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1534/14 octobre 1918: photos prises le 14 octobre 1918

Photos prises le 14 octobre 1918

10/ Réf. : SPA 5 NS 231 Laon, Aisne, habitants libérés accueillant les troupes sur la route de Soissons. 14/10/1918, opérateur inconnu

Sur la route reliant Soissons à Laon, des habitants de la région accueillent les soldats de la 10e armée qui ont libéré l’Aisne de la 7e armée allemande du général Boehn.

SPA 5 NS 247 Laon, Aisne, Raymond Poincaré et le général Mangin. 14/10/1918, opérateur inconnu.

Laon libérée.-  Le général Mangin, chef de la 10e armée, accueille le président Poincaré à Laon pour fêter la libération de la ville.

SPA 333 M 5615 Pompey, Meurthe-et-Moselle, artilleurs américains sur la route de Pont-à-Mousson. 14/10/1918, opérateur Lavergne.

À 8 km au nord-ouest de Nancy, la 8e armée américaine du général Gerard avance dans une région restée relativement calme depuis le début de la guerre. À l’extrême est du front, des artilleurs du corps expéditionnaire américain rencontrent la population civile lors de la dernière offensive.

Dans le secteur de Bois-le-Comte, près de Toul, une cloche d’église est utilisée comme alarme en cas d’attaque aux gaz.

source: http://archives.ecpad.fr/wp-content/uploads/2010/06/1918-10.pdf

Les trains circulent entre Reims et Epernay

Les premiers retours de Rémois dans leur ville commencent au lendemain du dégagement de Reims. Le 7 octobre 1918, le maire, Jean-Baptiste Langlet, ses deux adjoints, Jean de Bruignac et Emile Charbonneaux, ainsi que le commissaire de police Luchesse rentrent à Reims. A partir du 14 octobre 1918 les trains recommencent à circuler entre Epernay et Reims, ce qui facilite les retours. Les autorisations de revenir à Reims sont délivrées par l’autorité militaire, après avis et sous la responsabilité de l’administration municipale. En novembre 1918, 1 500 Rémois  ont obtenu le droit de rentrer. Ils sont 3 000 fin décembre. Les services municipaux reviennent à Reims le 16 décembre et sont hébergés à l’Ecole professionnelle de la rue Libergier ainsi qu’au 20 de la rue des Augustins dans les locaux de l’ancien petit séminaire. Chacun se loge comme il le peut.

source: http://www.reims.fr/culture-patrimoine/archives-municipales-et-communautaires/guerre-1914-1918/32-premiers-retours-et-deblaiements-le-reims-provisoire-7606.html

Sissonne (aisne)  est libérée

Le matin du 14, le 20ème RI allemand se trouvait groupé ainsi : devant la position, jusqu’à la lisière de la forêt 2,5 kilomètres au sud de La Selve, les avant-postes de la division sous le commandement du Major Von Stengel, composé d’une compagnie des I et III du 20ème régiment d’infanterie et du III du 5ème régiment d’infanterie, avec chacun 2 mitrailleuses, 4 cavaliers, 10 pionniers ; s’y ajoute une section du 6. /9. FAR. Dans le secteur de la division, le régiment avait placé le sous secteur de chaque côté de La Selve, à droite le 12ème, à gauche le 15ème. L’ennemi pénétra cette fois plus vite et plus énergiquement que d’habitude. Déjà à 16 heures, on avait eu l’impression, chez le commandant de l’avant-poste du sud de La Selve, qu’une attaque ennemie allait avoir lieu. A 19 heures, la 9ème compagnie (d’avant poste) annonçait qu’elle avait subi une attaque surprise dans la partie de la forêt au sud-ouest de La Selve par des forces supérieures en nombre et qu’après de lourdes pertes, elle opérait un retrait. A la suite de cette attaque et de nombreux mouvements de recul aux avant-postes du voisin situé à droite, le commandant de l’avant-poste fut contraint d’amener ses troupes près de La Selve.

