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1538/18 octobre 1918

Un décret contre l’obturation des caves

Le Figaro du 18 octobre 1918 rappelle qu’il ne faut pas obturer les fenêtres des caves. Les Parisiens peuvent y suffoquer lorsqu’ils s’y réfugient lors des bombardements, et la qualité de la nourriture entreposée est vite compromise.

«Au plus fort du bombardement par les gothas, M. Baux, préfet de police, avait rendu une ordonnance prescrivant d’obturer les soupiraux de caves où se réfugiaient les Parisiens.

Cette ordonnance fut mal comprise: on ne demandait qu’une fermeture partielle, destinée à arrêter les éclats d’obus et partout on boucha hermétiquement, si bien qu’on risquait d’être suffoqué par le manque d’air respirable.

MM. Pointel et Dherbécourt, conseillers municipaux, viennent d’adresser au préfet une lettre demandant l’abrogation de cette ordonnance. Ils font remarquer que la fermeture complète des caves n’est pas seulement préjudiciable à la santé publique, mais qu’elle compromet la conservation des denrées qui y sont remisées.» écrit Le Figaro du 18 octobre 1918.

source: http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/10/18/26002-20141018ARTFIG00125-18-octobre-1918-un-decret-contre-l-obturation-des-caves.php

Photo prise le 18 octobre 1918

SPA 33 LO 2090 Lille, Nord, arrivée des troupes anglaises dans les faubourgs de la ville. 18/10/1918, opérateur Lorée.

Lors de l’offensive du groupe d’armées du Nord, les 2e et 5e armées britanniques, commandées par les généraux Plumer et Birdwood, libèrent, le 17 octobre, la ville de Lille occupée depuis quatre ans par l’ennemi. Ici, un cavalier anglais est accueilli par les enfants de la ville

Les Canadiens libèrent Denain (Nord)

Le 18 octobre 1918, les Canadiens mettaient un terme au calvaire des Denaisiens, qui venaient de subir plus de quatre ans d’occupation allemande. Les habitants accueillirent avec un immense soulagement ces soldats qui, comme eux, parlaient français et qui combattirent vaillamment pour les libérer.

Nous sommes le 18 octobre 1918 et, depuis plus d’une semaine, Denain subit les bombardements de l’artillerie anglaise pendant que l’occupant allemand achève sa destruction finale et pille allègrement tout ce qu’il peut emporter. C’est sous les «  au revoir !  » que les derniers «  boches  » quittent la ville en direction de Valenciennes, pendant que les premiers éclaireurs canadiens entrent du côté ouest.

C’est effarés que les Canadiens constatent que les malheureux Denaisiens non évacués, affaiblis, exposés à tous les dangers, vivaient terrés dans des caves. Malgré l’arrivée des libérateurs, personne n’était en sécurité, car le bombardement allemand commençait. Pendant plusieurs jours, la fumée des poêles continue à sortir des soupiraux des caves pour s’élever au-dessus des routes dépavées.

Denain était redevenu la « ville feumière », mais pas de la même manière qu’en 1914.

source: http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup%3A%252Fregion%252Fle-18-octobre-1918-les-canadiens-liberaient-la-ville-de-denain-ia15b36964n2440077

Journal du vendredi 18 octobre 1918

Les troupes belges, anglaises et françaises ont continué leurs attaques de Dixmude à la Lys. Partout l’ennemi a reculé devant les brillantes attaques des troupes alliées, et, sur un front de cinquante kilomètres, l’avance réalisée dépasse six kilomètres.
Les forces belges ont franchi l’Yser, en aval de Dixmude, jusqu’à Schoorbake, et l’armée anglaise a traversé la Lys en amont de Menin, poussant à plusieurs kilomètres sur la rive droite.
Plus de vingt villages ont été délivrés. Les Belges se sont emparés de Thourout, les Français de Lichtervelde et Ardoye, les Anglais de Menin et de Courtrai.
Les troupes britanniques, dans la vallée de la Selle, ont pris le village d’Haussy et fait 300 prisonniers. Sur le front Douai-Lille, l’ennemi poursuit sa retraite. Les Anglais ont atteint la ligne Oignies-Carvin-Allennes -les-Marais-Capinghem.
En Flandre, la 2e armée britannique a avancé de treize kilomètres en trois jours. L’ennemi a été chassé de la rive gauche de la Lys. 4000 prisonniers et 150 canons ont été capturés.
Les troupes françaises ont réalisé des progrès locaux, au nord-ouest de Sissonne, où elles ont pris Notre-Dame-de-Liesse, et, à l’ouest de Grandpré, où elles occupent Talma.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/octobre18.html

1537/17 octobre 1918: Albert Londres témoin de la libération de Lille

le 17 octobre 1918, Albert Londres témoin de la libération de Lille

Le célèbre journaliste est à Lille lorsque la cité est libérée par les troupes britanniques. Il témoigne dans « Le Petit Journal » de l’immense joie qui s’empare de la foule et du spectacle tragique d’une ville dévastée.

