14 juillet 1918, le fils Roosevelt était tué en vol à Chamery (Aisne)
Le 14 juillet 1918, Quentin Roosevelt, sixième enfant de l’ex-Président des États-Unis, trouvait la mort dans un combat aérien dans le ciel de l’Aisne à Chamery (commune de Coulonges-Cohan), Il avait 20 ans.
Été 1909, Quentin Roosevelt a 12 ans. Le benjamin de Theodore Roosevelt, alors président des États-Unis, est en vacances en France. À Reims, il assiste à un meeting aérien et écrit dans une lettre à un copain son enthousiasme : « Nous avons vu tous les avions décoller. Tu ne peux pas imaginer comme c’est beau. » Une vocation est née.
Avril 1917, lorsque les États-Unis entrent en guerre, Quentin alors étudiant à Harvard, notifie à ses parents son intention de s’engager dans l’armée et son souhait de devenir pilote. Son père n’est plus Président depuis huit ans, mais il approuve. Il a dénoncé la décision du président Wilson de déclarer la neutralité des États-Unis en août 1914. Teddy, comme on le surnomme affectueusement, pense qu’une victoire de l’Allemagne serait préjudiciable aux intérêts américains et souhaite que les Alliés franco-britanniques l’emportent.
Quentin est le dernier des six enfants de l’ex-Président. Son préféré, affirment certains. C’est celui qui lui ressemble le plus. Une intelligence vive, un solide sens de l’humour, un charisme qui en fait un leader né, le goût de la lecture et de l’écriture… Theodore nourrit de grandes ambitions pour lui.
Les jambes et le pantalon en feu
Quentin entre à l’école d’aviation de Mineola, État de New York, nouvellement créée. Puis poursuit sa formation en France à l’été 1917. C’est parfois mouvementé : « Il y a deux semaines, alors que je décollais, un paquet de boue a cassé l’hélice. Une pièce a crevé le réservoir et avant que les roues ne touchent à nouveau le sol et avant que je n’aie eu le temps de couper le contact, il y avait le feu. J’ai vite décroché mon harnais, sauté de l’avion en moins de deux. Cela ne m’a pas pris plus de 30 secondes. Cependant mes bottes et mon pantalon étaient en feu », écrit-il, le 8 décembre à son père.
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L’offensive allemande en Champagne
Le 14 juillet 1918, la machine est au point.
Suivant les procédés du 21 mars et du 27 mai ont consacré l’excellence, renforts et matériel ont été accumulés à pied d’œuvre; chars d’assauts, pièces de tous calibres, dépôts de munitions jusque dans les tranchées de première ligne; matériaux pour la construction de passerelles sur la Marne, abrités dans les bois, au nord de Dormans et de Jaulgonne.
Une nouvelle base d’attaque contre Paris sera ainsi créée, loin du massif dangereux de Villers-cotterêts, et peut-être que devant cette formidable menace, le moral de la France s’écroulera.
Le 15 juillet, à minuit, une préparation d’artillerie, avec obus toxiques et large emploi d’ypérite, ébranle le sol sur plusieurs centaines de kilomètres.
Des obus monstrueux s’écrasent en même temps sur Châlons, sur Epernay, sur Dunkerque, sur Paris, où la « Bertha » annonce le commencement de la plus grande bataille de tous les temps. Cette débauche de munitions dure quatre heures.
A sa faveur, l’infanterie allemande s’est portée en avant, prête à bondir; des ponts et des passerelles ont été jetées sur la Marne, depuis Gland jusqu’à Mareuil, sur un front de 20 kilomètres .
De Longpont à Bligny, c’est la 7e armée allemande du général Von Boëhm, avec 30 divisions allemandes, dont 16 en première ligne; Devant Reims, de Bligny à Prunay, c’est la 1ere armée, à la tête de laquelle le général Allemand Von Mudra vient de remplacer le général Fritz Von Below, avec 15 divisions Allemandes en première ligne et 7 divisions en soutien; De Prunay à l’Argonne, c’est la 3e armée Allemande du général Von Einem, avec 20 divisions Allemandes dont 12 en première ligne.
A 4h45, ces masses allemandes se lancent à l’assaut, à travers nos tranchées bouleversées, les divisions allemandes ayant sur un front de 2 km 500 deux régiments en première ligne et un régiment en soutien. Presque toujours deux et souvent trois divisions sont disposées les unes derrière les autres.
L’ordre est d’avancer, coûte que coûte, à raison de 1 kilomètre à l’heure.
Or, la manœuvre se déroule exactement comme elle avait été prévue par le Haut-Commandement français.
