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1566/15 novembre 1918: les allemands quittent la meurthe-et-Moselle

Séjour et passage en Lorraine et Allemagne du marnais  Henri Parisel,  Caporal 155e régiment d’Infanterie

 11 novembre ; Armistice !  Nous sommes heureux.

Je rentre de perm. Arrivé à la Compagnie le 15, je retrouve les copains entre autre HAUSER, bon accueil .

Le 16, le bruit court que le lendemain nous partons pour occuper !

Le 17 Novembre en effet 2 heures du matin, réveil en fantaisie, sac au dos, nous partons il est 4 heures. A 6 heures nous passons les lignes, légère émotion, craignons les mines. Passons un premier village Lorrain.. bien démoli ! Deuxième village démoli.. on trouve un seul Lorrain.. sommes content.. lui aussi. Nous ne craignons plus les mines, nous marchons toujours et commençons à être fatigués. Nous rentrons dans le premier village habité, Mimile en met un coup (?)

Les « civilos » nous jette des fleurs, ils sont heureux, nous aussi. Nous ne cantonnons pas encore ici ! Voyez fatigue. 5 Kilomètres de tirés, le premier bataillon nous quitte, ainsi que le deuxième. Ils sont arrivés et nous pas encore! Encore 4 Kilomètres et nous y sommes. Bien fatigués, les habitants sous embrasse, nous paie a boire.. pas de pinard, il n’en ont pas! Nous nous apercevons qu’ils manquent de tout, je donne une boule de pain et du chocolat à un gosse, il en est fou.

 15 Novembre: On repart 10 Kilomètres à faire, tant mieux ! Le bataillon passe une revue de..(Caron?), moi je pars avec Julot faire le cantonnement nous sommes une dizaine et les premiers Français qui passons là… arrive à Wittancourt, une nuée de gosses court après nous.

Nous faisons le logement, chaque maison nous paie la gnolle, y a du bon!

Cherche un lit, en trouve un, couche avec Hauser, mange chez l’habitant,

Choucroute, on leur paie du pinard, très heureux, coopératif, prend du savon (?) pinard bouché pour les vieux.

   Reste 5 jours.. on se la coule douce !

http://endirectdechezmoi.over-blog.com/article-souvenirs-15-novembre-1918-entree-en-allemagne-122674135.html

Lettre d’Emilie Mertzdorff à son fils Louis Froissart (mobilisé)

15 Novembre 18

Mon cher petit,

Poursuis-tu les Boches au-delà de nos frontières ? fais-tu une entrée triomphale en Lorraine ou dans notre chère Alsace ? je le souhaite pour toi, car l’enthousiasme y sera grand lorsque les Alsaciens verront rentrer les troupes françaises et ce serait un beau souvenir pour toi. La victoire a coûté bien cher, mais c’est bien bon de l’avoir.

Ton papa et moi avons été seuls toute la semaine. Quel contraste avec la semaine passée ! nous avons été Mardi à Tours, Michel étant parti Lundi matin pour Guérigny. Nous avons rapporté 4 valises bien chargées, ayant liquidé le coffre. Mais en raison de l’armistice la Société Générale était fermée l’après-midi et peu s’en est fallu que nous soyons forcés de coucher à Tours. De proche en proche, en descendant du Directeur au concierge, en passant par des intermédiaires qu’il fallait attendre ou chercher, ton papa a réussi à se faire ouvrir le coffre, et grâce à un retard du train qui aurait dû partir ½ h plus tôt, nous avons pu le prendre encore.

source: http://correspondancefamiliale.ehess.fr/index.php?15555

Au Luxembourg suspension temporaire de la chasse

Arrêté du 15 novembre 1918, concernant la clôture temporaire de la chasse. LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DES FINANCES; Attendu que dans l’intérêt de la sécurité publique, il est indiqué d’interdire l’exercice de la chasse durant le passage des troupes allemandes; Vu les art. 11 à 14 de la loi du 19 mai 1885 sur la chasse et le règlement du 25 août 1893, pris en exécution de cette loi; Arrête: Art. 1er . A partir du dimanche, 17 novembre 1918, jusqu’à une date qui sera ultérieurement fixée, la chasse est close. Art. 2. Pendant l’époque de la fermeture de la chasse, il est interdit de mettre en vente, de vendre, d’acheter, de colporter ou de transporter du gibier, ainsi que de laisser divaguer les chiens dans les bois, vignes, prés, champs ou pâturages. Art. 3. Le présent arrêté fera inséré au Mémorial; il sera en outre publié et affiché dans toutes les villes et communes du Grand-Duché.

source: http://memab.legitech.lu/memab/bridge2server?action=getPDFFromDoc&refpub=1918A1319B

Les allemands quittent la meurthe-et-Moselle

 

Malgré l’armistice du 11 novembre 1918, les communes de Meurthe-et-Moselle occupées par l’armée allemande ne verront pas l’arrivée de l’armée française avant six jours ; certaines assisteront au départ des troupes allemandes, parfois échelonnées comme à Longwy du 8 au 16 novembre 1918, seule commune pour laquelle Des documents photographiques de ce départ existent.