«  C’est le plus émouvant spectacle de ma vie. » Voilà les mots écrits par Albert Londres le 17 octobre 1918 à son arrivée dans Lille libérée. Ayant abandonné son statut de journaliste parlementaire, l’homme est devenu grand reporter. Il porte la casquette anglaise, l’uniforme kaki et le brassard vert des correspondants de guerre. Depuis 1914, il est le pèlerin des grandes douleurs humaines. Au côté des troupes britanniques du général Birdwood, il partage l’immense explosion de joie des Lillois.

Depuis quatre ans, la ville souffre de manière abominable l’occupation allemande. Disparitions, départs volontaires, mobilisation : la population est tombée de 217 000 habitants à 120 000. Lille n’est plus qu’une cité de femmes, d’enfants, de vieillards et d’indigents. La faim, le froid, la tuberculose, la dysenterie, le scorbut et la – mortifère – grippe espagnole ont aussi fait des ravages. La fière cité, ravagée par les bombes, n’est plus que ruine.

« Les cris de la foule ne cessent de s’élever »

«  Des quartiers florissants, il n’est plus que murailles, les cortèges qu’on voit ne sont que funérailles », décrit gravement Albert Londres. Mais le reporter s’enflamme aussi, ému par la foule en liesse : «  Toute une ville en délire vient de se jeter sur nous, nous qui étions les premiers à entrer dans Lille. J’ai vu ce que je ne reverrai plus jamais. Les femmes, les enfants nous embrassaient. Nous ne pouvions plus avancer. La foule criait : «Vive la France, vive les Anglais !» Devant la mairie, la foule s’est amassée, elle est maintenant comme une mer.  »

Vers 11 h, un aviateur français parvient à atterrir place du Théâtre. « C’est le premier uniforme français que voient les délivrés.  » Londres termine ainsi : «  Je vous écris cette dépêche sur des feuilles d’imprimés allemands. Les cris de la foule, de plus en plus puissants, ne cessent de s’élever.  »

source: http://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/lille-le-17-octobre-1918-albert-londres-etait-temoin-ia19b0n2439012

video: voir aussi: https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/picardie/oise/pays-bray/histoires-14-18-albert-londres-correspondants-guerre-1168435.html

L’église de Linselles  (Nord) dynamitée par les Allemands

Le 17 octobre 1918, l’armée allemande bat en retraite. Elle quitte Linselles en dynamitant l’ancienne église (voir ci-contre) dont le noyau primitif datait du XVIe siècle. Il faudra attendre 1923 pour voir s’élever la nouvelle construction, édifiée sur les plans des architectes Maillard de Tourcoing.

Monseigneur Quillet, archevêque de Lille, se rend à Linselles le 17 octobre 1926 pour bénir le nouveau lieu de culte, deux mille personnes assistent à l’événement. La construction a connu quelques péripéties occasionnées par les difficultés financières liées au manque de versement des acomptes des dommages de guerre. En 1925, les travaux furent suspendus durant une année complète.

Vigneron, poilu et patriote

Des poilus ayant bu toute la cave de champagne d’un vigneron ont été félicité par celui-ci, nous raconte Le Figaro du 17 octobre 1918.

«Un mot d’un simple vigneron. Combattant de la première heure, ce brave Champenois avait sa maison, sa vigne et sa cave dans une localité bombardée de telle sorte que tous les habitants durent l’évacuer pendant quelque temps.

À leur place, vinrent des poilus, des poilus bientôt vainqueurs, qui repoussèrent l’ennemi assez loin pour que les villageois rassurés pussent venir reprendre possession de ce qui restait de leurs foyers. Hélas! il ne restait pas grand-chose, surtout dans les caves, car les poilus avaient grand soif, et la femme du vigneron, entre autres, constata que les nombreuses bouteilles de Champagne qui constituaient la majeure partie de la fortune du ménage avaient été congrûment vidées.