En Champagne, dans un magnifique ordre du jour, Gouraud avait demandé à ses soldats de faire preuve d’héroïsme :
« Le bombardement sera terrible, leur avait-il dit le 7 juillet; vous le supporterez sans faiblir. L’assaut sera rude, mais votre position et votre armement sont formidables; cet assaut, vous le briserez, et ce sera un beau jour. »
La suite sur http://chtimiste.com/batailles1418/1918champagne.htm
Les Italiens perdent 4.000 hommes autour de Bligny (marne)
À partir du 14 juillet, lors des violents combats de Bligny, les troupes italiennes parviennent à stopper l’offensive au prix de 4 000 morts et 4 000 prisonniers, empêchant l’armée allemande de s’emparer de son objectif sur ce secteur du front, à savoir la ville d’Épernay. Dans la vallée de l’Ardre, Ludendorff doit même se défendre contre des retours offensifs.
source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Marne_(1918)
Darnand: héros puis salaud
Le 14 juillet 1918, le 366e régiment d’infanterie traîne sa misère dans les tranchées situées devant le mont Sans- Nom, où l’issue de l’affrontement entre Français et Allemands doit se jouer. À la tête d’un corps franc d’une vingtaine d’hommes, le sergent Darnand, 21 ans, s’infiltre dans les lignes ennemies pour en ramener 23 prisonniers et les plans d’une attaque boche imminente… « Bientôt, vous serez plus célèbre que Pétain », promet-on au jeune Darnand, qui sera auréolé, avec les seuls Foch et Clemenceau, du titre d’“Artisan de la victoire”, par Raymond Poincaré.
(…)Héros en 1918 Marnand fut fusillé en 1945
source: https://www.valeursactuelles.com/darnand-heros-puis-salaud-52412
voir la vidéo: https://www.dailymotion.com/video/x42jops
lire aussi: https://lesobservateurs.ch/2015/07/25/monstre-a-francaise-deric-brunet/
voir la BD: https://casesdhistoire.com/darnand-quand-le-heros-de-la-grande-guerre-plonge-dans-labjection/
La lutte pour la liberté: le 14 juillet
Dessin de troupes alliées sur le front français pendant la première guerre mondiale, la statue de la Liberté en fond.
source: http://docpix.fr/galerie/docpix002158/0/la-lutte-pour-la-liberte-l-jonas-14-juillet-1918
vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=93m-LtbnH1g
L’exploit de Maurice Besnier au Mont sans Nom (Marne)
Alors commandant, on doit en partie à Maurice Besnier la victoire de la France en 1918 suite au coup de main du Mont Sans-Nom (dans la Marne) le 14 juillet 1918 qui a permis de capturer une vingtaine de soldats allemands. “Le plan était de connaître le jour et l’heure de l’attaque ennemie”, précise Vincent Cazin. Maurice Besnier et ses hommes s’immiscent dans les lignes adverses, et capturent une vingtaine de soldats allemands qui parleront. Le jour de l’attaque, les Allemands pilonnent les positions françaises alors vides. Sans avoir subi de pertes, les soldats français lancent alors une immense contre-attaque : “le début de la fin de la guerre14-18”.
Il est fait officier de la légion d’honneur le 17 juillet sur le champ de bataille par le général Gouraud. “C’est pourquoi, tous les 14 juillet, non pas pour la fête nationale, mais pour son exploit, mon grand-père ouvrait une bouteille de champagne !”
Peu après la guerre il devient professeur puis directeur de l’école d’officiers de Saint-Maixent où, alors colonel, il sera fait commandeur de la légion d’honneur. “Si mon grand-père n’est jamais devenu général, c’est peut-être du fait de ses mémoires rédigées au jour le jour pendant la Grande guerre. Il a sûrement été trop critique envers le commandement.”
source: https://actu.fr/normandie/caen_14118/11-novembre-maurice-besnier-ce-caennais-heros-de-la-guerre-14-18_2788517.html
Naufrage du Djemnah: 200 tirailleurs malgaches trouvent la mort
Le 14 juillet 1918, plus de deux cent tirailleurs malgaches de retour à Madagascar trouvent la mort en Méditerranée dans le naufrage du vapeur Djemnah.
source:http://tiraera.histegeo.org/djemnah.html
Journal du dimanche 14 juillet 1918
Entre Montdidier et l’Oise, nous avons avancé nos avant-postes de 500 mètres, dans la région de la ferme Porte.
Nous avons exécuté une action locale au nord et au sud de Longpont. Nous avons progressé vers l’est et, malgré la résistance ennemie, franchi la Savières à la hauteur de la ferme Catifet. Une trentaine de prisonniers sont tombés entre nos mains.
Le nombre des prisonniers faits dans la région de Montdidier est supérieur à 600. Nous avons capturé, en outre, plus de 80 mitrailleuses.
Des troupes anglaises et australiennes ont exécuté d’heureuses opérations de détail aux environs de Vieux-Berquin et de Merris. Elles ont fait 96 prisonniers et pris quelques mitrailleuses. Leurs pertes ont été exceptionnellement légères.
Un détachement de troupes anglaises a exécuté un raid sur les tranchées allemandes au nord d’Hamel et ramené 22 prisonniers.
Un raid, tenté par l’ennemi, au nord de Meteren, a été repoussé. L’artillerie ennemie s’est montrée active en face de Beaumont-Hamel et dans les secteurs de Strazeele et de Locre.
En Orient, rencontre de patrouilles sur la Strouma, où les troupes helléniques ont dispersé un détachement bulgare, et dans la boucle de la Cerna.
En Albanie, l’ennemi s’est replié sur une ligne organisée. Nos troupes lui ont fait 470 prisonniers et infligé de lourdes pertes.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/juillet18.html