source: http://www.blamont.info/textes906.html

Journal du vendredi 15 novembre 1918

Les escadres alliées sont entrées à Constantinople. Les forces françaises comprenaient la deuxième escadre de l’armée navale, commandée par l’amiral Amet, ayant son pavillon à bord du cuirassé Diderot. Les troupes britanniques et indiennes occupant les forts étaient rangées en ordre au passage des bâtiments.
Les troupes serbes ont atteint en Hongrie la région de Weisskirchen.
Les troupes françaises ont pénétré en Valachie en même temps que l’armée roumaine mobilisait. Leur offensive avait duré cinquante-sept jours, au cours desquels l’armée alliée d’Orient avait étendu ses opérations sur un front de 1500 kilomètres, de la mer Noire, à la mer Egée, au Danube et à l’Adriatique.
Cette armée a successivement, malgré les fatigues et les privations de toute sorte, écrasé la Bulgarie, délivré la Macédoine orientale, la Serbie et le Monténégro, isolé la Turquie, participé à la défaite de l’Allemagne et de l’Autriche. Elle a enfin tendu la main à la Roumanie libérée. Les Roumains de Transylvanie se sont partout soulevés contre leurs oppresseurs Magyars.
Le kronprinz allemand est arrivé en Hollande. La kaiserin est à Hombourg.
Les socialistes allemands ont manifesté la volonté de faire comparaître devant une haute cour les hommes qui sont responsables d’avoir prolongé la guerre, et en particulier, l’amiral Tirpitz et le général Keim.
Lord Derby, ambassadeur britannique, a fait une visite à M. Pichon, ministre des Affaires étrangères. Les deux hommes d’Etat ont déclaré que l’alliance franco-anglaise continuerait à s’exercer dans la paix comme durant la guerre.
Une séance violente a eu lieu aux Cortès espagnoles.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre18.html

1489/31 août 1918

La grippe espagnole frappe à Santes

Le 31 août 1918, Le Figaro témoigne du début de la pandémie de grippe espagnole en France, dans le Nord et en Auvergne.

«On signale qu’au village de Santes, commune d’Echassières, vingt personnes, sur une quarantaine formant la population, ont été malades en même temps de la grippe espagnole.

Quatre sont mortes. Quelques cas ont été constatés à Louroux-de-Bouble.» écrit Le Figaro du 31 août 1918.

source: http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/08/31/26002-20140831ARTFIG00070-31-aout-1918-la-grippe-espagnole-frappe-a-santes.php

Nancy bombardée

Image extraite de Nancy sous les obus, images de guerre (cote 80 329 (36)

source: https://www.flickr.com/photos/bmnstanislas/14656815211

Journal du samedi 31 août 1918

Notre progression a continué dans la région du canal du Nord, que nous bordons entièrement, sauf vers Cartigny et Sermaize. Nous avons occupé le bois du Quesnoy, au nord-est d’Eurvilly et Beaurains.

Plus au sud, la bataille a revêtu un caractère de vif acharnement. Nous avons enlevé Noyon de haute lutte et progressé jusqu’aux lisières sud d’Haplincourt.
A l’est de Noyon, nous avons pris pied sur les pentes sud du mont Saint-Siméon et conquis Landrimont et Morlincourt. Nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers.
Entre l’Oise et l’Aisne, nos troupes ont réussi à franchir l’Ailette en plusieurs points, au nord et au sud de Champs, en dépit de la résistance allemande. Guny et Pont-Saint-Mard sont entre nos mains.
Les Anglais ont occupé Bapaume; malgré la destruction des ponts, leurs avant-gardes ont franchi la Somme au sud et à l’ouest de Péronne. Ils ont pris Cléry-sur-Somme et Combles : dans ce seul secteur, ils ont capturé 210 prisonniers et des canons.
Au nord de Bapaume, les troupes de Londres et du Lancashire ont réalisé des progrès importants à l’est de la Sensée, occupé Bullecourt et Hendecourt, ainsi qu’un puissant système de tranchées.
Nos alliés ont encore avancé de part et d’autre de la Scarpe vers Eterpigny, Hamblain-Les-Prés et Plouvain.

 

1356/20 avril 1918: Stubbs le chien de guerre le plus décoré


.Dernière attaque allemande dans la forêt de Mortmare (Meurthe-et-Moselle)

mort mare-1La dernière attaque allemande du secteur de la forêt de Mortmare se déroula le 20 avril 1918. Après l’arrivée des troupes américaines sur les hauteurs de Seichenprey, les Allemands ordonnent à leurs troupes de choc (sturmstaffel), soutenues par des lance-flammes, de s’emparer de la crête. De 2h50 à 7h30, un violent bombardement sur Rambucourt détruit les lignes téléphoniques du PC du 101e RI US. À 4h10, le bombardement de Beaumont et Bernecourt détruit de même ceux du PC du 102e RI US. À 4h47, l’artillerie allemande entama un tir de destruction sur les 32 batteries de canons identifiées et sur les 1res lignes à Seicheprey, au bois de Remières et au bois carré. Les flancs du secteur de l’attaque sont soumis à un bombardement par 22000 obus au gaz afin d’empêcher toute contre-attaque. À 5h20, 3000 soldats s’élancent en trois colonnes en direction des positions tenues par le 102e RI US. Le village de Seicheprey tombe rapidement malgré de violents corps à corps. Les lignes de communication étant rompues, l’état-major US n’est averti de la situation que tardivement. Il organise une contre-attaque qui permet la reprise du village de Seichenprey à 10h. Une contre-attaque par l’armée française, prévue dans l’après-midi, est reportée au lendemain faute d’appui d’artillerie. Lorsqu’elle a lieu, le 21 avril 1918, les Allemands avaient abandonné les positions conquises pour retourner dans leurs lignes. Cette 1re confrontation entre les armées allemandes et américaines aura coûté la vie à 81 Américains et à 52 Allemands. Les Américains déploreront également 214 gazés et 187 prisonniers et les Allemands 145 blessés.

source: https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/mortmare/mortmare.htm

(Vidéo) Les Américains mal préparés à la guerre

Comment se déroulent les premiers engagements au feu pour les soldats américains ?
Michaël Bourlet : Cela ne se déroule pas très bien au début. Ils ont plusieurs déconvenues, à l’instar de ces deux compagnies de la 26e division d’infanterie bousculées par une attaque surprise dans le secteur de Seicheprey non loin de Saint-Mihiel, dans la Meuse, le 20 avril 1918. Environ 160 soldats allemands sont tombés dans cette affaire, mais les pertes américaines s’élèvent à plus de 650 hommes, tués ou blessés, et une centaine de prisonniers. Les conséquences de cette première affaire de Saint-Mihiel (à ne pas confondre avec l’offensive de septembre) sont dramatiques au plan politique, militaire et psychologique. La propagande allemande exhibe les prisonniers américains tandis que les Français et les Britanniques, qui espèrent intégrer les soldats américains dans leur armée, en profitent pour dénoncer l’incapacité des Américains à tenir seuls un petit secteur du front.