Les français arrivent devant les avancées de la Hunding-Stellung. Cette position est occupée par la VIIème armée allemande. Une proclamation de cette armée, en date du 12 octobre, parle du rôle essentiel de la VIIe armée, « clé de voûte du front occidental ». Le haut commandement allemand, tout en envisageant une retraite éventuelle sur la Meuse, veut gagner une bataille défensive, « une victoire » sur la Hunding…

Le 5ème Corps d’Armée français arrive à 1 km du signal de La Selve.

la suite sur http://ville-sissonne.fr/camp.1418.combats.php

Mort de deux as canadiens

14 octobre 1918- John Edmund Greene, « As » canadien de la WW1, 15 victoires aériennes dont 4 en collaboration au sein du 10N Sqn du RNAS, puis du 210 Sqn du RFC, est abattu et tué à bord de son Sopwith « Camel » D3409 par des tirs anti aériens au dessus de la Belgique.

Claude Melnot Wilson, « As » canadien de la WW1,8 victoires aériennes dont 1 en collaboration au sein du 29 Sqn, toutes obtenues sur S.E.5a, est abattu et tué en combat aérien par un Fokker D.VII dans le secteur de Roulers, en Belgique.

source: http://www.crash-aerien.news/forum/ww1-la-grande-guerre-t28679-1260.html

Décès d’un as américain

Howard Clayton Knotts, « As » américain de la WW1, 6 victoires aériennes au sein du 17th Aero Squadron, est abattu par des tirs venus du sol alors qu’il est en train de straffer des nids de mitrailleuses. Blessé au pied droit, il se pose derrière les lignes allemandes et abat cinq soldats allemands avant qu’il ne soit capturé.
Pendant son transfert en train vers Mons, il arrive a incendier plusieurs wagons, lesquels transportent des Fokker destinés au front. Quatre jours après son internement à Mons, il s’évade, mais est repris quelques heures plus tard. Il est alors transféré dans un camp de prisonniers à Soignies où il restera jusqu’à la fin de la guerre.

source: http://www.crash-aerien.news/forum/ww1-la-grande-guerre-t28679-1260.html

Meuse-Argonne cimetière

Ce cimetière, d’une superficie de 52 hectares, fût établi le 14 octobre 1918 par le Service des Sépultures de l’armée US sur un terrain reprit par la 32e Division d’Infanterie US (DIUS).
Ce territoire fût concédé à perpétuité aux Etats-Unis par le gouvernement français afin d’y établir un lieu de sépulture permanent, sans taxes ni impôts.

14 .246 morts sont enterrés dans ce cimetière, en majorité tombés durant les opérations de la 1ère Armée U.S. du 26 septembre au 11 novembre 1918. En 1922, les corps enterrés dans des cimetières temporaires de la région mais aussi des Vosges et de l’Allemagne occupée, furent rapatriés ici pour une sépulture définitive. Beaucoup de ceux qui moururent à Archangel, Russie, furent également enterrés dans ce cimetière. Parmi les tombes, 486 sépultures abritent les restes de soldats qui n’ont pu être identifiés.

source: http://www.campiste.com/fr/point-interet/410919-meuse-argonne-american-cemetery-and-memorial-cimetiere-et-memorial-americain-meuse-argonne

Journal du lundi 14 octobre 1918

La bataille engagée en Champagne le 26 septembre s’est terminée par une défaite complète de l’ennemi. La 4e armée a achevé de libérer la boucle de l’Aisne en réoccupant trente-six localités.
La 5e armée, à la gauche, a poursuivi l’ennemi en retraite, franchi la Retourne, et progressé d’une dizaine de kilomètres.
Nous tenons Vieux-lès-Asfeld et Asfeld-la-Ville, ainsi que les lisières sud de Blanzy. Nous avons franchi l’Aisne de vive force à Guignicourt et à Neufchatel.
Les Anglais, à l’ouest de Solesmes, progressent vers la Selle et ont enlevé quatre villages. Ils approchent du canal à l’ouest de Douai. A l’est de Lens, ils tiennent Montigny, Harnes et Aunay.
L’Allemagne a répondu à l’Amérique. Sa réplique constitue une première capitulation en ce qui concerne les conditions wilsonniennes

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/octobre18.html

1460/2 août 1918

Château-Thierry(Aisne) , le  2 août 1918par  Flameng François

Soissons libérée par des bataillons de chasseurs

La Ville de Soissons longuement occupée et détruite durant la grande guerre a été définitivement libérée le 2 Août 1918 par le 2e bataillon de chasseurs à pieds.

Germigny libérée (Marne)

A partir de mai, Germigny subit les coups de boutoirs de l’ennemi. Pour contenir l’offensive allemande, le village est pilonné à partir de Bligny par l’artillerie française. Il est détruit à 88% laissant seulement quatre maisons à peu près habitables, l’église est détruite. Les habitants sont évacués dans le sur de la Marne et dans l’Aube.