Indignée, elle écrivit à son mari, parlant de porter plainte, et le bon vigneron répondit: “Évidemment la perte est grosse. Il faudra beaucoup travailler pour la réparer. Mais ne te plains pas des camarades qui ont vidé nos bouteilles. Remercie-les au contraire. Car s’ils ont bu le vin, ils ont sauvé la vigne.”» écrit Le Figaro du 17 octobre 1918.

source: http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/10/17/26002-20141017ARTFIG00356-17-octobre-1918-vigneron-poilu-et-patriote.php

Journal du jeudi 17 octobre 1918

Au nord de l’Oise, nous avons réalisé une avance dans la région d’Arsonville. Nous bordons la rive sud de la Serre, jusqu’à Pouilly-sur-Serre, qui est entre nos mains. Nous avons également progressé au nord-est de Marchais, faisant 400 prisonniers.
Plus à l’est, nous nous sommes emparés de la Selve et de Nizy-le-Comte. A l’ouest de Grandpré, nous tenons la route de Vouziers à Grandpré. Nous avons fait là 400 nouveaux prisonniers.
Les Anglais ont traversé le canal de la Haute-Deule, des deux côtés de Pont-à-Vendres, pris Estevelles, Meurchin et Bauvin. Plus au nord, ils ont progressé dans le voisinage de Haubourdin.
Les forces franco-belges ont continué leur avance en Flandre.
Les Belges ont progressé jusqu’aux abords du bois de Wyssendaele et de Thourout. Les Français ont gagné les abords de Lichtervelde et progressé au delà de la ligne Roulers-Lichtervelde.
Les Anglais ont atteint la route Courtrai-Ingelmunster et sont arrivés aux approches de Courtrai, enlevant Menin, Wervicq et prenant pied sur la rive droite de la Lys.
Les deux dernières journées, sur ce front ont donné 12.000 prisonniers et 100 canons.
Les Américains ont gagné du terrain à l’est et à l’ouest de la Meuse.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/octobre18.html

1323/18 mars 1918: (Aviation) mort du jeune Jean-Corentin Carré

Grève à l’usine Caudron

source: https://books.google.fr/books?id=lIcxNMpC10sC&pg=PA208&lpg=PA208&dq=18+mars+1918&source=bl&ots=KYIRRWM2yt&sig=AOazUqUQOuWT1oZY4j2pzpsqMpY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwic_7GP66_ZAhWUa8AKHSM7DSw4ChDoAQgzMAI#v=onepage&q=18%20mars%201918&f=false

Mouvements sur le village de Carspach

Le 18 mars 1918, le front situé au nord du village de Carspach connut un regain d’activité. De 6 h à 9 h, l’artillerie allemande bombarda les positions de l’artillerie française située dans la forêt du Lerchenholz avec des obus à gaz ypérite. En représailles, les Français pilonnèrent les premières lignes allemandes de 12 h à 18 h. Ils le firent avec six mortiers lourds et dirigèrent les tirs à l’aide d’avions. L’artillerie allemande réussit, au bout de nombreux essai, à détruire trois d’entre eux. Les Français bombardèrent surtout la deuxième tranchée (C2) située à environ 150 m de la ligne de front. Les occupants de cette tranchée s’étaient réfugiés dans l’abri Kilian. Celui-ci, profondément enterré, était considéré comme sûr. En début d’après-midi, la partie gauche (côté Carspach) subit plusieurs coups au but successifs. La galerie constituant l’abri s’effondra sur une longueur de 60 m, ensevelissant 38 hommes. L’effondrement blessa également dix hommes et un autre fut tué par un tir de mitrailleuse.

source: https://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/kilian/kilian.htm

lire aussi: http://www.carspach.fr/Historique/Les-Fouilles-du-KILIANSTOLLEN/Les-fouilles-du-KILIANSTOLLEN

Aviation (BD) mort du jeune Jean-Corentin Carré

Mais ce 18 mars 1918, à l’aube, il trouve la mort héroïquement dans un combat aérien au dessus de Souilly. Jean-Corentin Carré est tombé dans un traquenard par quatre avions. Cette action lui vaut une dernière citation à l’ordre de l’armée, cette fois-ci « S’est défendu énergiquement jusqu’à ce que son appareil soit abattu l’entraînant dans une mort glorieuse ».
Ainsi disparut à l’âge de 18 ans le « Petit Poilu du Faouët », l’un des plus jeunes soldats français de la Grande Guerre. Tout le monde le pleurait dans le pays. Les hautes autorités demandèrent qu’il soit enterré et porté au Panthéon. Un monument a été inauguré à ce jeune combattant juste avant la Seconde Guerre mondiale. Toutes les rues en Bretagne portent son nom. Jean-Corentin Carré est devenu un symbole et un exemple.