A voir sur France 24 http://www.france24.com/fr/20170624-grande-guerre-soldats-americains-saint-nazaire-debarquent-france-etat-unis-doughboys

Stubbs le chien de guerre le plus décoré

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Stubby a été trouvé sur le campus de l’université Yale en 1917 par John Robert Conroy. Son nom en anglais signifie « trapu » ou « courtaud ». Son pedigree est inconnu ; quelques sources indiquent qu’il était peut-être en partie terrier de Boston, tandis que sa nécrologie le décrit comme un Bull Terrier (à l’époque synonyme de American Pit Bull Terrier et Pit Bull[réf. nécessaire]). Stubby défila avec J. Conroy et apprit même un petit salut approximatif. Quand l’unité de Conroy fut envoyée en France à la suite de l’entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, Stubby monta clandestinement à bord du USS Minnesota.

Stubby servit dix-huit mois dans le 102e régiment d’infanterie de la 26e division d’infanterie (Yankee), dans les tranchées du nord de la France, participant à quatre offensives et à dix-sept batailles. Il entra dans les combats le 5 février 1918 au chemin des Dames au nord de Soissons (dans le secteur de Pargny-Filain et Chavignon) et fut constamment sous les bombardements, jour et nuit, pendant plus d’un mois.

Au mois de mars suivant, la 26e division est envoyée dans le secteur de Saint-Mihiel. C’est là que le 20 avril 1918, pendant une attaque pour reprendre Seicheprey (Meurthe-et-Moselle), il fut blessé à la patte avant par les grenades des Allemands en retraite. Il fut envoyé à l’arrière des tranchées, où il put guérir tout en améliorant le moral de ceux autour de lui. Une fois guéri, il retourna dans les tranchées. Après avoir survécu à une attaque au gaz, Stubby apprit à prévenir son unité d’attaques imminentes au gaz. Il trouva des soldats blessés dans le no man’s land et prévenait les soldats de l’arrivée des obus car il pouvait les entendre. Il est seul responsable de la capture d’un espion allemand dans l’Argonne, ce qui lui valut la promotion au grade de sergent par le commandant de la 102e division d’infanterie, devenant le premier chien gradé de l’armée des États-Unis. Après la prise de Château-Thierry par les Américains, des femmes de la ville lui confectionnèrent un petit manteau en chamois sur lequel étaient attachées ses nombreuses médailles. Une légende dit qu’il sauva la vie d’une jeune fille à Paris qui allait être écrasée par une voiture. À la fin de la guerre, J. Conroy refit monter clandestinement Stubby dans le navire qui les emmenait chez eux.

https://carrierespatrimoine.wordpress.com/2017/08/17/carriere-des-americains-3eme-partie/

L’aviateur Charles Boudoux d’Hautefeuille abattu

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source: https://www.google.fr/search?q=Charles+Boudoux+d%27Hautefeuille&safe=active&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjpqIjymYLaAhWMW8AKHUA0ABkQ_AUICigB&biw=1280&bih=605#imgrc=i8ljG50d-IWMSM:

Ancien lieutenant au 9e Cuirassiers, passé sur sa demande dans la Ve Armée. Il prend part, en 1915, aux bombardements de Stroumitza, Monastir, Pazarly, Pétrich, gare de Stroumitza, campements allemands de Volodie, Bodgana, Bogorodosà, etc.

En 1916, il passe dans l’aviation de chasse où il vole sur des Spad S.XIII,  abattit 4 avions ennemis et 1 drachen. Il reçut pour cela plusieurs citations.

Le 16 janvier 1918 il prend le commandement d’une toute nouvelle escadrille: la Spad 100, il en sera le premier commandant .

À cette époque les combats le conduisent dans la Somme et il survole régulièrement Hangard, son village, et peut voir le château familial de Hangard un peu plus détruit chaque jour. Peut-on le croire lorsqu’il écrit : «  Je survole Hangard avec la même sérénité qu’un autre pays ne me rendant même pas compte que cela appartient à la famille. » ? Il lui arrive même de lâcher au passage quelques rafales sur les occupants du château

Le 20 avril 1918, au cours d’une patrouille dans la brume près de Montdidier à Courtemanche il engage un combat aérien face auLeutnant Hans Pippart von Jasta (en) à l’intérieur des lignes ennemies. Son sort est d’abord incertain : à 16H15 son Spad n° 2612 est tombé au nord-est de Mesnil-Saint-Georges.

source: http://plus.wikimonde.com/wiki/Charles_Boudoux_d%27Hautefeuille

Bombardement d’Etaples (Pas-de-Calais)

La nuit du 19 au 20 avril 1918, la météo est particulièrement clémente sur l’immense camp hôpital, la journée ayant été chaude et claire. Aussi, le personnel était peut-être moins attentif ; un témoin déclare à ce sujet qu’au moment où l’alerte résonne à 10 heures 30, les lumières ne s’éteignent pas immédiatement sur une partie du camp. La ville de tentes et de baraquements de bois présente alors une cible parfaitement reconnaissable pour la première vague de bombardiers. 

