinelles allemandes. Ici, ce sont les soldats du 4e RZ (régiment de zouaves) qui tiennent leur poste, équipé d’une mitrailleuse Hotchkiss. Au début du mois de décembre, des milliers d’Alsaciens- Lorrains, libérés du service militaire allemand, traversent le pont en direction de la France.source: http://archives.ecpad.fr/wp-content/uploads/2010/06/1918-12.pdf
Venue en France du Président Wilson
Accompagné de son épouse le président américain embarque le 4 décembre 1918 sur le « George Washington« , un navire de 25000 tonnes filant 19 noeuds. Ce transatlantique appartenait à la compagnie « Nord Deutscher LLoyd ».
Il est escorté depuis les Etats-Unis par le cuirassé « Pennsylvania » encadré de 5 contretorpilleurs.
source: http://87dit.canalblog.com/archives/2018/04/30/36345469.html
Albert Londres se rend en Allemagne
Depuis 1915, il était sur tous les fronts. Ce n’est pas une image : reporter pour le quotidien Le Petit Journal, Albert Londres a couvert la Première Guerre mondiale en France, en Belgique, en Italie, en Grèce, en Serbie, en Albanie et en Turquie. Et fin 1918, trois semaines après l’armistice, il accompagne l’armée anglaise dans l’Allemagne vaincue.
Le 4 décembre, il raconte son entrée chez les Allemands. Le ton est patriotique, comme c’est la règle dans tous les journaux de l’époque. Mais la force de la description est saisissante.
article payant: https://twitter.com/RetroNewsFr/status/793345723483951105
Journal du mercredi 4 décembre 1918
La conférence de Londres a tracé le programme préliminaire de la paix. Une brillante réception en l’honneur de M. Clemenceau et du maréchal Foch a eu lieu à notre ambassade à Londres.
Les souverains belges ont fait leur entrée triomphale à Liège.
Les troupes françaises ont traversé Bruxelles, acclamées par la population.
Le président Wilson a lu son message au Congrès. Il y a déclaré que la paix serait conclue au cours du printemps prochain. Il est parti pour l’Europe à bord du George Washington, à bord duquel il a fait installer un poste très puissant de T.S.F. afin de pouvoir rester en contact permanent avec son pays.
Selon un journal allemand, le gouvernement de Berlin aurait demandé au président de se rendre en Allemagne.
L’Assemblée nationale monténégrine a prononcé la déchéance du roi de Montenegro et L’union de ce pays avec la Serbie.
L’Allemagne acceptera tout, a dit le commissaire du peuple Barth. Les C.O.S. se prononcent dans tout le pays pour la convocation de l’Assemblée nationale. Un complot pour la restauration du kaiser a été dénoncé a Berlin. Ebert déclare qu’il maintiendra l’unité germanique à l’encontre de toutes les tentatives de séparatisme.
L’amiral Koltchak, qui a pris la dictature à Omsk, après avoir exilé le directoire panrusse, annonce qu’il reconnaît toutes les dettes de la Russie, et proclame en même temps illégaux tous les actes des Soviets.
Le kronprinz a renoncé à la couronne pour lui-même, mais non pour ses héritiers.
On annonce que le roi de Grèce viendra à Paris après les autres souverains de l’Entente.
M. Klotz déclare à la Chambre, en lui faisant part des résultats de l’emprunt, que les frais de la guerre devront être payés par les Etats responsables.