source: http://www.editionspaquet.com/catalogue-bd/t3-1917-1918

lire aussi https://www.soldatsdefrance.fr/22-03-1918-Corentin-Jean-CARRE-18-ans_a527.html

Courte reprise de Noyon aux Allemands

Le 18 mars 1917, le repli stratégique de l’armée allemande permet aux troupes françaises de reprendre Noyon. Au cours des journées précédentes, l’ennemi avait déclenché une série de destructions volontaires : incendies, dynamitage de ponts et de maisons, minages de plusieurs axes de communication, etc. Les dégâts restèrent limités mais occasionnèrent cependant des inondations dans la ville.

Au lendemain de la libération, la remise en état des voies de communication et des habitations endommagées fait suite aux défilés militaires et visites officielles. Le temps est à la réorganisation de la ville et de son ravitaillement. Le maire Ernest Noël, déporté en 1915, retrouve son siège quelques jours plus tard et reçoit la Légion d’honneur.

source: http://www.ville-noyon.fr/IMG/pdf/pg_centenaire_14-18_bd.pdf

(suite) La légion russe intégrée à la Division marocaine

Quand le commandement russe tentait de convaincre les anciens soldats du corps expéditionnaire de s’engager dans la légion des Volontaires russes :
« A bas les pelles, les pioches et autres outils, saisissez les armes et pour l’œuvre de droit et de justice, en avant dans les tranchées ! Non seulement vos chefs, mais aussi les gouvernements alliés prendront soin de vous et vous assureront votre avenir. La discipline sera la même que dans les régiments français. (…)Les comités, les assemblées et les résolutions ne sont pas des armes pour lutter contre un pareil ennemi ; seule une puissante armée, une discipline sévère, mais juste, peut en venir à bout. Donc, notre pauvre Patrie, vendue par les traîtres ne peut être sauvée que par une armée forte et réorganisée ».
Service Historique de la Défense, 17N 686, appel du 18 mars 1918

– Lettre d’un soldat déporté en Algérie contre la Légion
« Comment pourrions-nous nous battre pour des gens qui ont supprimé notre discipline pour implanter la leur, qui nous ont enlevé nos soviets parce qu’ils avaient reconnu le gouvernement bolchevik ».
Service Historique de la Défense, extrait du rapport de la commission militaire de contrôle postal, mars 1918

– L’intégration de la Légion russe dans la Division marocaine.
« Les officiers et soldats qui composent le Bataillon Russe sont dans la situation suivante : ils faisaient partie de la Brigade Russe que nous avons remplacé en Champagne en Avril 1917 à Brimont où elle subi héroïquement des pertes énormes. Depuis ce moment, elle s’est dissociée comme toute l’Armée Russe. Les soldats ont été désarmés et employés provisoirement à des travaux divers.

La suite sur http://www.lacourtine1917.org/spip.php?article121

(…)Rudes combats dans le Nord

Le lendemain, 18 mars, une nouvelle patrouille offensive sur le même objectif, rassemble 24 chasseurs des 54ème et 84ème Squadron sur Sopwith Camel et du 5e Naval sur DH4 et décolle à 10h10 du matin. Mais cette fois, les Allemands ne se laissent pas surprendre. Le Jagdgeschwader 1, le « Cirque volant» de Manfred von Richthofen composé des Jasta 4, 6, 10 et 11 se porte au devant de la formation avec 50 appareils. La 4 a décollé de Lieu St-Amand, la 6 de Bouchain, la 10 d‘Iwuy et la 11 d’Avesnes le Sec et le combat s’engage à deux miles à l’est de Busigny jusqu’au-delà du Cateau.

Côté Britannique, le Lieutenant Norman CLARK du 54ème Squadron, sur le Sopwith B5421 est d’abord porté manquant. On apprend lors qu’il a en fait été abattu à 11h15 par un pilote dont on ne connaît pas l’identité mais dont la victoire est attribuée au Jagdgeschwader 1. Le Second Lieutenant G. RUSSEL, 30 ans sur le Sopwith C1566 du même Squadron, est abattu par le Vizefeldwebel Karl BOHNENKAMP de la Jasta 22 (As de l’aviation qui finira la guerre avec 15 vitoires homologuées) à 11h10. Il tombe non loin du point de chute de CLARK (bien que Bohnenkamp annonce sa victoire à St-Martin). RUSSEL meurt de ses blessures le même jour aux mains de l’ennemi. RUSSEL et CLARK sont alors inhumés dans le Cimetière Communal d’Awoingt.