De plus, sur la voie de chemin de fer qui longe la position, un train passe. La porte de la chaudière ouverte de la locomotive laisse une lueur qui précise parfaitement l’axe de la voie ferrée… et l’hôpital ! On supputa que les avions avaient pu suivre le convoi. Tant et si bien que les bombes frappent avant que le personnel ait le temps de se réfugier dans les abris. Le raid de quinze Gotha est organisé en deux vagues qui se succèdent pendant deux heures. Le quartier des hommes du « No 1 Canadian General Hospital – 1CGH » est le premier touché par une bombe incendiaire qui boute le feu et fait les premières victimes parmi ceux qui dorment. « Il y eut une forte explosion suivie par un déluge de flammes ; les baraquements flambent immédiatement et offrent une excellente cible pour l’ennemi, qui cercle et lâche d’autres bombes à proximité… Les explosions convertissent les baraquement en charniers ». Au moment où les valides se précipitent pour secourir leurs camarades, un avion pique en rase-mottes et il les mitraille. 

La seconde vague de Gotha lance ses projectiles qui atteignent le quartier des officiers et des nurses, détruisant l’aile utilisée par les infirmières de service de nuit. Au bout des heures de raid, 116 bombes sont lancées causant 840 victimes parmi le personnel, les patients et les civils. Le 1CGH est le plus touché avec 139 victimes dont 66 tués. Dont trois « nursing sisters » : Katherine Macdonald instantanément foudroyée, Gladys Wake et Margaret Lowe, grièvement blessées, décédant quelques jours plus tard.

la suite sur http://www.opalenetwork.com/host/oph/chronique16.htm

Le général Etienne Berthon nommé à l’Etat major de l’armée française d’Italie

Unknown-2Le 20 avril 1918 il est nommé à l’Etat major de l’armée française d’Italie, participant à la bataille de la Piave. Puis ce sera un long séjour en Europe Centrale, à Bucarest d’abord comme sous-chef d’Etat major à l’armée du Danube, puis à Budapest aux côtés du général Graziani nommé président de la commission interalliée en Hongrie. Il décrira par le menu, à travers de longues lettres à sa femme, l’état de ce pays après la défaite austro-hongroise qui aboutira à la signature du traité de Trianon. Titulaire après la guerre de plusieurs commandements territoriaux, il sera nommé général de brigade en mai 1928, mais décédera quatre mois plus tard d’une crise d’appendicite aiguë à l’hôpital militaire de Lille.

source: https://www.google.fr/search?q=général+Etienne+Berthon&safe=active&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwj15qPfm4LaAhVHSsAKHQ-iAxYQ_AUIDCgD&biw=1280&bih=605

Journal du samedi 20 avril 1918

Dans la région de Corbeny, nous avons pris sous nos feux et dispersé avec pertes un fort détachement ennemi qui tentait d’aborder nos lignes après une préparation d’artillerie.
L’ennemi a lancé plusieurs coups de main en Champagne et sur la rive droite de la Meuse, à l’est du bois des Caurières et vers Damloup, notamment. Toutes les tentatives ont été repoussées.
De notre côté, nous avons réussi, au nord-ouest de Reims et en Lorraine plusieurs incursions dans les lignes ennemies et fait un certain nombre de prisonniers.
Aucun changement sur le front britannique.
Au cours de la nuit, l’artillerie allemande a déployé une grande activité dans le secteur sud du front de la Lys, entre Givenchy et la lisière est de Robecq. Un violent bombardement des lignes entre Locon et Robecq a continué jusqu’au delà du lever du jour.
Les troupes anglaises ont repoussé des attaques locales dans le secteur de Merris.
Les pertes allemandes ont été très sensibles entre la forêt de Nieppe et Wytschaete.
L’infanterie ennemie attaqua en trois vagues au sud-est du mont Kemmel et, sur un point, refoula légèrement la ligne anglaise. La situation se rétablit par une contre-attaque.
Trois assauts, déclenchés par l’adversaire dans le secteur de Bailleul ont été chaque fois complètement brisés.
Lord Milner remplace lord Derby au ministère anglais de la Guerre.

 

1294/17 février 1918: (Suite) Paul Bolo fusillé

(Suite) Paul Bolo fusillé

bolo-execution

Le 17 février 1918 au matin, nous dit un témoin « en présence des magistrats qui venaient de l’éveiller et de lui annoncer la fatale nouvelle, le pacha Bolo se plut à revêtir du linge fin; il boutonna habilement un faux col; il refit deux fois le nœud de sa cravate; puis il prit un vêtement noir et de coupe élégante que son frère lui avait apporté à la prison et, avant de quitter sa cellule, il tint à enfiler des gants de chevreau blancs. Il est attaché au poteau de son supplice, devant douze soldats, tous volontaires, qui le passèrent par les armes. Justice était faite. De l’élégant homme d’affaires et séducteur il n’y eut plus qu’un cadavre écroulé. « Dans l’aube qui s’élevait au-dessus de la caponnière de Vincennes, on ne pouvait plus reconnaître Bolo Pacha qu’à ses gants blancs. »

source: http://www.apophtegme.com/ALBUM/bolo.htm

 Deux bombes perforent le plafond de l’église de Dieulouard (54)

17 février 1918.-Deux bombes perforent la voûte sans exploser. Ces bombes, après avoir été vidées, sont exposées dans la nef.

