Bataille de l’Aisne, le dégagement

Le 20 septembre, nous remontrions en ligne, la division avait été équipée modernisée à neuf, après avoir subit unerevue par les Généraux Mangin. Debeney et Brissases Desmaillet sous la vue des troupes américaines placées sur la colline vallée de l’Aisne.
La vue du Général Mangin avec son nez crochu, ses yeux d’aigle ne nous disait rien, il nous faisait comprendre que nous allions rencontrer aux casse-pipes à la danse avec les armées alliées.
Dix armées, allaient prendre mouvement à la fois contre les
lignes ennemies.
Le Général Mangin se tient le chemin de Dames au
nord de l’Aine, avec ses tanks.
Les chars d’assaut à la butte de Tahure (Marne )
Pendant la nuit claire du 20 septembre 1918, un spectacle étrange se déroulait sur les routes crayeuses de la Champagne. Des flots humains et des convois interminables s’avançaient vers le nord. On entendait le sourd’ bourdonnement produit par cette armée en marche, le ronflement assourdissant des moteurs des chars d’assaut et des tracteurs d’artillerie.
Ce bruit s’apaisait graduellement en allant vers le nord où bientôt un lourd silence pesait sur les tranchées dans lesquelles étaient entassés les fantassins.
Silence émouvant, troublé parfois par le bruit sec d’un coup de fusil ou par l’éclatement sourd d’un obus ennemi. Mais rien dans la nuit ne décelait nes préparatifs. L’artillerie ne répondait pas au harcèlement descanons ennemis.
Mais ce silence allait bientôt faire place à ¡[ne- assourdissante préparation d’artillerie qui commença a 23 heures. A ce moment des milliers de canons crachèrent, marquant l’heure H de la grande offensive Ce spectacle que ne peuvent imaginer ceux qui ne l’ont pas vécu, était à la fois effroyable et magnifique.
La suite sur : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6529539b/texteBrut
lire aussi: http://www.reserve-citoyenne-paris.org/2014/12/la-butte-de-tahure.html
Le sous-marin Circé coulé
Le 20 Septembre 1918 à 04h00, elle est torpillée en surface pendant la recharge de ses accumulateurs, à 7 milles du Cap de Rondoni, par l’U-47 en Mer Adriatique. (Position du Naufrage).
Il n’y a qu’un survivant l’Enseigne de Vaisseau LAPEYRE (Officier en Second).
source: http://sous.marins.disparus.free.fr/index.php/copyright/31-circe?showall=1
Journal du vendredi 20 septembre 1918
Nous avons, malgré la résistance acharnée de l’ennemi, avancé nos lignes de deux kilomètres en moyenne et atteint les abords ouest de Francilly-Selency, conquis le bois de Savy, et Fontaine-les-Clercs.
Plus au sud, nous tenons les lisières de Contescourt et nous nous sommes rapprochés d’Essigny-le-Grand. Nous avons fait plusieurs centaines de prisonniers.
Au nord de l’Aisne, nous avons continué à progresser à l’est de Jouy. L’ennemi a prononcé de fortes contre-attaques à l’est d’Allemant. Il a été refoulé en laissant 130 prisonniers.
Les Anglais ont attaqué d’Holnon à Gouzeaucourt, sur un front de seize kilomètres. Ils ont enlevé les positions ennemies, franchi l’ancien système des tranchées britanniques, emporté les défenses avancées de la ligne Hindenburg sur une grande_étendue.
A droite, nos alliés ont pris Fresnoy-le-Petit, Berthaucourt et Pontru. Au centre, ils tiennent le Verguier, Villeret et Hargicourt, Templeux-le-Guérard, Ronsoy, Epéhy et Pézières. A gauche, ils atteignent Villers-Guislain. Ils ont capturé 6000 prisonniers et des canons.
En Macédoine, la progression des alliés atteint 15 kilomètres. Le butin est considérable.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/septembre18.html