Il y aura de nombreuses pertes de part et d’autres. Un autre Sopwith du 54e Squadron, le C1576, tombe à 11 h 15 à l’est de Bohain, victime du Lieutenant Edgar SCHOLTZ de la Jasta 11, lui aussi As de l’aviation avec 6 victoires (il trouvera la mort le 2 mai suivant lors d’un atterissage sur le terrain de Cappy).

Le 84ème Squadron perd également un As qui totalise 8 victoires : le second lieutenant McCUDDEN âgé de 20 ans. Il n’est autre que le frère de James, le plus célèbre As Britannique derrière MANNOCK (qui lui même perdra la vie quatre mois plus tard). John Anthony McCUDDEN, a été abattu par le lieutenant H. WOLFF de la Jasta 11. Il est inhumé à Saint-Souplet.

Bien d’autres encore tombent : un Camel au sud d’Awoingt, victime du Lt OPPENHORST (Jasta 5), un autre à Busigny, abattu par B. JEHLE (Jasta 16), un autre à Awoingt, non homologué celui-là mais revendiqué par le Lt FRIEDRICHS (Jasta 10), deux DH4 du 5e Naval tombent également à Prémont (victoire pour l’Hauptmann REINHARDT de la Jasta 6) et près de Beaurevoir.

La suite sur http://www.tank-cambrai.com/french/articles/dure-journee.php

Bombardement de la gare de Longuyon

Le 18 mars 1918, vers 23H00 un petit avion français lache une bombe sur la concentration de wagons qui se trouvent là. Elle atteint une citerne de benzol qui s’embrase et en embrase d’autres. Le petit avion revient et largue d’autres bombes au coeur du sinistre. Tout s’enflamme, avant une brutale déflagration qui secoue la ville : un wagon de munitions a explosé. Les explosions se succèdent et l’incendie fait rage jusqu’au lendemain matin.

Le trafic ferroviaire est rétabli en fin d’après-midi.

source:http://www.ot-longuyon.fr/version-française-accueil/historique/1914-1918/

Une loi  réglementant la fabrication et la vente des sceaux, timbres et cachets officiels

Il est interdit de fabriquer les sceaux, timbres, cachets et marques de l’Etat ou d’une autorité quelconque sans l’ordre écrit des représentants attitrés de l’Etat ou de cette autorité. La livraison n’en pourra être faite qu’à ces représentants ou au siège même de l’autorité.

source: https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=5B20515665BA0EA0DB6632CAC1699412.tpdjo15v_1?cidTexte=JORFTEXT000000498448&dateTexte=20011231

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000006503477&cidTexte=LEGITEXT000006071113&dateTexte=19180320

Alsace: l’enfer se déchaîne sur les Allemands

Article payant sur le site de l’Alsace

http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2011/11/19/18-mars-1918-l-enfer-se-dechaine-sur-les-allemands

 

Journal du lundi 18 mars 1918

Sur la rive droite de la Meuse, le bombardement ennemi a revêtu une grande intensité et a été suivi d’une série de fortes attaques allemandes. Vers Samogneux, au nord du bois des Caurières et dans la région de Bezonvaux, de gros détachements ennemis ont abordé nos positions et réussi, en divers points, à pénétrer dans nos lignes. Sous la violence de nos feux, les assaillants ont subi de très lourdes pertes et n’ont pu se maintenir dans les éléments où ils avaient pris pied. La lutte d’artillerie continue, très vive, dans cette région.
Nos troupes ont pénétré dans la tranchée ennemie au bois de Malancourt sur une étendue de 1.400 mètres et une profondeur de 800. Le chiffre total des prisonniers que nous venons de faire sur la rive gauche de la Meuse est de cent soixante.
Nos pilotes ont détruit deux avions allemands; cinq autres appareils ennemis sont tombés dans leurs lignes à la suite de combats.
Les Anglais ont effectué avec succès des coups de main vers Epehy et Gavrelle. Une tentative de raid ennemi a échoué vers Lens.
Activité de l’artillerie allemande au sud de la route Bapaume-Cambrai, dans la vallée de la Scarpe et à l’est du bois du Polygone.
Les Belges ont procédé à des tirs de destruction vers Leke, Essen et Kuiksstraat.
Les aviateurs alliés ont bombardé les établissements ennemis dans les vallées de la Strouma et du Vardar, en Macédoine.