Les terribles combats autour de la cote 240, sur les hauteurs de Vrigny, et surplombant les villages voisins de Germigny, Janvry, Gueux et Méry-Prémecy, se poursuivront jusqu’en juillet 1918 et la contre-offensive des Alliés (le 18 juillet). Plus à l’ouest, les Allemands arrivent sur la Marne, à Château-Thierry, comme en 1914. La Troisième Bataille de l’Aisne se termine, la Deuxième Bataille de la Marne va commencer.

Germigny sera libéré le 2 août 1918 et sera décoré de la Croix de Guerre le 30 mai 1921 avec la citation suivante : « Vaillante cité, qui par les nombreux bombardements subis, ses souffrances et ses ruines, a bien mérité du Pays ».

source: http://frontdechampagne.over-blog.com/2018/05/germigny-village-detruit-fin-mai-1918.html

Journal du vendredi 2 août 1918

Les Allemands ont attaqué, après un fort bombardement, nos nouvelles positions, à l’est d’Oulchy-le-Château. Nous avons repoussé l’assaut ennemi et maintenu intactes nos lignes.
Sur la rive droite de l’Ourcq, de vifs combats se sont livrés au nord-est de Fère-en-Tardenois. Le village de Seringes a passé de main en main et a été finalement enlevé par une contre-attaque des Américains.
De nombreux coups de main ennemis près de Mesnil-Saint-Georges, à l’est de Montdidier, au bois Le Prêtre, sur la rive droite de la Meuse et dans les Vosges, n’ont obtenu aucun résultat.
De notre côté, nous avons effectué une incursion dans les lignes allemandes, au nord-est de Perthes-les-Hurlus et ramené des prisonniers.
Les opérations aériennes se sont poursuivies sur tout le front entre Aisne et Marne. Les bombardiers franco-britanniques ont jeté plus de 20 tonnes de projectiles sur les cantonnements et les points de passage de la vallée de l’Ardre et de la Vesle, les gares de Fimes, Loupeigne, Mareuil, Bazoches, les terrains d’aviation de Mont-Notre-Dame. Quatorze avions allemands ont été abattus ou mis hors de combat.
Les Anglais ont fait des prisonniers au cours de coups de main heureux et de rencontres de patrouilles dans les environs de Lens, au nord de Béthune et dans le secteur nord de notre front.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/aout18.html

824/Journal du 4 novembre 1916

Carnet du rémois Paul Hess

Dès le matin, on parle d’un bombardement effectué par nos avions, au cours de la nuit, vers Pontfaverger-Bétheniville.

Dans la matinée, nos pièces tirent et des arrivées se font également entendre.

A 15h1/4, une séance serrée de bombardement commence brusquement sur le centre.

A la mairie, le personnel doit quitter les bureaux, les projectiles tombant d’abord par rafales de trois et quatre, dans le voisinage de l’hôtel de ville.

Groupés à quelques employés, dans la salle des appariteurs, nous voyons, entre autres arrivées, la fumée d’une explosion qui vient de se produire à l’arrière d’une des premières maisons de droite de la rue Colbert, derrière la Banque de France. Un sifflement s’accentue encore parmi les autres et un obus tombe au milieu de la place; presque aussitôt, un 120 éclate de nouveau, cette fois sur le trottoir de la gauche du perron, devant la première fenêtre de la salle où nous nous tenons; ses éclats, entrant par cette fenêtre, ont été projetés dans l’angle opposé à celui où nous sommes réunis- puis, cela devient un arrosage en ville.

Avant même de réintégrer nos bureaux, nous prenons qu’un agent auxiliaire, M.Mathieu, vient d’être tué auprès du commissariat du 2 ème; peu après, on signale deux autres morts: un homme, rue Gambetta et un enfant rue du Barboter.

Les quartiers fortement éprouvés ce jour, ont été principalement le centre, les rues de Vesle, de Talleyrand, de l’Etape, du Cadran-saint-Pierre; celles des alentours de l’hôtel de ville et les environs de Saint-Remi.

A 16 heures les sifflements cessent, mais alors, nos pièces postent ferme.

Les journaux ont annoncé aujourd’hui la reprise du fort de Vaux.