https://structurae.info/ouvrages/eglise-saint-sebastien-de-dieulouard

17 février 1918. Nous avons été nous promener à cheval à Soissons et nous avons vu un combat d’avions formidable. L’avion boche après un quart d’heure de lutte est tombé. Aussitôt, au galop, nous sommes allés voir. Il y avait à l’endroit où l’avion était tombé un épouvantable mélange de bois, de toile et d’acier tordu (…)Combat d’avion au-dessus de Soissons

source: https://books.google.fr/books?id=jOIhAgAAQBAJ&pg=PA282&lpg=PA282&dq=17+f%C3%A9vrier+1918&source=bl&ots=b1_t–gPlZ&sig=1yzgJc3eA4Pcu50ee82LdMkeZ1k&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0h6ei5sjYAhUFPVAKHQe0BXM4ChDoAQg5MAQ#v=onepage&q=17%20f%C3%A9vrier%201918&f=false

Enorme explosion à Saulnes (Meurthe-et-Moselle)

Dans la nuit du 17 février 1918, un avion fit sauter une quantité formidable d’obus ; l’explosion détruisit une grande partie du village de Saulnes Basse, et endommagea les habitations de Saulnes Haute. A partir de ce jour, les habitants furent sans cesse alertés par les bombardements aériens et assistèrent à débâcle de l’armée allemande

source: http://www.saulnes.fr/saulnes-historique/la-premiere-guerre-mondiale/

Journal du dimanche 17 février 1918

En Champagne, dans la région de Ville-sur-Tourbe et en Haute-Alsace, au sud de Burnhaupt-le-Bas, nous avons repoussé des tentatives de coups de main ennemis.
De notre côté, au cours d’une incursion dans le secteur de Vauquois, nous avons fait un certain nombre de prisonniers.
Lutte d’artillerie active sur la rive droite de la Meuse, notamment dans la région de Bezonvaux et en Haute-Alsace.
Des avions ennemis ont lancé plusieurs bombes dans la région au nord de Nancy. On signale des tués et des blessés dans la population civile.
Sur le front anglais, les troupes du Lancashire ont réussi un coup de main dans la région de la voie ferrée d’Ypres à Staden. Onze prisonniers ont été ramenés. Les pertes sont légères du côté de nos alliés.
Les batteries allemandes ont été actives du côté de Lens et dans les secteurs de la Bassée et de Wyschaete.
En Palestine, les Anglais ont avancé leur ligne sur un front de six milles et une profondeur moyenne de deux milles de part et d’autre du village de Mukhinas. Ils ont repoussé une tentative ennemie au nord-ouest de Jérusalem.
Un sous-marin allemand a bombardé Douvres.
La Suède a invité le gouvernement de Petrograd à faire évacuer la Finlande.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/fevrier18.html

1211/26 novembre 1917: la prostitution à Toul augmente avec l’arrivée des Américains

La prostitution à Toul augmente avec l’arrivée des Américains

Ces maisons sont fréquentées par les hommes
de la garnison touloise, mais aussi et surtout par les
nombreuses troupes qui sont de passage dans le
Toulois. L’arrivée au cours de l’année 1917 des soldats
américains accroît cette prostitution féminine  ; les
archives en conservent de nombreuses traces. Les
Américains sont en effet réputés « être pleins aux as »,
leur présence dans la ville touloise, et l’ennui après
l’armistice conduisent certains américains à rencontrer
des femmes, prostituées, ou déjà promises à un Français mais qui n’est pas encore rentré. Lorsque ces Américains arrivent à Toul, les maisons de tolérance leur sont interdites et des agents de la sûreté de la VIIIe Armée sont déployés dans la ville. Le commandant d’armes demande également à l’état-major allié de mettre à sa disposition des « policemen » américains, et aux tenanciers de bordels de surveiller étroitement leur« personnel » . Mais malgré ces mesures, lessoldats américains
fréquentent les prostituées. Le commissaire de police
de Nancy écrit en octobre 1918 au commissaire centralque « si les maisons publiques devaient constamment être interdites aux militaires américains, la prostitutio clandestine se développerait, ce qui aurait pour résultat de propager les maladies vénériennes . Le même jour, le commissaire spécial de police de Toul rapporte au sous-préfet de Toul que «  jusqu’à ce jour il n’a été relevé contre les militaires américains aucun attentat aux mœurs ni outrages aux bonnes mœurs ».Pourtant, il estime que l’interdiction des maisons de tolérance à ces soldats n’influence pas la moralité publique : « Il est certain que les femmes qui se livrent aujourd’hui aux militaires américains se livraient hier avec la même facilité aux soldats français ». Le Réveil écrit ainsi en 1919 : « Sans avoir la moindre intention de dénigrement vis-à-vis de l’armée d’outre-Atlantique,
on peut dire que les principaux succès de nos alliés
américains furent surtout des succès féminins ». Les autorités militaires constatent également que plusieurs des prostituées «  parlent anglais  » précisément à un moment où une «  clientèle américaine  » fréquente les maisons de tolérance. Il paraîtrait même que deux de ces femmes viendraient de Buenos-Aires. Après
enquête, les autorités parviennent à arrêter un homme à l’origine de ces recrutements : Marcel Thouvenin, dit Nono. Pour remédier au problème, diverses solutions sont envisagées. La Military Police surveille la rue des trois maisons de tolérance, la rue de la Monnaie. Des policiers américains sont placés à chaque extrémité de la rue, alors déclarée interdite d’accès, « Off-limits  ».

source: http://www.etudes-touloises.fr/archives/149/149art4.pdf

Un 210 allemand en forêt de Pinon

source: http://407ricomtois.canalblog.com/albums/album_photos_marcel_arvisenet/photos/43142547-foret_de_pinon___piece_allemande___26_novembre_1917.html

Dissolution du 229 ème RI

En descendant des tranchées de Verdun, le régiment apprend la fâcheuse nouvelle de sa dissolution, en exécution de la note N° 2.096 du 2 septembre 1917 du général commandant en chef.