 

1281/4 février 1918

Distribution de masques RM à Verdun

e 4 février 1918 sont distribués les premiers masques R.M. Ils permettent de se mouvoir et même de courir sans être suffoqué

http://www.fissiaux.org/verdun14-18/?page_id=2

Archives de la famille Gaudron (nord)

Lundi 4 février [1918] : Une promenade à Hellemmes nous permet de constater combien sont malheureux les habitants de cette commune tyrannisés par un commandant d’une vingtaine d’années. Les tracasseries sont nombreuses et les ordres légion. Aujourd’hui une affiche oblige à déclarer les machines à coudre, les lampes électriques, les chiens. En outre, il faut déclarer les plants de pommes de terre, les jardins. Ces jours derniers les Allemands ont fait le recensement des lits dans les habitations. La feuille de recensement doit être apposée à une fenêtre de manière à être lisible de l’extérieur. Les citoyens de Ronchin ne sont guère plus heureux car dans cette localité les habitants ont été contraints de porter leurs machines à coudre à l’autorité allemande à moins de consentir à travailler pour eux. Tous les hommes d’Hellemmes travaillent maintenant à la construction de tranchées et de voies ferrées. Non loin d’Hellemmes, ils construisent un champ d’aviation pou loger les aviateurs, ils firent évacuer forcément de leurs maisons plusieurs familles notables de l’endroit. En ce moment, ils préparent des cavités à la base de tous les fronts des chemins de fer pour y placer des explosifs pour les faire sauter au moment opportun. Un peu d’aviation seulement.

http://recherche.archives.somme.fr/ark:/58483/a011460448722HGFCDS

Parution de l’Eventail

source: https://www.google.fr/search?q=4+f%C3%A9vrier+1918&safe=active&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjn7-O1mcHYAhWBLCwKHbNbAnY4yAEQ_AUICigB&biw=1366&bih=588#imgrc=becp4AHfmR7dxM:

Journal du lundi 4 février 1918

Activité marquée des deux artilleries sur le front au nord de l’Aisne et dans la région du Four-de-Paris.
Un de nos détachements a exécuté dans le secteur nord-ouest de Courtecon (région de l’Ailette) un coup de main sur un petit poste allemand qu’il a ramené tout entier dans nos lignes, faisant ainsi 13 prisonniers et capturant du matériel.
Des coups de main tentés par l’ennemi sur un de nos petits postes au sud de Lombaertzyde, sur la rive droite de la Meuse, au nord de la cote 344, en Lorraine, au nord de Bures et en Alsace, dans la région du canal du Rhône au Rhin, ont échoué.
Une tentative allemande dans le secteur de Poelcapelle a échoué sous le feu des mitrailleuses anglaises.
Des rencontres de patrouilles ont tourné à l’avantage de nos alliés dans la région de Méricourt, au sud de Lens.
Activité de l’artillerie allemande vers la Vacquerie et au sud de Lens.
Sur le front italien, action d’artillerie et activité aérienne.
En Macédoine, activité réciproque d’artillerie dans la région de Doiran et a l’ouest du Vardar.
Les avions navals britanniques ont bombardé l’aérodrome de Varssenaere, en Belgique. Un projectile a allumé un incendie.
La conférence interalliée de Versailles a clôturé ses travaux.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/fevrier18.html

1218/3 décembre 1917: en Belgique, Polderhoek Chateau (disparu)

Soldats américains à Paris

79299-22

20 place Vendôme. Club Canadien. Salon avec des soldats américains. Paris (Ier arr.). Plaque de verre. Photographie de Charles Lansiaux (1855-1939), 3 décembre 1917. Département Histoire de l’Architecture et Archéologie de Paris.

© Charles Lansiaux / DHAAP / Roger-Viollet

En Belgique, Polderhoek Chateau (disparu)

parcNous avons peine à l’imaginer mais, pendant la guerre, un magni que parc s’étendait dans la vallée devant nous. Situé autour du château Polderhoek, aux allures méridionales, il était même un des plus beaux de la région. Ce n’est pas sans raison si la population locale parlait du « château des eurs ». Le parc fut aménagé à partir de 1850 et s’étendait sur une super cie de 30 hectares. En 1914, le front s’immobilisa dans cette rue. À partir de là, le parc Polderhoek se trouva en zone allemande. Le 4 octobre 1917, les troupes britanniques réussirent à s’emparer de la partie nord-est du parc. Elles n’allèrent pas plus loin et l’o ensive fut arrêtée sur la crête de la colline. Tout le terrain fut ravagé par les bombardements et le ruisseau Reutelbeek, qui traversait le parc, se transforma en un vaste marécage. Le 3 décembre 1917, le parc subit une nouvelle attaque, menée par les troupes néo-zélandaises. L’opération échoua. Les hommes furent pris pour cible par leur propre artillerie, dont les canons s’étaient a aissés dans la boue. Un vent violent anéantit l’action du rideau de fumée protecteur. Le recours à des troupes sans entraînement contribua également à l’échec de l’opération. En raison des lourdes pertes subies près de Passendale, des troupes de réserve inexpérimentées avaient été envoyées ici. Néanmoins, les hommes se battirent avec ardeur