Journal du samedi 4 novembre 1916 à travers Le Miroir

L’ennemi, sous la violence de notre bombardement, prolongé depuis plusieurs jours et sans attendre l’attaque de notre infanterie, a évacué le fort de Vaux. Notre infanterie a occupé cet important ouvrage sans aucune perte. La ceinture des forts extérieurs de Verdun est maintenant rétablie dans son intégrité et solidement tenue par nous. Notre infanterie, maîtresse du fort de Vaux, a progressé jusqu’aux lisières du village de Vaux. Au nord de l’étang, elle a pris pied sur la croupe qui domine ce village sans qu’aucune réaction ne se produisit de la part de l’ennemi. Sur le front anglais, les Allemands ont dirigé une attaque sur une tranchée qui leur avait été enlevée à l’est de Gueudecourt. Ils ont été repoussés. L’artillerie et les mortiers de tranchées ont bombardé les lignes allemandes à l’est de Sauquissart et vers Blairville.

Les Anglais ont enlevé un nouveau village dans la vallée de la Strouma.

Les Russes ont repris sur le Stokhod des tranchées que les Allemands leur avaient pris.

Continuant leur avance dans le Carso, les Italiens ont encore capturé 3.500 Autrichiens.

Les Roumains poursuivent leur progression dans la vallée du Jiul. Ils ont pris 4 canons.

http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/novembre16.html

Grâce à l’allemand, coup double en 5 minutes

Une anecdote relatée par Le Figaro du 6 novembre 1916 prouve l’utilité de savoir parler et comprendre l’allemand pour les soldats français.

«Avant la prise de Damlpup, brillamment occupé le 4 novembre 1916, une patrouille française appartenant au 93° régiment d’infanterie avait fait prisonniers les Allemands qui occupaient un petit poste, aux environs du village soit un sous-officier et huit hommes.

-Quand on pense, murmura un de ces derniers à un camarade, que dans cinq minutes nous allions être relevés.

-Ah! bonne affaire, dit joyeusement à ses hommes le caporal français, qui sait l’allemand. Il va en venir d’autres Attention!

Rapidement, on prit les dispositions voulues. Et quand la relève se présenta, la patrouille française la cueillit sans peine, ayant fait dix-huit prisonniers au lieu de neuf.» écrit Le Figaro du 6 novembre 1916.

Source: http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/11/04/26002-20141104ARTFIG00065-4-novembre-1916-grace-a-l-allemand-coup-double-en-5-minutes.php

Aviation: un avion allemand abattu près de  Bouchavesnes

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source: http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/aviation-1914-1918/aviateur-novembre-bouchavesnes-sujet_2782_1.htm

Le conseil municipal de Soissons se réunit à Paris

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source Bnf. Gallica

[4 novembre 1916, conseil municipal de Soissons réuni à la mairie du Xe arrondissement de Paris] : [photographie de presse] / [Agence Rol]

Parution du Rire rouge

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LE DESSIN DU JOUR

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287/journal du18 mai 1915: les archives de Reims dans l’église Sainte Clotilde

Carnets du rémois Paul Hess (extraits)

sainte clotilde reimsLe calme continue, cela semble anormal.

On procède, sous la direction de M.Loriquet, au déménagement des archives conservées à la bibliothèque de l’hôtel de ville. Elles sont transportées, par l’auto des pompiers, de la mairie à Sainte Clotilde, pour être placées dans la crypte de cette église.

Albert Lecroq, 88 ans fusillé

Roman. Fusillé pour l’exemple le 18 mai  1915, le soldat Albert Lecroq a servi de modèle à Roland Dorgelès, pour l’un des chapitres de son livre Les croix de bois. L’écrivain servait dans le même régiment, le 39 R.I.

Le 18 mai 1915, le soldat de deuxième classe André Lecroq, originaire de Blangy-sur-Bresle, est traduit devant le conseil de Guerre pour « abandon de poste face à l’ennemi ». Condamné à mort, il est exécuté dans l’après-midi et tombe sous les balles de ses camarades de combat. Fusillé pour l’exemple, comme trois autres soldats du 39e R.I en 1914 et 1915, dont la base est à Rouen et dont le recrutement est essentiellement normand.

« Le craquement tragique d’une salve. Un autre coup de feu : le coup de grâce. C’était fini » écrit Roland Dorgelès dans le chapitre IX de son livre, Les Croix de bois, sorti en 1919. Car l’écrivain, originaire d’Amiens et lui-même mobilisé au 39e régiment d’infanterie, a vécu comme d’autres camarades d’infortune l’exécution de soldat Lecroq. « Jamais, même aux pires heures, on n’a senti la Mort présente comme aujourd’hui. On la devine, on la flaire, comme un chien qui va hurler. C’est un soldat, ce tas bleu ? Il doit être encore chaud. ». L’aumônier du régiment écrit à sa veuve, « J’ai vu pleurer les officiers et les gendarmes ».