Il est embarqué en camion-autos, le 19 novembre, à 10 heures, à Glorieux, et transporté dans la zone arrière du 17e corps d’armée ; il cantonne à Grimaucourt et à Malaumont.

La nouvelle de la dissolution du régiment a consterné chefs et soldats. Il est pénible, en effet, de voir disparaître brutalement tous les liens de la plus franche camaraderie de régiment, cimentés par les dangers supportés en commun pendant plus de trois années ! Tous ont éprouvé un gros serrement de cœur à la pensée de quitter leur drapeau et d’être versés dans d’autres régiments de la II armée. Mais mettant leur patriotisme au-dessus de cette pénible nécessité, ils firent la promesse de continuer la lutte avec le même acharnement, aux cotés de nouveaux camarades, sous les plis d’autres drapeaux, tout leur dévouement et tous leurs sacrifices étant acquis à la France bien-aimée.

Le 20 novembre, le colonel Galbrüner quitte le régiment, avec regret, pour aller prendre le commandement du 167e régiment d’infanterie. Avant son départ, il fait l’ordre suivant :

ORDRE DU REGIMENT N° 340

« OFFICIERS, SOUS-OFFICIERS, CAPORAUX ET SOLDATS,

« Appelé, il n’y a dix-huit mois à prendre le commandement du 229e R.I., j’ai pris part avec vous à l’offensive de la Somme et à celle de Champagne. Nous avons tenu et organisé des secteur pénibles en Argonne et, dernièrement, à Verdun.

«  Malgré les fatigues et les dangers, malgré la grandeur des efforts qui ont été exigés de vous, je n’ai eu que des satisfactions.

« Au combat, vous avez été braves et pleins d’entrain ; au travail, vous avez été courageux et endurants.

« A tous, j’adresse du fond du cœur mes plus sincères remerciements.

« Aujourd’hui, le sort nous sépare. Notre beau régiment, dissous, est réparti dans d’autres unités et je prends le commandement d’un autre corps. Cette séparation est pour moi un véritable chagrin et je suis sûr que tous, vous en ressentez avec moi la tristesse, mais que tous aussi, vous l’acceptez avec calme et avec la volonté de prouver que vous comprenez la nécessité que nous imposent les circonstances.

« J’avais espéré vous conduire à la victoire. D’autres en sont chargés. Vous leur prêterez, comme à moi, votre plus entier concours et vous apportez dans vos nouveau corps toutes les qualités de bravoure, de discipline et d’endurance qui ont fait du 229e ce qu’il était : un régiment d’élite ; une des gloires de ma vie sera de l’avoir commandé.

« Nous sommes tous les soldats de France, quel que soit le numéro que nous portons au collet.

« Au revoir et vive la France »

Signé : GALBRUNER.

Le 26 novembre, les unités du 229e régiment d’infanterie sont versées aux 2e,5e,6e , 33e,52e et 53e régiments d’infanterie coloniale.

Le 28 novembre, les officiers rejoignent les régiments d’infanterie de la II armée où ils ont été affectés.

source: http://www.chtimiste.com/batailles1418/divers/historique229RI.htm

Journal du lundi 26 novembre 1917 à travers Le Miroir

Sur la rive droite de la Meuse, nous avons exécuté une opération de détail au nord de la côte 344.
Sur un front de 3 kilomètres et demi, entre Samogneux et la région au sud de la ferme d’Anglemont, nos troupes ont enlevé la première et la deuxième lignes allemandes. Le chiffre des prisonniers dénombrés dépasse 800.
Sur le front britannique, la lutte a continué dans le bois de Bourbon et aux alentours. L’ennemi a contre-attaqué à plusieurs reprises. Les Anglais ont d’abord reculé hors du village de Bourlon et sur la crête, dans le bois, puis ils ont rejeté les Allemands de la crête et rétabli leur ligne sur la lisière nord du bois. L’ennemi les a de nouveau forcés à se replier à l’angle nord-est. Ils ont enfin repris le village et la presque totalité du bois.
Les Italiens restent maîtres de leurs positions de Vénétie en dépit de nouvelles attaques austro-allemandes.
En Macédoine, canonnade active dans la région de Doiran et à l’ouest de Monastir. A l’ouest du lac Doiran, un détachement bulgare a été mis en échec et a laissé des prisonniers aux mains des troupes britanniques.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html

1168/14 Octobre 1917: (vidéo) Les Américains à La Rochelle

(vidéo) Les Américains à La Rochelle

Le 26 juin 1917, les premières troupes américaines débarquent à Saint-Nazaire. La Rochelle doit attendre octobre 1917 pour accueillir ses premiers contingents américains. En 1918, ils sont 3 390 dans la cité maritime. Les effectifs montent jusqu’à presque 5 800 hommes en 1919. La démobilisation des Sammies est décrétée en mars 1919, mais leur départ officiel n’a lieu qu’en juin de la même année.

source: https://inventaire.poitou-charentes.fr/operations/14-18-poitou-charentes/297-decouvertes/442-les-americains-a-la-rochelle-1917-1919

Le journal de la Meurthe

source: http://www.kiosque-lorrain.fr/items/show/4653

A propos des mutineries de 1917

http://www.idfm98.fr/14-memoire-mutineries-de-1917/

 

999/28 avril 1917: modalités d’entrée en guerre des Etats-Unis

La bataille d’Arleux (Nord)

PHOTO:prisonniers allemands évacuant un blessé canadien pendanr la bataille d’Arleux

Le mot « Arleux » est une inscription au drapeau pour fait d’armes accordée aux unités canadiennes qui participèrent à la prise de cette ville en avril 1917, lors des batailles du front ouest, pendant la première guerre mondiale.

