1110/17 août 1917: à propos de la désinformation

A propos de la désinformation

Le concept de désinformation  est le processus qui, à l’aide des médias de masses ( presse, radio, films, télé etc), consiste à présenter une information fausse comme étant vraie, ou une partie de celle-ci, fausse ou vraie, comme étant la plénitude de la réalité. La désinformation est donc un simple transfert del’ information  initiale, qui a été transformé au préalable.

Elle se manifeste entre autre par la modification de photos, la parution de faux-documents dans les journaux, ou par la radio qui en temps de guerre peut servir à démoraliser l’adversaire, en lui faisant croire à de fausses mauvaises nouvelles… Mais également par deux moyens principaux: soit ne dire qu’une partie de la vérité, soit présenter un maximum d’informations superflues afin de masquer celles qui sont importantes (cette méthode est appelée « sur-médiatisation ou « désinformation par exagération »). Il y a alors un contrôle des journalistes et des informations diffusées.

On retrouve donc dans la désinformation une part de censure et de propagande.

Le concept de désinformation consiste à empêcher d’informer.

Voici un exemple de désinformation,

Dans cet article du 17 août 1917, du journal « L’Intransigeant », on peut lire en quelque sorte que les attaques allemandes sont incapables de nuire à l’armée française. On voit donc bien ici, que les journalistes ne disent pas la vérité aux lecteurs, car les tirs ou toutes autres attaques, qu’ils viennent de France ou d’Allemagne, sont tous aussi nuisibles.

Journal du vendredi 17 août 1917 à travers Le Miroir

En Belgique, notre attaque commencée la matin, s’est poursuivie toute la journée. Notre infanterie, dominant l’adversaire, a brisé sa résistance à l’ouest de Steensbeck, et continuant à l’est sa progression, en liaison avec les troupes britanniques, s’est emparée de toutes les positions ennemies. Plus de 300 prisonniers, dont 4 officiers, sont tombés entre nos mains, ainsi qu’un nombreux matériel.
Canonnade dans les régions de Laffaux et d’Hurtebise. Sur la rive gauche de la Meuse (cote 304), une de nos patrouilles a ramené des prisonniers.
An Alsace, deux coups de main tentés par les Allemands au Barenkopf et au sud de l’Hartmannswillerkopf, ont complètement échoué.
Les Allemands ont mis le feu à la cathédrale de Saint-Quentin.
Les Anglais ont à nouveau attaqué dans la région d’Ypres. Ils progressent. Sur le front de la bataille de Lens, ils ont repoussé trois nouvelles contre-attaques. Ils ont dispersé des formations ennemies qui se concentraient vers la cité Saint-Auguste.
La note que le pape avait adressée aux puissances belligérantes pour les exhorter à la paix a été publiée.

 

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