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/2641070/le-fusille-qui-inspira-dorgeles#.VUDgUVyqiDc

http://www.ville-le-treport.fr/fichiers/Image/pdf/lecroq.pdf

Soissons vu par un artiste

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Soissons, 18 mai 1915de Flameng François

L’aviateur Albert Moreau se  tue dans une rue de Melun

Le 18 mai 1915 au cours d’un vol d’essai, Albert se tue en s’écrasant avec son avion dans une rue de Melun, qui depuis porte son nom.  Quelques mois après sa mort accidentelle, un essai d’un aérostable sans pilote eu lieu, préfigurant déjà le premier drône de l’histoire !

http://www.aeroclubnangis.fr/aéroclub/albert-moreau/

Lu dans le Miroir en date du 18 mai 1915

En Belgique, les Allemands, menacés d’enveloppement, ont évacué leurs dernières positions à l’ouest du canal de l’Yser. Succès anglais au nord de la Bassée. Les troupes britanniques ont enlevé à l’ennemi plusieurs lignes de tranchées en lui infligeant des pertes sensibles. Sept cents Allemands ont péri sous le feu croisé des mitrailleuse anglaises et de leur propre artillerie. Mille ont été capturés.

Lutte très vive au nord d’Arras, où nous repoussons, une série de contre-attaques allemandes. Une attaque allemande a été arrêtée près de Berry-au-Bac. Une offensive au bois d’Ailly nous a valu de faire 250 prisonniers. Deux bataillons ennemis ont été arrêtés à la lisière du bois Le Prêtre.

La situation des Russes ne se dessine pas encore nettement en Galicie occidentale, où ils prennent un nouveau dispositif tactique. En Bukovine, ils accentuent leur retour offensif. Nouveau raid de zeppelins sans résultat sérieux, à l’embouchure de la Tamise.

Un dirigeable, d’autre part, a survolé Calais. Le cabinet italien a décidé de se présenter le 20 devant le Parlement. De grandes démonstrations interventionnistes ont encore eu lieu dans la plupart des centres importants.

Du 13 décembre à avril 2015 expo à Soissons sur l’évacuation des enfants en Eure-et-Loir

Les 22 et 23 décembre 1914, les enfants de Soissons de moins de 14 ans sont évacués en Eure-et-Loir dans la commune de Senonches. Ils sont 120 à prendre le train en gare de Soissons quelques jours avant Noël. Après un voyage pénible de deux jours, ils arrivent à Senonches où ils sont accueillis par quelques familles volontaires. Le roman de Lucien Descaves, L’hirondelle sous le toit, (Plon, 1924), retrace l’arrivée des Soissonnais à Senonches rebaptisé Bourg-la-Forêt. Exposition organisée par le Service de l’Animation de l’Architecture et du Patrimoine avec le Service des Archives Municipales. Musée Saint-Léger, du 13 décembre 2014 à avril 2015.

Horaires :

Du 1er octobre au 31 mars :

du lundi au vendredi : 9h-12h/14h-17h

samedi, dimanche et jours fériés : 14h-18h

Du 1er avril au 30 septembre :

du lundi au vendredi : 9h-12h/14h-18h ; samedi, dimanche et jours fériés : 14h-19h

Le Musée, l’Arsenal et Saint-Jean-des-Vignes sont ouverts tous les jours fériés sauf le 1er janvier et le 25 décembre.

Entrée gratuite

Soissons: ils rapportent un peu de Grande Guerre à la maison

A lire sur le site de L’Union. Par Isabelle Bernard

La vente de vareuses bleu horizon ou de baïonnettes utilisées par des poilus a fait le bonheur des collectionneurs, grands ou modestes.

C’est bien connu, les collectionneurs ont leur petite marotte. Rencontré hier lors de la vente aux enchères de 250 objets de la Grande Guerre, à la salle des ventes, un expert en objets d’art est venu pour enrichir sa collection personnelle de couvre-chefs.

http://www.lunion.com/region/ils-rapportent-un-peu-de-grande-guerre-a-la-maison-ia3b26n448641