Alors que les  Canadiens avaient connu un succès certain dans la prise de la crête de Vimy, les formations britanniques avaient plutôt pataugé alors que la bataille d’Arras faisait rage. Une des positions qui causa le plus de difficultés aux Britanniques fut la boucle d’Arleux, dans le village d’Arleux-en-Gohelle, qui se trouvait au bout d’un petit saillant pointant  dans la ligne Hindenburg à Quéant (à quinze kms au sud-est d’Arras).

Le matin du 28 avril, le général  britannique Douglas Haig lança une offensive préliminaire en vue d’éliminer la boucle d’Arleux, et réduire dans la foulée les deux enclaves formées le 23 avril par des avancées au nord et au sud de la Scarpe. Trois divisions de la Troisième Armée  lancèrent l’assaut sur la rivière. La 2ème division britannique ( Première Armée) attaqua Oppy, de l’autre coté et sur sa gauche, la 1ère division  canadienne prit d’assaut la boucle d’Arleux. Les 4 kms de front étaient tenus (de l’autre coté) par 4 divisions allemandes, dont la 111ème division d’infanterie faisant face aux Canadiens.

Etat des lieux: L’assaut canadien sur la boucle d’Arleux fut, selon les mots de l’Historique Officiel Britannique, le seul résultat tangible de toute l’opération. La seconde brigade, avec l’appui de la 1ère brigade et avec un bataillon de la 2ème division canadienne sous son commandement, envoya des patrouilles dès le 27 avril, trouvant des lignes de barbelés intactes et un nombre inhabituellement élevé de mitrailleuses apostées, avec une  ligne de renfort ( ennemie ) en construction derrière la boucle.
Défendant la boucle d’Arleux, il y avait le 73ème régiment de Fusiliers de la 111ème division.
Les récentes opérations avaient mis en évidence une tactique allemande, consistant à mener une contre-attaque vigoureuse très peu de temps après l’arrivée des troupes d’assaut (alliées) sur l’objectif. Des barrages d’artillerie furent alors réglés pour coïncider avec ces contre-attaques, et la 1ère brigade d’infanterie canadienne, qui était en réserve,  reçut l’ordre de reconnaître les moyens d’approche couverts pour les  renforts. Des patrouilles spéciales du 16éme escadron du Royal Flying Corps furent envoyées pour repérer des signes de mouvements de l’ennemi.
Le 28 avril, à 4h25 du matin, trois bataillons montèrent à l’assaut sur un front de trois kms. Le 8ème bataillon à droite, le 10ème au centre et le 5ème sur la gauche…

La suite sur http://artois1418.skyrock.com/3144839784-BATAILLE-D-ARLEUX-28-ET-29-AVRIL-1917-traduction-jean-marie.html

Modalités d’entrée en guerre des Etats-Unis

Dans un premier temps les Français comme les Britanniques, qui ont également envoyé une mission aux États-Unis en 1917, souhaitent l’amalgame des volontaires américains à leurs troupes respectives. Joffre propose aux Américains la solution qu’ils attendaient, la formation de grandes unités américaines indépendantes. Le 14 mai il signe un accord avec le secrétaire à la Guerre des États-Unis, Newton D. Baker (1871-1937), qui prévoit :

1 – l’envoi, dès le 1er juin 1917, d’un corps expéditionnaire constitué par la 1re division chargée de représenter au plus tôt le drapeau américain sur le front français ;

2- l’organisation d’une armée instruite aux États-Unis puis dans les camps de la zone des armées françaises ;

3- l’aide de la France à la formation d’officiers de troupe et d’état-major américains ;

4- la fourniture par les États-Unis d’une participation aux services généraux de l’arrière, destinée à l’entretien des forces américaines, sous forme de spécialistes : conducteurs, chemins de fer, pionniers, parcs d’artillerie, télégraphistes, etc.

Le 15 mai 1917 la mission française repart pour la France.

Pour en savoir plus : La mission du maréchal Joffre aux États-Unis (avril-mai 1917) par Pierre Lesouef : http://www.institut-strategie.fr/ihcc_eu1gm_Lesouef.html

Les habitants d’Hénin évacués

source: https://books.google.fr/books?id=PTKCAwAAQBAJ&pg=PP101&lpg=PP101&dq=28+avril+1917&source=bl&ots=IjnuVNd_-p&sig=gEqFMDLYTfs_EQzn7dntPXEq1VA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjZ0drhpeLSAhUC1BoKHXZSACA4FBDoAQgdMAE#v=onepage&q=28%20avril%201917&f=false

(Aviation) L’avion du Le lieutenant Harry Mason abattu

« Nos âmes sont immortelles et si mon corps devait trouver la mort là-bas, mon amie, s’il te plaît n’oublie pas que mon âme toujours vivante t’accompagnera, et que je souhaite et prie que tu trouves le bonheur… Tu peux te réjouir de savoir que je n’étais pas apeuré et que, jusqu’à la toute fin, je n’ai aimé que toi. »

Le lieutenant Harry Mason est mort au combat le 28 avril 1917. Son avion a été abattu dans le ciel d’Arras, en France. Son pilote et lui ont été tués sur le coup. –

http://www.archives.gov.on.ca/fr/explore/online/ww1/end-of-harrys-war.aspx#sthash.6iPAuC8j.dpuf

Journal du samedi 28 avril à travers Le Miroir

Activité marquée des deux artilleries dans la région au nord-ouest de Reims et en Champagne.
Aucune action d’infanterie.
Au cours de la journée du 26, 3 avions allemands ont été abattus par nos pilotes, 6 autres appareils ennemis sérieusement endommagés, ont été contraints d’atterir ou sont tombés dans leurs lignes. Dans la nuit du 26 au 27 avril, un de nos groupes de bombardement a lancé de nombreux projectiles sur les gares et bivouacs dans la région de Ribemont-Crecy-sur-Serre (Aisne).
Sur le front britannique, l’ennemi a tenté sans succès une petite attaque dans les environs de Fayet, au nord-ouest de Saint-Quentin. Après un combat acharné, ses troupes ont été rejetées avec des pertes. L’ennemi a laissé un certain nombre de prisonniers entre les mains de nos alliés. Les soldats britanniques se sont emparés des carrières qui se trouvent aux lisières est d’Hargicourt, où l’ennemi a abandonné des fusils et du matèriel d’équipement.
Une attaque de destroyers allemands a été mise en échec devant Ramsgate.

