Château-Thierry(Aisne) , le 2 août 1918par Flameng François
Soissons libérée par des bataillons de chasseurs
Germigny libérée (Marne)
A partir de mai, Germigny subit les coups de boutoirs de l’ennemi. Pour contenir l’offensive allemande, le village est pilonné à partir de Bligny par l’artillerie française. Il est détruit à 88% laissant seulement quatre maisons à peu près habitables, l’église est détruite. Les habitants sont évacués dans le sur de la Marne et dans l’Aube.
Les terribles combats autour de la cote 240, sur les hauteurs de Vrigny, et surplombant les villages voisins de Germigny, Janvry, Gueux et Méry-Prémecy, se poursuivront jusqu’en juillet 1918 et la contre-offensive des Alliés (le 18 juillet). Plus à l’ouest, les Allemands arrivent sur la Marne, à Château-Thierry, comme en 1914. La Troisième Bataille de l’Aisne se termine, la Deuxième Bataille de la Marne va commencer.
Germigny sera libéré le 2 août 1918 et sera décoré de la Croix de Guerre le 30 mai 1921 avec la citation suivante : « Vaillante cité, qui par les nombreux bombardements subis, ses souffrances et ses ruines, a bien mérité du Pays ».
source: http://frontdechampagne.over-blog.com/2018/05/germigny-village-detruit-fin-mai-1918.html
Journal du vendredi 2 août 1918
Les Allemands ont attaqué, après un fort bombardement, nos nouvelles positions, à l’est d’Oulchy-le-Château. Nous avons repoussé l’assaut ennemi et maintenu intactes nos lignes.
Sur la rive droite de l’Ourcq, de vifs combats se sont livrés au nord-est de Fère-en-Tardenois. Le village de Seringes a passé de main en main et a été finalement enlevé par une contre-attaque des Américains.
De nombreux coups de main ennemis près de Mesnil-Saint-Georges, à l’est de Montdidier, au bois Le Prêtre, sur la rive droite de la Meuse et dans les Vosges, n’ont obtenu aucun résultat.
De notre côté, nous avons effectué une incursion dans les lignes allemandes, au nord-est de Perthes-les-Hurlus et ramené des prisonniers.
Les opérations aériennes se sont poursuivies sur tout le front entre Aisne et Marne. Les bombardiers franco-britanniques ont jeté plus de 20 tonnes de projectiles sur les cantonnements et les points de passage de la vallée de l’Ardre et de la Vesle, les gares de Fimes, Loupeigne, Mareuil, Bazoches, les terrains d’aviation de Mont-Notre-Dame. Quatorze avions allemands ont été abattus ou mis hors de combat.
Les Anglais ont fait des prisonniers au cours de coups de main heureux et de rencontres de patrouilles dans les environs de Lens, au nord de Béthune et dans le secteur nord de notre front.
source: http://grande.guerre.pagesperso-orange.fr/aout18.html