Journal du lundi 3 décembre 1917

Au sud de Saint-Quentin et au nord-ouest de Reims, nous avons réussi des coups de main et fait des prisonniers.
L’activité de l’artillerie a continué, très vive, sur la rive droite de la Meuse, sans action d’infanterie.
En Haute-Alsace, vers Ammerzwiller, nous avons repoussé diverses tentatives de coups de main sur nos petits postes.
Les Allemands, au front britannique, ont répété leurs attaques sur les positions de nos alliés, à Masnières, Marcoing, Fontaine-Notre-Dame, Bourlon et Moeuvres. Ils ont été repoussés. Des détachements ennemis avaient réussi à prendre pied dans le village les Rues-Vertes, sur la rive ouest du canal de l’Escaut. Ils en ont été délogés par une contre-attaque.
En Macédoine, activité moyenne de l’artillerie sur l’ensemble du front, plus vive vers Doiran et dans la région de Monastir-Cerna. Rencontres de patrouilles sur la Strouma et dans la haute vallée du Scumbi. L’aviation britannique a bombardé Rahova (vallée du Vardar).
Sur le front italien, la canonnade reste intense du plateau d’Asiago à la Piave inférieure. Nos alliés ont pris sous le feu de leurs batteries des troupes ennemies en marche sur la route du mont Ciemon au val de Los. Ils ont obtenu un succès par coup de main au mont Pertico.
Une attaque d’une flottille autrichienne, près de Pesaro a échoué.
source:

http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/decembre17.html

1212/27 novembre 1917: cloches enlevées à Mouvaux (Nord)

Cloches enlevées à Mouvaux (Nord)

Le 27 novembre 1917, les Allemands confisquèrent et descendirent les deux plus grosses cloches sans doute pour les fondre et les transformer en canon.

«  La plus petite cloche n’ayant pas été emmenée, raconte Régis Desnoulez, elle aurait été cachée par les habitants et récupérée ensuite par un jeune prêtre, le père Carpentier, qui décida de l’emmener au Cameroun !  ». Ainsi une cloche mouvalloise doit peut-être encore sonner sur un autre continent !

http://www.nordeclair.fr/77552/article/2017-07-22/du-haut-du-clocher-saint-germain-et-la-grande-histoire

27 novembre 1917 -Capitulation des Allemands à Nevala

Capitulation sans conditions des forces allemandes à Nevala, située près de la frontière du Mozambique. Le général von Lettow-Vorbeck, commandant en chef des forces allemandes, se réfugie avec ses troupes au Mozambique où elles sont désarmées.

source: http://guerre1418.org/html/belgique_chrono17.html

https://hetarchief.be/nl/media/lecho-belge-journal-quotidien-du-matin-paraissant-amsterdam/h1ZIIQTJkxWuT9aUeIVNwc24

Journal du mardi 27 novembre 1917 à travers Le Miroir

Sur la rive droite de la Meuse, grande activité de l’artillerie au nord de la cote 344, où nos troupes organisent les positions qu’elles ont conquises.
Un coup de main sur nos petits postes de la région de Bezonvaux a échoué sous nos feux.
Sur le front britannique de Cambrai, l’ennemi n’a pas renouvelé ses attaques sur les positions de Bourlon. La situation reste inchangée.
Activité d’artillerie considérable dans le secteur de Passchendaele, au nord est d’Ypres. Fusillades sur le front d’Ypres.
Les Italiens ont fait 200 prisonniers en Vénétie. Des bombes ont été jetées sur Venise par les aviateurs ennemis.
En Macédoine, les patrouilles anglaises ont fait des prisonniers à Kalendra (ouest de Sérès). Nos alliés ont repoussé plusieurs offensives bulgares à l’ouest du lac Doiran.
L’état-major allemand délibère sur l’offre d’armistice qu’il a reçue des Leninistes.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html