Le journal de Jean Bousquet (en Meurthe et Moselle)

Bois du Raon 28 avril 1917 – Le déjeuner des mitrailleurs sous bois.

 

Nous occupons tour à tour les secteurs de Mazerulles et des environs durant fin avril et la première partie du mois de Mai.

Les sous-bois sont des plus jolis, les cabanes faites par les poilus les annéesprécédentes ne servent plus mais avec la brume du matin sont à photographier pour en garder le souvenir. Dans ce bois il n’est pas rare de rencontrer par place des tombes de français ou de boche, il y amême des tranchées faites hâtivement en 1914 qui servent de tombes à des groupes de soldats tués  lors de la bataille de septembre. du côté de notre butte de tir où nous allons faire nos exercices à la mitrailleuse, il y avait des tombes de boches. d’un autre côté près d’une guitoune il y avait une tombe de trois bavarois avec un petit entourage bien précaire. Il est certain que tout cela n’existe plus maintenant.

La compagnie de mitrailleuse partait des journées entières au moins, au bois du Raon où du reste, les restes du bataillon allait pour faire des corvées de toutes sortes, peut-être même aussi faire des coupes de bois. Les poilus déjeunaient sur place. Le 28 avril je prends une photo des mitrailleuse à l’heure du repas.

Nous quittons ce secteur pour cantonner quelques heures à Serres où les cuisines roulantes nous servent un repas chaud et de là nous filons sur l’Est pour aller prendre les lignes dans le secteur de Bathelemont.

La suite sur http://laguerredejean2.canalblog.com/

Le parcours de chars français

28 avril 1917
6 heures, embarquement à Mourmelon le Petit à l’Arsenal.

29 avril 1917
A 4 heures, arrivée et débarquement du Groupe en gare de Soissons. Le Groupe se rend à Crouy par la route et y cantonne.

30 avril 1917
Ce jour et les jours suivants, les officiers du groupe font des reconnaissances dans le secteur Moulin de Laffaux.
Le Groupement est chargé d’appuyer l’attaque de la 158e D.I., de la D.I. provisoire Brécard composée des 4e, 9e et 11eCuirassiers à pied et de la droite du 1er C.A.C. opérant une attaque à objectif limité sur le saillant de Laffaux. Le 32eGroupe St Chamond opère avec la 156e D.I. à droite. Le 1er Groupe Schneider avec la D.I. provisoire Brécard à gauche. Le 10e Groupe doit rester en réserve à Crouy.
Quelques appareils St Chamond n’ayant pu rejoindre leurs postes de départ, une batterie est prélevée sur le 10e Groupe, la 4e batterie commandée par le Sous-lieutenant de la Chapelle.

4 mai 1917
A 3 heures, la batterie de la Chapelle quitte le cantonnement pour se rendre au poste de départ aux Golets 301.191 du P.D. Wailly.
Arrivée au poste de départ à 20h30.

5 mai 1917
A 12h30, la batterie ayant reçu l’ordre d’attaquer et de neutraliser la tranchée de la Rade pour y amener l’infanterie du 329e R.I., se porte en avant. La tranchée est atteinte par certains des chars, mais ils se replient l’infanterie n’ayant pas suivi. Trois chars reviennent au poste d’attente, le 4e, celui du Sous-lieutenant de Masin reste en panne dans un trou d’obus à quelques mètres au Sud de la tranchée de la Rade.
Le Maréchal des Logis Armand de Pracontal, blessé dans le char pendant l’action, meurt pendant qu’on cherche à le transporter au poste de secours, tué par un éclat d’obus.
Le 2e canonnier François Errard est blessé grièvement à la cuisse. Le Sous-lieutenant de Masin reste avec ses hommes et ses blessés auprès du char. A la nuit il fait partir les hommes valides et rentre lui-même la nuit rapportant le corps de Pracontal et le canonnier Errard blessé (qui décèdera à l’hôpital).
Le Sous-lieutenant Drouin, chef de char, est blessé de deux balles au cours de l’action. Le Maréchal des Logis Roger Fontaine est également blessé par projections de métal, de même que les canonniers Marc Battini, Julien Manentaz et Francis Burtin. Le canonnier Narcisse Leduc est blessé à la main par une balle.
Les trois chars de la batterie engagée rentrent à Crouy à trois heures. Le Lieutenant de Masin et le Maréchal des Logis Gerber qui avaient procédé à l’inhumation du Maréchal des Logis de Pracontal rentrent à 9 heures.
Le Sous-lieutenant Drouin amputé du bras gauche reçoit la Légion d’Honneur. Le Maréchal des Logis de Pracontal reçoit la Médaille Militaire de même que le canonnier Errard.

9 mai 1917
Le Groupe quitte Crouy par la route et se rend à Soissons (nouvelles casernes). Il y séjourne jusqu’au 12 mai.

source: https://www.chars-francais.net/2015/index.php/28-documentation/jmo-historiques/2397-1917-18-as10-jmo