947/journal du 7 mars 1917

Journal du mercredi 7 mars 1917

Entre Oise et Aisne, nos tirs de destruction ont bouleversé les organisations allemandes au nord-ouest de Moulin-sous-Touvent et démoli des casemates et des abris au nord d’Autrèches.
Sur la rive droite de la Meuse, la lutte s’est poursuivie au nord du bois des Caurières. Les Allemands ont essayé de nous chasser de nouveau des éléments de tranchée reconquis par nous. Toutes leurs tentatives ont été brisées par nos feux et nos contre-attaques. La lutte d’artillerie continue dans la région au nord de Douaumont.
Deux coups de main exécutés par nous, l’un au sud de Lassigny, l’autre dans le secteur d’Ammertzwiller, nous ont permis de faire des prisonniers.
L’artillerie belge a bombardé avec succès les organisations ennemies de la région d’Hetsas. Lutte de bombes vers Steenstraete.
Les Anglais ont progressé au nord-ouest d’Irles et au nord de Puisieux-au-Mont. Un coup de main a été exécuté sur les tranchées allemandes à l’est de Bouchavesnes. Des détachements ennemis, qui se formaient en vue d’une contre-attaque, ont été dispersés par l’artillerie.
Les troupes russes ont continué leur avance en Perse.
Les Italiens ont repoussé deux violentes attaques autrichiennes.
Le président Wilson, dans un discours inaugural du Capitole, a dit que l’Amérique pourrait être mêlée intimement à la lutte.

source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/mars17.html

Une lettre de Lénine du 7 mars 1917

La première révolution engendrée par la guerre impérialiste mondiale a éclaté. Cette première révolution ne sera certainement pas la dernière.

La première étape de cette première révolution, plus précisément la révolution russe du I° mars 1917, est terminée, à en juger par les maigres informations dont on dispose en Suisse. Cette première étape ne sera certainement pas la dernière de notre révolution.

Comment a pu se produire ce « miracle », qu’en 8 jours seulement  -laps de temps indiqué par M.Milioukov dans le télégramme fanfaron qu’il a adressé à tous les représentants de la Russie à l’étranger- se soit effondré une monarchie qui durait depuis des siècles et s’était maintenue contre vents et marées pendant les trois années de grandes batailles de classe livrées par l’ensemble du peuple entre 1905 et 1907 ?

Ni la nature ni l’histoire ne connaissent de miracles ;

source: http://pierre.assante.over-blog.com/article-lettre-de-loin-lenine-7-mars-1917-70392846.html

La sincérité de Joseph Lesage

Le Mouchoir, dont Joseph Lesage était un fondateur (1er numéro le 14 novembre 1915), est typique de ces « journaux de tranchées » qui veulent encourager ténacité et discipline en jouant sur la gaieté et la caricature des ennemis. Un prêtre faisant partie de sa direction, le sexe n’y a pas droit de cité. La critique y est feutrée ; elle vise surtout les embusqués. Les lettres de Joseph sont parfois beaucoup plus dures. Elles évoquent les conditions de vie, la prolifération des rats, le « cauchemar qui nous accable », le bourrage de crâne, les permissions qui sont « sacrées », certains chefs durs et bornés « qui ne veulent voir dans les hommes que des bêtes de somme, tout juste bons pour la mitraille » (7 mars 1917).

source: http://www.crid1418.org/temoins/2011/11/21/lesage-joseph-1884-1918/

Conférence sur le patriotisme par la Ligue de l’Enseignement Nord Pas-de-Calais

Le 7 mars 1917, une trêve au temps de la Grande Guerre La Ligue organise à la Sorbonne, en présence du président de la République, la « Journée du serment national ». Toutes les grandes associations françaises y compris confessionnelles, se rassemblent pour organiser sur tout le territoire une série de conférences afin d’exalter le patriotisme.

source: http://www.laligue-npdc.org/index.php?modules=pages&id=340&mid=4

Réquisition des cloches à Landser (Alsace)

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Le 7 mars 1917, J.-B. Scheider, apprenant l’ordre de réquisition des cloches, transcrit sur le même registre : « J’espère que l’âge de cette cloche la sauvera ». Effectivement, elle le sera, à la différence des 3 autres cloches de Landser. C’est maintenant à la générosité de nos concitoyens d’assurer la pérennité de cette très vénérable « Susanne » qui comme toutes les cloches, selon un dicton latin : « appelle les vivants », « pleure les défunts » et « brise les éclairs ».

source= https://www.fondation-patrimoine.org/fr/alsace-1/tous-les-projets-128/detail-eglise-notre-dame-de-l-assomption-de-landser-14271

 

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