1196/11 novembre 1917: les Américains préparent la bataille de Cambrai

Les Américains préparent la bataille de Cambrai

Lorsque le plan de la bataille de Cambrai fut arrêté, l’activité redoubla. Il incombait en effet au 11e Génie américain de construire un tronçon de ligne nouvelle entre Heudicourt et la ferme de La Vaucelette. Cette construction reliait la ligne de « Vélu-Bertincourt » à la ligne des Chemins de Fer du Nord (Cambrai-Paris par Chaulnes). Le travail s’effectuait en grande partie la nuit, les déblais du sous-sol crayeux étant transportés à plusieurs centaines de mètres pour ne pas éveiller l’attention des avions d’observation allemands, compte tenu de la proximité de la ligne de front. Un quai de déchargement fut même construit en pleine campagne pour acheminer les 84 tanks des bataillons C et F. Le 28 novembre, ils croyaient en avoir fini avec leur peine quand ils parvenaient à raccorder la ligne reconstruite à l’ancienne ligne abandonnée intacte, dans la précipitation, par les Allemands entre Villers-Plouich et Marcoing.

30 NOVEMBRE 1917 : Sous l’impulsion de Ludendorf, pour la première fois depuis Ypres en 1915, les Allemands prennent l’initiative de l’offensive.
Les groupes Caudry (XIIIe Corps) et Busigny (XXIIIe Corps de Réserve) ont pour objectif de couper le saillant formé par l’attaque victorieuse conduite par les tanks.
En face les troupes britanniques du IIIe Corps sont fatiguées. Elles n’ont pas été relevées depuis le début de l’offensive, le 20 novembre!
Les hommes du 11e Génie américain ont quitté leur camp de Sorel comme chaque matin vers 6h30. Le capitaine Hulsart, qui les commande suivant la suggestion des Canadiens du 4e Canadian Railxay, ordonne à ses hommes de laisser leur fusil au camp. En effet le vacarme de la
bataille s’est éloigné vers Bourlon. La contre-attaque allemande aussi puissante que soudaine va s’abattre sur une troupe sans armes qui travaille de part et d’autre de la gare de Gouzeaucourt.
Sous le feu de l’artillerie les officiers américains organisent le repli de leurs troupes et font preuve d’un courage extraordinaire.
Arrivés au camp, on contemple l’étendue des pertes : 13 hommes ont été blessés, 17 manquent à l’appel dont 11 prisonniers ; 6 hommes ont donc donné leur vie; Le 18 décembre un aumônier britannique retrouve les corps de Michael Dina et Harold Andrews et les ensevelit. (Harold
Andrews à la demande de sa famille repose aujourd’hui au cimetière de Portland dans le Maine – U.S.A.). La tombe de Michael Dina a disparu lors de combats ultérieurs.
Les corps de Solomon Golwater, Luke Lovely, Michael Dina, Dalton Ranlet et Alphonsus McGrath dorment à tout jamais dans notre terre du Cambrésis sans avoir été retrouvés. C’est seulement en 1955 que le corps de Dalton Ranlet fut retrouvé lors de la construction d’immeubles Avenue du Général de Gaulle, son corps est maintenant enterré au cimetière de Bony.

source: https://www.tourisme-cambresis.fr/inauguration-memorial-11th-engeneer-usa.html

Journal du dimanche 11 novembre 1917 à travers Le Miroir

Sur le front au nord-ouest de Reims, des tentatives ennemies ont échoué sur nos tranchées et nos petits postes, dans les secteurs de Loivre, de Courcy et du Godat.
Nous avons réussi, à l’est de la Neuville, à pénétrer dans une tranchée allemande dont nous avons détruit les abris.
Sur la rive droite de la Meuse, lutte d’artillerie assez vive sur le front du bois Le Chaume. On y signale des engagements qui nous ont permis de faire des prisonniers.
Dans les Vosges et en Alsace, au cours d’une incursion dans les lignes ennemies au nord-ouest de Senones et à l’est de Seppois, nous avons infligé des pertes sensibles aux Allemands.
Les troupes anglaises ont attaqué les positions allemandes au nord et au nord-ouest de Passchendaele. Un très bon progrès a été réalisé.
Les Italiens ont repoussé une tentative ennemie dans la vallée de l’Edre. Dans la plaine, leurs arrières-gardes s’étant libérées de la poussée de l’ennemi en combattant, sont passées sur la rive droite de la Piave.
En Judée, les troupes britanniques se sont avancées jusqu’au nord d’Askalon. On estime les pertes turques à 10000 hommes, non compris les prisonniers.
Les Allemands se sont emparés de l’archipel d’Aland, à l’entrée du golfe de Bothnie.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre1917.html